Requiem for a prophecy
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Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 ||L'honnêteté est une folle qui Aliène ceux qu'elle sert ... ; [On y est presque]

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Invité
InvitéAnonymous
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MessageSujet: ||L'honnêteté est une folle qui Aliène ceux qu'elle sert ... ; [On y est presque]   ||L'honnêteté est une folle qui Aliène ceux qu'elle sert ... ; [On y est presque] EmptyJeu 1 Sep - 16:12

||L'honnêteté est une folle qui Aliène ceux qu'elle sert ... ; [On y est presque] Somebody_to_love______leighton_by_only_thi-d3639mb


[spoiler="She Goes Back To Black":022c][img:022c]https://i.servimg.com/u/f48/16/38/13/99/l_bmp10.jpg[/img:022c][font:022c=Calibri][font:022c='][font:022c='][font:022c=Times New Roman]a Grande Salle, son plafond céleste, ses dorures enchantées, ses fantômes qui vous traversent sans le moindre ménagement, vous faisant ainsi joyeusement risquer l’apoplexie doublée d’une crise cardiaque, ses mets rafinés, sa table des professeurs … Mais ?! … Qui est donc cette jeune femme, cette enfant !, aux allures poupines installée à la place du professeur de botanique ? Ses yeux ambrés fixant ses ongles parfaitement manucurés sans se rendre compte qu'une mèche de son épaisse chevelure brune lui barre à moitié de son visage rond largement maquillé, tranchant d'autant plus vivement avec son teint pâle et poudreux. Il inspirait à un tempérament gaulois fermement corrigé par le raffinement, mais qui restait encore suffisamment pour lui laisser cet air qui rend agréable la sournoiserie quand la médiocrité est un manque. Dans sa bouche, les âcres saveurs du vin s'attachant à ses papilles, son regard s'embrume. S'embue de la vapeur mélancholique du passé. Des brumes glacées et presque fangeuses tant elles collent à la peau, laissées trainantes comme des robes de mortes sur les carcasses pourrissante d'arbre à moitié immergé dans l'eau stagnante des marais qui l'avaient vu naître et grandir ...[/font:022c][/font:022c][quote:022c="Love is a Losing Game"]Les marécages sont de bien étranges univers. A la fois troubles et immobiles, en leur entrailles grouillent pourtant nombre de créatures étonnantes, vives et farouches, vivant dans des terres où l’eau se mêlent insidieusement à celle-ci. Apparence et tromperie, qui ne jurerait d’avoir vu ses étranges lueurs à la tombée du jour où sous les augures d’une lune croissante, effleurant l’eau, cachée derrière le brouillard. On les appelle feu-follet, Will o' the wisp ou encore Pwcca. C’est ce dernier que cherche toujours Lysbeth, sur les conseils chuchotés de sa mère, qui faisait de même à son âge. Comme Lizianor avant elle. Oui, les marécages sont sources de mystères depuis l’aube de la conscience de l’homme, et ceux de la famille Of Stuart plus que d’autres. En ce jour dautomne un cri sélève. Plus strident que celui des corneilles qui, dérangées dans leur sommeil, séloignait dans lorage du ciel en battant à tire daile entre les arbres noirâtres et humide de la forêt, il semblait déchirer lair épaissi des lieux. Dans les lambeaux laissés par les lames sonores, se blôtissait une jeune femme à un arbre, nageant dans une marre de sang que vomissait son abdomen béant. Sa vue se trouble alors quune vieille sorcière sapproche delle et marmonne quelques incantations en agitant sa baguette. Le travail saccélèrent, les cris reprennent par-dessus lessoufflement avec peine, à demi-étouffés par les gémissements de leur créatrice auxquels se joignaient bientôt des pépillemments dun ton beaucoup plus aigu, étranglé par le froid et la surprise. Aliénor était née.
Lizianor, la maîtresse de maison, avait réfuté toute velléité de sa mère de lemmener à Sainte Mangouste. Tout les Of Stuart étaient apparu en ce monde via les marécages, le dos de leur mère arqué sur ce tronc darbre, et cela depuis le premier de la lignée, William, fils du mari de Rowena Serdaigle. Certes, cela paraissait un peu fou mais la vérité était telle, manque de bol pour grand-tata Dame Grise, c’est chez les serpents que la jeune fille fera son nid, se persuada rapidement, et à raison, lheureuse grand-mère alors quelle voyait sa petite fille battre les fourrés de ses pieds nu, indépendante et sauvage reine, remontant lallée des roseaux bruns et gris agités comme des doigts géants par des bises glaciales. Son éducation se fit à laune de ses caprices et au gré de lindulgence de ses tutrices. Abandonné à la flore et faune environnante, elle cultiva rapidement un amour débordant et irrationnel pour les plantes qui lentouraient. Hyperactive et malicieuse, on sétonnait, sen désolait presque, de la voir assise pendant des heures aux côtés dun chêne, à inspecter le moindre de ses recoins, à prodiguer des conseils aux vieux jardiniers du village où elle se rendait avec sa mère pour acheter ce qui leur était nécessaire. Elle pouvait senfermer dans sa chambre tout le jour durant, dépais livre de botanique autour delle, plus approprié à des étudiants quà une petite fille à peine capable de tenir sa fourchette correctement, un calepin recouvert de note et de dessins sur les genoux. Quant à ses manières , cétait bien simple, elle nen disposait daucune, à peine disposait-elle dun maintien fort peu encensé pour se rattraper extérieurement, à défaut de ne rien plus pouvoir faire de lintérieur. Point de père pour rectifier ses excès, laisance dans labus fut vite la maxime de son existence. Point de paternel, jusquà huit ans, considéré comme le tabou unique et immuable, lombre qui masquait la façade blanche du cottage perdu entre les étangs infestés de moustiques qui constituait leur domaine et résidence. Seul élément le distinguant du facteur : on le savait extrêmement riche et vivant à Londres. Grand bien lui fasse, les trois jeunes femmes se passaient de lui aussi mal quil était possible de se le représenter, cependant, personne ne semblait disposé à sen rendre compte, alors, tant que le bonheur leur était acquis, pourquoi tout bouleverser ? La question posa plus de souci que la réponse lorsque Master Kinglsey, fils de la Vicomtesse Emma Woodhouse pour seule carte de visite, revint en terrain conquit pour récupérer son dû. Lizianor céda rapidement, folle quelle était, persuadée doffrir à sa fille lopportunité de mener une vie rêvée. Si elle avait sû, pauvre femme

Alors que lexamen minutieux du vague offert à son regard semblait tout absorber la jeune femme, ses doigts effleuraient délicatement un collier de perle ternie par le temps, quun grossier fil de lin semble en relier un quart aux restes de la longueur du bijou. Ôtant brusquement ses mains des nacres, comme brûlées par le contact, il semblait que les petites sphères brillaient faiblement.

Rehab a écrit:
Ses protestations étaient vaines, mais quen avait-elle à faire. Elle sétait débattue quand le grand homme à lallure intimidante prétendant être son père était venu la chercher. Larracher aux bras dune mère trop enthousiaste à se séparer delle à son goût. La meurtrir dans la chaire et lesprit. Cela ne lui avait valu quune gifle du moins, le croyait-elle. Jamais Aliénor navait connu pareille correction, et elle balbutiait encore à en saisir toute les significations alors que, sa lourde valise à la main, elle disparaissait dans un bruit ténu, signe du transplannage de son patriarche. Ce dernier était venu chercher sa fille, il avait trouvé une sauvageonne, il sétait résolu à en faire lobjet de sa fierté, nayant réussi dautre que son remariage. Il y réussit. Lenfant des marais devint la fille dexposition. En quelques mois de vie londonienne, on lui inculqua les habitudes exigée par son rang avec rudesse, puis, les jugeant trop ternes, on lava ses cheveux à la chaux avant de les noyer dans le miel et le venin de doxys. Ils devinrent lumineux, translucides et dune pâleur presque surnaturelle. On serra le corset et noua les rubans, on fit souffrir ses pieds à forces de talons et son esprit à force de leçons. Cétait parfait. Elle devait désormais affronter le monde avec les prunelles dune femme. Parachevant sa transformation, liberticide présent à la sauvagerie insouciante, pour asseoir et symboliser son nouvel état de monstre adorable, chéri et montré à la curiosité de la plèbe mondaine, le collier de perles des Kinglsey, interpellant sacrifice aux apparences. A peine fut-il attaché quelle baissait la tête, plus femme et belle alors que jamais, mais incapable dobserver sa déchéance grandiloquente. La suite de sa vie se passa relativement tranquillement, elle, ombre de ce quelle était, lui, lexposant comme un trophée, la prétendant à qui voulait lentendre pourvue de toutes les perfections, sauf celle dêtre heureuse. Soustraite au bonheur, elle rentra à Poudlard avec une placidité bien étonnante. On la jugea modérément douée en tout point, voire catastrophique en métamorphose, ainsi que pourvue d'un manque criant de volonté qui pouvait virer à l'obsession lorsqu'on lui fourrait une batte entre les mains. Et, comme on le savait, les filles obséssionnelles ne sont plus responsable de leur acte. Cependant, ce furent les enseignements des marais qui suffirent à la sauver du déshonneur familial, là où tout avait échoué. Dun niveau particulièrement avancé en terme de botanique, on la conduisit bientôt à sauter une classe en cette matière et à prendre une spécialisation dans cette direction une fois le temps de BUSE et des ASPIC venu. Son père et sa femme, car elle réfutait à lappeler belle-mère, acquissèrent, gonflé dorgueil, songeant déjà aux futures noces qui blesseraient les plans du professeur, naïf, leur déclarant tout à fait enclin à prodiguer des lettres de recommandation aux plus hautes facultés de Botanique et Médicomagie.


-Et maintenant, jaimerais vous présenter la nouvelle enseignante qui va se charger des cours de botanique cette année : le professeur Aliénor Kingsley !

La jeune femme se leva, rejeta ses cheveux sur le côté, un air doux sur le visage que contrariaient des prunelles incendières, gorgées dacide. Tandis que ses lèvres rouges esquissaient un sourire, la marque blanchâtre au coin de sa commissure droite sembla rayonner, adressant à son visage un charme presque tribal. Elle paraissait jeune, énergique, petite mais élancée, lélégance de son port se suffisait néanmoins à masquer lair profondément désagréable qui se dégageait de sa posture raide. Se rasaillant, ses pommettes basses rehaussées dun rouge coupable alors quelle comprenait que les élèves fixaient sa cicatrice.

Her & Mr Jones a écrit:

Ses études se finirent, marquant le glas des cloches du mariage. Arrangé, évidemment, comment sinon aurait-elle pu se trouver un parti dune telle importance ? Une Kingsley avec un Jones ! Le mariage de lannée. Les mariés se sont détestés du premier regard. Le jeune homme haïssant ses notes dimpertinence quil ne savait apaiser dans les iris de la jeune mariée, cette dernière avec pour devise « irrésistiblement amoureux, cest emmerdant, irrésistiblement emmerdeuse, cest amusant » mais trop lacérée pour lappliquer. Un pacte muet fut signé sans qu'aucun ne manquât à trahir sa parole les quatre années qui suivirent Le serment solennel de ne point s'attacher à l'autre sinon que ce qu'en les rigueurs du protocole l'exigeait. Ils ne s'aimeraient en aucun point, ne s'apprécierait même pas, mais tiendrait les égards qu'on attendait d'eux. Ainsi soit-il, Ainsi soit fait.





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"Tears Dry on their Own":
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