Sujet: Mama, When You Repot ... Jeu 20 Oct - 17:36
Un bruit de froissement, un craquement de bois vieilli, le doux murmure d’une feuille qu’on tourne, d’infimes traces de vie semblant se fondre dans le calme inattendu de la pièce lumineuse et aérienne où gisaient nombre de végétaux, dégoulinants des murs et des tréteaux installés autour des paillasses, vomissant fleurs géantes et chatoyantes autour des tentacules verdâtres et feuillues. Une brise se lève et effleure une cuisse devinée dans un soulèvement de tissus d’une jupe trop courte. Sédition des bonnes mœurs, elle arbora pourtant un sourire angélique alors que des doigts potelés, ingénus provocateurs, parcourent malicieusement les bords d’une lèvre écarlate. La viscérale professeur de botanique, installée comme sur un trône sur le bord de son massif bureau sculpté, qui se révélait encore enraciné dans le sol, ses pieds, enveloppés d’escarpins à bout ouvert décorés de cupcakes, tranchant crument avec sa tenue tout en corset et coiffe extravagante à voilette de veuve de dentelle victorienne noire, tapotant d’un rythme qui ne semblait convenir qu’à elle seule.
Plongée dans la version classique du célèbre « Médée » de Molière, un sourire sournois sur les lèvres, elle penchait la tête sur le côté, presque ivre, chronophage éthérée, d’être noyée dans l’égrainement pluvieux des secondes. Eternelle. La sonnerie, brisant de son hurlement strident l’harmonie sereine des lieux, ne perturba point sa posture, la sorcière se délectant encore un peu plus des funestes tirades présentées sous ses yeux. Mais, bientôt, le martèlement fracassant des pas des étudiants sortant de classe la força à soupirer et à refermer l’ouvrage d’un mouvement sec. Décroisant les jambes pour se lever, elle eut, presque malgré elle, un léger sourire. Enfin la date de son cours avait été fixée ! Malgré tous les déboires qu’elle avait eus durant ses propres études (ce qui, songea-t-elle, ne devait plus être connu que d’elle-même) ainsi que de ses cours à l’Institut de Recherches de Salem, elle était heureuse de reprendre ses fonctions d’enseignante.
Les narines dilatées et, bien que les vaisseaux sanguin aient été poudrés à l’extrême, rougies, accompagnées, timides écervelées et révélatrices, d’un air abruti dont ne départissaient pas ses iris embués depuis qu’elle s’était prise d’affection pour la poudre de ses plantations, elle corrigeait son hagardise d’un froncement de sourcils aigres alors qu’elle abaissait subrepticement les plis de sa jupe un peu trop volage à ses goûts immédiats de chaste demoiselle.
Cependant, elle n'avait guère rien d'autre à faire que de rester à Poudlard depuis que Lizbeth était arrivée … et les problèmes qui l’accompagnent. Malgré tout, elle était heureuse là-dedans : elle préférait s’assommer dans le travail plutôt que d'affronter ses démons de souvenirs. Le travail, et le reste. Additionnant les addictions, l’afflictif regard de sa fille jetait en ses veines un poison qui battait celles-ci, ainsi que ça coulpe.
Secouant avec douceur sa tête, ses lourdes boucles de miel brun sautillant comme des ressorts sur les côtés de son visage, elle chassa les idées sombres de son passé et, dans un gracieux mouvement de la main, ouvrit chaque fenêtre, le chuchotis du vent engouffrant leur fraîche rumeur dans la salle de classe lumineuse alors que les plantes commençaient à s’agiter sinueusement, mer émeraude et chuchotante.
Les élèves arrivèrent, par vague d’année, les troisièmes d’abord, les premières ensuite et se succédèrent ainsi toute les classes des quatres maisons qui avait cours à cette heure. Et avec leur apparition, le claquement de doigt sec de l’enseignante déchaîna les végétaux contenu dans la Serre N° 0, petit dôme de verre neutre planté à côté des trois autres, plus spécialisées dans les botaniques différentes, où elle avait établi sa « classe ».
Elle adressa à quelques têtes connues, du moins celles que son cerveau détraqué pouvait encore distinguer parmi les mirages colorés de ses passions, un sourire cordial, parfois accompagné d’un regard sympathique mais souvent (principalement avec les Poufsouffles comme on put s’en étonner) son visage était de marbre, son regard de glace. Le brouhaha de l’entrée dura quelques temps encore et le silence eut bien des peines à s’installer, principalement chez les quatre/cinquièmes, se croyant en territoire conquit. Les traits de la jeune femme se durcirent et elle prononça d’un air peu avenant :
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
Silence, regard froid, tension, sourire, apparition d’un éventail parfaitement inutile, petite tape sur la main d’une Serdaigle qui semblait fort bien disposée à perdre quelques phalanges en caresse à une sorte de petite rose bleuâtre particulièrement affamée, disparition de l’éventail aux profits d’une petite achillée déposée avec amour sur son bureau, avancée entre les rangées et reprise …
-Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça., fit-elle en fixant ses ongles peinturlurés d’un bleu ciel mélancolique.
La chose pouvait presque paraître hilarante tant l’absurdité de sa tenue contredisait ses paroles et son regard lourds de reproche pesant sur une bonne partie des jeunes filles postées dans la salle. Ses cheveux coulant sur son épaule jusqu’à son décolleté dans une perfection, toute relative, presque surréaliste, la grimace qui déforma ses traits gâcha quelque peu l’élégance de sa beauté dans une petite pause :
- Bien nombreux sont ceux qui me connaissent et qui ont eus l’occasion de goutter à ma pédagogie, qu’elle soit active …
Aliénor se mordilla la lèvre inférieure en songeant aux blessés …
- Ou passive …
L’idée des discours interminables qu’elle avait déclamés lui arracha un bâillement.
- Soit … Cette année, je change de méthode, comme les diverses situations l’exigent … Mais tous d’abord, y-a-t-il des questions ? Des idées ? Des envies ? … Intelligentes, je veux dire … Sinon Hélénarthéruse Marquise des Hancelombes a besoin d’engrais et les langues lui sont d’un agréable particulier …
Pas d’«heureuse de vous revoir avec ces magnifiques talons qui diffusent un agréable parfum de pâtisserie autour de moi en ce début d’année resplendissant quelque peu assombri par l'apparition de Nécrophages Encagoulés en plein Bal et l’embarcation de cette chère Taylor grâce … enfin, "à cause" de leur intervention», non cela aurait sans doute paru moins approprié que ses sobres, cynisme, quand tu nous tiens, diatribes. Suçotant le bout de son pouce, savourant le goût amer de son vernis, elle jaugea d’un regard méprisant ses élèves avec que la Marquise précédemment désignée s’agitait dans son pot, ses dents noirâtres de courgette magiquement modifiée cliquetant près d’un Gryffondor de première année, sans doute aussi courageux que stupide … et inutile … et crasseux … et paresseux … On lui reprochait d’être partial auprès des Emeraudes&Saphir. Dieux, bien des naïfs coursent les rues, elle n’avait point encore d’apriori sur eux ! Quand viendrait le deuxième cours, heureux devraient s’estimer ceux de ses mammifères auxquels ses inclinaisons penchaient à l’indifférence …
Rebecca McMillan Serdaigle
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Lun 24 Oct - 9:36
Rebecca était encore dans son lit. Elle n’avait aucunement envie de se lever en ce jour glacial. Il faisait bien trop froid pour songer à quitter son lit tout chaud. Malheursement pour la jeune fille, les élèves étaient déjà debout et semblait ne pas vouloir se taire. La Serdaigle mit un oreiller sur sa tête mais rien n’y faisait. Certaines gloussaient, d’autres chantaient. Rebecca en avait assez, elle se redressa quelques instants puis lança son coussin sur la fille la plus proche d’elle. Celle-ci fut tellement surprise qu’elle émit un petit cri aigu. Rebecca soupira avant de reposer sa tête sur son matelas. Après quelques minutes et pas d’amélioration quant au bruit, la jeune fille admit sa défaite et consentit à se lever. Elle fit son lit puis s’enferma dans la salle de bain en prenant bien soin de virer toutes les filles ayant fait du bruit. Ainsi elle se retrouvait seule et tranquille dans la petite salle. Elle se fit couler un bain afin de se détendre totalement. Etre énervé dés le matin n’était pas très bon pour le teint. Plus d’une demi-heure plus tard, elle sortit de celui-ci et commença l’étape maquillage et habillage. En ce jour, elle avait décidé de laisser ses cheveux lâchés et s’était revêtue d’un jean noir et d’un chemisier d’une couleur violine. Elle compléta ses habits de quelques accessoires avant de sortir. Elle adressa un sourire aux pauvres filles puis quitta le dortoir. La salle commune était presque vide. Beaucoup de personnes devaient surement être déjà parti. A son tour, elle partit. Elle décida de ne pas passer par la case grande salle pour prendre son petit déjeuner. Elle devait faire attention à sa ligne. En effet, après les vacances de noël, elle avait du prendre quelques kilos. Peu, évidemment car sa silhouette était tout aussi splendide mais la perfection n’étant pas atteinte, il fallait continuer ses efforts. Son premier cours de la journée était botanique. Rebecca y allait à reculons. Elle détestait ce cours qui abimait souvent ses beaux ongles fraichement manucuré. Elle sortit tout de même dans le froid glacial, et la neige pour accéder à la serre. Arrivé à destination. Elle entra dans la salle et fit un signe de tête au professeur en guise de bonjour. Ensuite elle s’assit à l’une des tables du centre de la pièce. Peu de monde était encore là. La jeune fille espérait qu’ils n’allaient pas tarder. Enfin la salle se remplit peu à peu. Les bavardages commencèrent. Cela n’avait pas l’air de plaire à son professeur qui coupa les élèves dans leur élan et annonça d’un air plutôt menaçant.
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
Rebecca soupira. Elle cessa néanmoins de parler. Mais elle se demanda tout de même qui pouvait apprécier un cours pareille. Qui pouvait aimer avoir de la terre sous les ongles … La jeune fille balaya la salle des yeux pour voir si des beaux garçons pourraient la sortir de son ennui. Personne à l’horizon. Mais où était-il tous passé ? La jeune fille soupira ne seconde fois avant de regarder ses ongles attentivement. Elle n’écoutait plus vraiment ce que disait son professeur. Elle était à présent dans un état second, rêvant et repensant à ses vacances aux Etats-Unis. Elle aurait aimé y retourner à ce moment précis que d’être enfermé avec un professeur plutôt flippant. Tout d’un coup la jeune fille émit un bruit d’horreur assez fort. En effet elle venait de voir que le vernis sur son annulaire de la main gauche était légèrement écaillé. Si elle l’avait vu ce matin, elle aurait pris le temps de le refaire. Mais maintenant qu’elle était en cours, elle devrait passer toute la journée avec cet ongle abimé. Elle espérait que personne ne remarque cet oubli. La jeune fille passa une main dans ses cheveux afin de ne pas attirer l’attention sur elle.
- Soit … Cette année, je change de méthode, comme les diverses situations l’exigent … Mais tous d’abord, y-a-t-il des questions ? Des idées ? Des envies ? … Intelligentes, je veux dire … Sinon Hélénarthéruse Marquise des Hancelombes a besoin d’engrais et les langues lui sont d’un agréable particulier …
Rebecca avait d’énormes envies concernant ce cours. La première : Pourquoi ne pas simplement le supprimer. Elle ne dit rien, ne voulant pas se faire renvoyer de cours pour une quelconque insolence. Et oui, après tout, elle ne se nommait pas Léna Taylor. Aucune nouvelle d’elle d’ailleurs. Personne ne semblait vraiment soucier ! Tant mieux, elle était lourde à force avec ses idées de Mangemorts. Bien que celle-ci s’avèrent être vrai ! La jeune fille prit soudainement la parole afin que son professeur réponde à ses interrogations.
J’avais une demande ou plutôt une question ! Cette année, va-t-on mettre les mains dans la terre ou faire des travaux dans ces genres … aussi salissants ?
Amber Fiamata Dia Capulet Gryffondor-Killjoy
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Jeu 27 Oct - 13:07
Amber fut tirée de son sommeil par un éternuement des moins discrets ajouté à cela une douleur atroce. Retenant un gémissement, elle se roula en boule sous sa couverture brodé d’or et se massa la cheville.
[Tout ça à cause de Peeves et de cette fichue branche... Et si Mathéo n’avait pas rajouté sa boule de neige en prime… D'ailleurs je le retiens lui... De m'avoir laissé comme ça dans le froid! ] Puis tout en se relevant difficilement de son lit, s'enveloppant fébrilement une tunique japonaise de soie rouge autour de sa taille, elle s'avança à pas lent vers la salle de bain. Une fois sa toilette achevée, elle en ressortit, toute fraîche, un doux parfum de vanille émanant de sa peau halée. Elle passa devant se coiffeuse. Le miroir lui renvoya l’image de ses yeux bouffis et humides, et de son nez en feu. Elle se poudra légèrement puis prit ensuite le temps de peigner ses longs cheveux soyeux et décida de les laisser tomber en cascade sur ses épaules, comme la plupart du temps. Sauf qu'elle se rendit compte que ce matin-là elle partait pour le cours de botanique. Et dans un profond soupir, elle remonta sa ténébreuse chevelure à l'aide d'un ruban rouge, puis elle enfila son uniforme tout en veillant avant de sortir qu'elle avait bien ses gants. La Gryffondor n’oublia pas de refaire le bandage de sa cheville avant de partir. Elle attrapa ensuite son sac et descendit des dortoirs pour rejoindre la Grande Salle et pour prendre son petit déjeuner. Et hop direction la sortie, un vent glacial transperça tout son corps, elle passa son écharpe de laine autour de son cou et se dépêcha de rentrer dans la serre.
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
[Oulah, Madame a l'air de mauvaise humeur on dirait.] Elle s'avança à grand pas vers une table vide, tout en faisant une pseudo-révérence-pseudo-signe-de-tête au professeur suivi d'un petit "Bonjour" discret, après quoi elle s'installa. Elle remarqua alors qu'elle était juste e face de Rebecca. Un détail ou plusieurs détails plutôt lui firent hausser un sourcil. Elle se pencha légèrement pour voir si elle ne se trompait pas: jean noir. Puis reprenant sa position normale elle étudia son haut: chemisier d'une couleur entre le violet et le pourpre. En gros elle n'avait pas son uniforme. La Gryffondor soupira, ce n'était pas parce qu'on était conscient de son pouvoir de séduction grâce à une jolie silhouette et tout ce qui allait avec, qu'on pouvait se permettre d'enfreindre les lois concernant le port de l'uniforme. Elle fut brutalement tirée de ses pensées par la voix criarde qui tapait déjà sur les nerfs de la rouge et or:
-Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir …
[On n’est pas aussi débile...]
…les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça.
[Non pas possible ! Et moi qui était persuadée qu’on allait faire de la couture…]
Amber faillit exploser de rire, c'était elle qui disait ça alors qu'en examinant de haut en bas leur professeur, d’un air dédaigneux, elle se demandait si elle était vraiment venue pour un cours de botanique et pas plutôt pour un cours de mode...
[Un peu comme Rebecca, on croirait que ces deux-là sont là pour une séance de manucure ou un défilé pourquoi pas…]
- Bien nombreux sont ceux qui me connaissent et qui ont eus l’occasion de goûter à ma pédagogie, qu’elle soit active … Ou passive … Soit … Cette année, je change de méthode, comme les diverses situations l’exigent … Mais tous d’abord, y-a-t-il des questions ? Des idées ? Des envies ? … Intelligentes, je veux dire … Sinon Hélénarthéruse Marquise des Hancelombes a besoin d’engrais et les langues lui sont d’un agréable particulier …
Tête posée sur une de ses mains, Amber n'écoutait plus vraiment. Est-ce qu’elle avait envie de proposer quelque chose ? Si oui quoi ? Pour le moment aucune question ne lui venait, elle était définitivement trop occupée à vider ses paquets de mouchoirs, ayant attrapé un rhume suite à une certaine sortie dans le parc un beau matin.
-Aaa…aaaa...aaaa... atchiiiiiiii !!!!!!!! Couina la rouge et or très peu discrètement, et si peu discrètement qu’on aurait cru entendre une petite souris se faisant prendre dans un piège à rat. Oh je… excusez-moi ! J’espère que je n’ai pas perturbé votre intervention. Je peux poser une question sinon, en contrepartie, proposa-t-elle d’une voix claire et mélodieuse pour se rattraper de sa maladresse.
Alors tout en haussant légèrement et élégamment une épaule, elle remit une mèche rebelle d'un gracieux mouvement de tête hors de son champ de vision, puis leva la main.
Dernière édition par Amber Fiamata Dia Capulet le Jeu 27 Oct - 21:04, édité 1 fois
Mathéo Moreno Serpentard
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Jeu 27 Oct - 15:35
Mathéo était dans son lit. Les heures passaient, les minutes défilaient. Le jeune homme restait éveillé, assis dans son lit. Les couvertures étaient enroulées autour de lui. Il avait tout de même froid. Le jeune homme avait un nez rouge bouché comme jamais. On l’entendait renifler pour tenter de respirer à temps assez régulier. Il regardait les autres dormir comme lui n’y arrivait pas. Il était inlassablement réveillé par sa toux grandissante. Cela n’avait vraiment rien de bon de passer une matinée dans le parc alors qu’il neigeait. Le jeune homme somnola tout de même quelques heures ou bien minutes. Il n’avait plus vraiment la notion du temps. Finalement il fut réveillé par les personnes partageant son dortoir. Il était l’heure apparemment. Il devait se lever alors qu’il était vraiment fatigué. Mathéo sortit de son lit toujours avec sa couette autour de lui. Il s’apprêtait à descendre quand quelqu’un lui rappela sa tenue. Le jeune homme bougonne et alla se changer. Il avait mis son uniforme et s’était vêtue d’une énorme polaire toute douce. Il portait son bonnet péruvien et une énorme écharpe en laine. Quelques rires se firent entendre lorsqu’ils virent la dégaine de Mathéo mais ils ne firent aucun commentaire en regardant les regards noirs qu’il lançait. Une chose était sure, il ne fallait pas l’embêter aujourd’hui. Il descendit les marches qui menaient à la grande salle et pénétra dans celle-ci. Beaucoup d’élève était déjà présent. Mathéo fit deux pas et en voyant la compagnie détestable qu’il allait devoir supporter, il se ravisa et quitta la salle. Au passage il mit un coup d’épaule à un Poufsouffle qui avait osé lui demander par quoi il commençait comme cours ce matin. Le jeune avait sentit sa douleur puisqu’il était partit d’une marche rapide en direction de sa table. Mathéo traversa le hall et sortit par la grande porte. Lorsqu’il fut dehors, il sentit la fraicheur lui glacé le nez. Il baissa la tête et avança jusqu’au serre. Il était d’une humeur abominable qui n’allait sans doute pas s’arranger par ce stupide cours. Il pénétra dans la salle sans même un bonjour pour son professeur. Il traça et chercha un coin où il serait tranquille. Il vit Rebecca placé juste devant Amber. Il se mit donc dans le fond de la pièce à une distance respectable des deux filles. Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
*Toi, tu ne vas pas me souler déjà !* Même s’il était conscient que cette phrase ne s’adressait en aucun cas à lui. Mathéo était d’une humeur massacrante qui entrainait une susceptibilité. Dans ces moments là, on ne pouvait rien lui dire. Même une phrase gentille pouvait être détournée. Comme des moutons, tout le monde obéit au professeur. Etait-il peureux à ce point ? Mathéo restait silencieux mais n’en pensait pas moins. Il n’avait pas daigné quitter son bonnet péruvien, son écharpe et sa polaire. Et il ne les quitterait surement pas de la journée. Son professeur n’avait pas intérêt à lui dire quoi que ce soit là-dessus. Le jeune homme avait ses pieds posés sur la chaise à côté. Il essayait de trouver une bonne position afin de terminer sa nuit tranquillement. Mais la prof recommença à parler. Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça., fit-elle en fixant ses ongles peinturlurés d’un bleu ciel mélancolique.
*Non pas en tenue de bal, moi je suis plutôt venue habiller de ma tenue d’esquimau !* Le jeune homme écouta en silence son professeur dire que la botanique était salissante. Comme si après cinq ans d’études nous ne le savions pas. Mathéo s’en fichait de toute façon, il préférait grandement dormir qu’écoutait ces âneries. Mais pourquoi s’était-il levé. Pourquoi n’avait-il pas séché. Simplement car ce n’était pas venue à son esprit déglingué par le rhume de pensé à cela. *Quel imbécile ! Dire que j’aurais pu être dans mon lit si j’avais utilisé mon cerveau !* Mathéo sortit un mouchoir de sa poche et se moucha bruyamment. Quelques regards se tournèrent vers lui. Il leva les yeux au ciel. N’avait-il donc jamais vu des personnes malades ? Mathéo avait légèrement décroché du cours pendant un instant mais attrapa quelques mots au passage. Visiblement elle demandait si les élèves n’avaient pas d’interrogations à émettre. 1Poser des questions était le cadet des soucis de l’adolescent. Il se contrefichait des répondes de toute façon. Il restait donc silencieux, toujours emmitouflé dans sa tenue d’esquimau. J’avais une demande ou plutôt une question ! Cette année, va-t-on mettre les mains dans la terre ou faire des travaux dans ces genres … aussi salissants ?
*Vraiment conne celle-là !*
Le jeune homme avait complètement oublié qu’il avait son bonnet péruvien sur sa tête. Mais après tout, il avait trop froid pour l’enlever et puis on lui avait toujours dit que le ridicule ne tuait pas. Mathéo ne put retenir un bâillement suivit de près par une quinte de toux. Ce fut donc un rendu de bruit assez étrange qui avait le don de déranger la classe. Mais il s’était aperçu qu’Amber aussi était malade. *Tant mieux, ça lui apprendra à me lancer de la neige*
Hermia Fiamata DiaCapulet Gryffondor
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Jeu 27 Oct - 19:19
Voici, il était tôt. Hermia s'était réveillée comme à son habitude de bonne heure. A son réveil, elle avait regardé par la fenêtre le paysage, elle aimait regarder cela. Les quelques rayons du soleil qui lui était caché derrière les nuages illuminaient le parc de Poudlard qui était lui, recouvert d'une neige blanche et pure qui reposait sur le sol, dans les arbres et partout. La rouge et or prit une bonne douche chaude puis après s'être vêtue de son uniforme, une écharpe, des gants et des caches-oreilles, bien sûr elle les mettrait que dehors. Elle se coiffa délicatement de sa petite brosse rouge et or qui représentait sa maison. Tout en regardant son reflet dans le miroir de sa coiffeuse elle se mettait un des nombreux colliers qu'elle avait en possession puis elle enfila une montre discrète comme elle en avait l'habitude, toujours à regarder l'heure en cours, elle n'est pourtant pas pressée que le cours se finisse, au contraire c'est juste un réflexe. Elle partit, dés qu'elle eut finit ses multitudes bricoles, vers la Grande Salle, il y avait peu de monde à cette heure-ci. Elle mangea son petit déjeuner puis ayant un peu de temps devant elle, elle alla dehors et mit ses petits caches-oreilles sur ses oreilles. [ 8D ] Elle commença à sautiller dans la neige. Puis regardant l'heure sur sa montre, elle vit que le cours commencerait bientôt. Elle fit alors demi-tour et arriva à la serre toute joyeuse. Elle attendit d'abord que quelques élèves arrivent avant de s'installer. Elle ne voyait pas Amber alors elle s'installa. Sa grande soeur était enfin arrivée mais cette dernière ne remarqua pas sa petite soeur. A la place elle s'installa devant une Serdaigle et Hermia se mise près d'elle et se retrouva entre Amber et un Gryffondor familier. Elle l'observa longuement avant de se rendre compte que ce jeune homme était celui qui avait aidé Amber lors du bal de Noël, un certain Klaus Strife en 7ème année. Elle le fixait toujours, avec un air interrogateur. La professeur de botanique parla soudainement.
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
Hermia se tut. Enfin suis-je bête, elle n'avait pas ouvert la bouche, seulement pour bâiller un peu ce qui provoqua un bâillement chez son voisin. Elle rit en le voyant. Elle l'avait fait si élégament, si gracieusement mettant sa petite main devant sa bouche qui s'ouvrait doucement et pas grandement alors que le Gryffondor lui l'avait fait... pas très discrètement.
-Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça., fit-elle en fixant ses ongles peinturlurés d’un bleu ciel mélancolique.
Hermia regarda sa tenue, elle sentit quelque chose sur ses oreilles. Quelle idiote ! Elle avait oublié d'enlever ses caches-oreilles. Elle les enleva et les fourra dans son sac rapidement avant de reposer ses bras sur la table faire mine de rien. Elle avait enlever en même temps ses gants et son écharpe
- Bien nombreux sont ceux qui me connaissent et qui ont eus l’occasion de goutter à ma pédagogie, qu’elle soit active …ou passive …
Hermia regardait la professeur en se demandant de quoi elle parlait... elle se passa la main dans se cheveux ébène avant de se tourner vers Amber et lui sourire. La professeur avait elle aussi bâillé, et bien, ce cours en promettait rien. Il serait peut-être ennuyeux et pas intéressant surtout que Miss Kingsley se lassait de son propre cours.
- Soit … Cette année, je change de méthode, comme les diverses situations l’exigent … Mais tous d’abord, y-a-t-il des questions ? Des idées ? Des envies ? … Intelligentes, je veux dire … Sinon Hélénarthéruse Marquise des Hancelombes a besoin d’engrais et les langues lui sont d’un agréable particulier …
Elle bâilla à son tour... puis regarda si plusieurs élèves levaient la main. Elle regarda son collier, plutôt le pendentif qui était un petit oiseau dans une cage. Elle commença à jouer avec en le faisant balancer à droite et à gauche lentement. La Serdaigle qui était devant Hermia avait levé la main pour poser une question de sécurité sans doute pour ne pas se salir ou autre.
J’avais une demande ou plutôt une question ! Cette année, va-t-on mettre les mains dans la terre ou faire des travaux dans ces genres … aussi salissants ?
Salissants... Hermia regarda ses ongles à elle voyant que McMillian les avait regardé elle aussi. Ils étaient petits, coupés délicatement et mignonnement. Des ongles de petites filles. Elle posa sa tête sur sa main, signe d'ennui total et commença à tourner son doigt avec l'autre main, dessinant des cercles puis des chats sur une feuilles invisible. Elle chantonnait en même temps...cela dura quelques secondes, jusqu'à qu'elle se rende compte qu'elle était en cours. Elle se redressa brutalement et on entendit un petit "crac" provenant de sa tête. Torticolis, et voilà comment elle commençait la journée. C'est du joli Hermia ! La rouge et or se massa le cou quand ça allait un peu mieux elle tourna la tête à droite et à gauche pour voir si le mal était encore là, disparu et heureusement. Elle regarda la professeur de ses petits yeux ronds, non pétillants de curiosité car la réponse ne l'intéressait en aucun cas...
-Aaa…aaaa...aaaa... atchiiiiiiii !!!!!!!! Amber éternua soudainement et brutalement Oh je… excusez-moi ! J’espère que je n’ai pas perturbé votre intervention. Je peux poser une question sinon, en contrepartie.
Hermia sursauta. Que c'était-il passé ? Amber ? Elle la regarda et pouffa de rire, discrètement pour ne pas se faire remarquer. C'était tellement marrant que sa soeur éternuait. Sauf que... ça cassait les oreilles tellement c'était aigu, surtout quand vous êtes prêt d'elle. Je vous donne un petit conseil...ne jamais rester près d'Amber quand elle est malade ! Bref, Hermia attendit la question de sa soeur, peut-être que celle-ci serait plus intéressante !
Klaus Strife Gryffondor
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Sam 29 Oct - 18:27
7h00 ... Klaus se réveilla du bon pied. Il était en pleine forme pour faire son premier cours : Botanique ! Il prit une douche, les autres garçons de son dortoir dormaient toujours. 7h15, Devant le miroir de la fameuse douche, le jeune Gryffondor, après s'être habillé, se coiffait joliment en faisant attention d'y ajouter un peu de gel pour que ses cheveux tiennent toute la journée. Il sortit enfin de la douche, vêtu non de son uniforme, mais d'un pantalon jean et d'un pull assez chaud portant l'effigie de sa maison. 7h30, Avant de partir, il réveilla les autres garçons qui se trouvaient dans son dortoir brutalement. Il descendit en prenant au passage un gilet ressemblant à l'uniforme pour faire genre qu'il le portait, oui comme la plupart des élèves, il n'aimait pas l'uniforme le trouvant pas à son goût. Il passa par la salle commune et des couloirs, il arriva à la Grande Salle où il prit un déjeuner assez copieux pour bien commencer la journée. 7h45, il remonte les étages pour retourner dans les dortoirs, se rendant compte qu'il devait passer par dehors pour aller à son premier cours. Il prit son écharpe, ses gants et un manteau un peu plus chaud puis il descendit à toute allure les escaliers pour arriver dehors, là-bas il trouva une demoiselle ressemblant à la préfète de sa maison qu'il "sauva" plusieurs fois dans les jours qui précédaient. Il ria à l'idée que c'était lui qui avait dut emmener sa préfète à l'infirmerie faute d'abus d'alcool. 8h00, Il restait 30 minutes avant que le cours ne commence. Il était dehors, sur un banc en attendant. Il s'était réveillé encore une fois trop tôt. La demoiselle jouait encore dehors sous les yeux amusés du jeune homme. 8h30, Enfin ! Une petite foule d'élève se dirigea vers la serre, il les suivit. Arrivé à l'intérieur, il s'installa près de la Gryffondor, du prénom de Hermia. Oui il s'était rendu compte qu'elle se nommait comme cela après l'avoir reconnue.
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
Il regarda Hermia qui était assise à côté de lui. Elle commença à bâiller, ce qui provoqua un bâillement chez lui aussi, pas très discret.
-Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça.
Il regarda sa tenue... oui ça allait. Il retira tout de même sa belle veste pour ne pas la tacher au cas où, mais en voyant qu'il portait une de ses chemises préférées, il la remit tout de suite. La professeur commença à parler de quelque chose, en se mordant la lèvre par la suite, que Klaus n'avait pas très bien comprit avant de continuer.
- Soit … Cette année, je change de méthode, comme les diverses situations l’exigent … Mais tous d’abord, y-a-t-il des questions ? Des idées ? Des envies ? … Intelligentes, je veux dire … Sinon Hélénarthéruse Marquise des Hancelombes a besoin d’engrais et les langues lui sont d’un agréable particulier …
Il regarda si les élèves avaient quelque chose à dire... Une demoiselle, Serdaigle, connue sous le nom de Rebecca McMillian et connue pour son physique, avait prit la parole, elle demandait si ce qu'ils allaient faire durant l'année seraient aussi salissants. Une personne éternua soudainement. Klaus regarda qui avait fait cela, il aurait cru que c'était une souris qui se promenait sur la table mais non, c'était bien elle, la préfète des Gryffondors qui s'excusa par la suite avant de demander si elle pouvait poser une question.
Summer Diland Poufsouffle
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Sam 5 Nov - 14:36
Le réveil avait été agréable et particulièrement doux, le premier depuis une éternité. La nuit avait été calme et étrangement reposante. Aucun bruit n'était venu perturber son sommeil. Le temps de dehors n'avait pas bien évolué depuis la veille, il avait toujours l'air glacial, méchant et agressif. Ce matin, Summer avait le sourire aux lèvres, et la gaieté la submergeait. Elle se leva lentement, et pour une fois, elle n’était pas en retard, ce qui pouvait être considéré comme un miracle ces temps-ci. Elle observait la chambre de ses yeux encore légèrement endormis, toutes les autres poufsouffles étaient déjà réveillées, du moins c’était ce que croyait Summer jusqu’à ce qu’elle aperçoive une grosse masse noire sous une couette. Summer haussa les épaules, puis se dirigea vers la glace, où ses yeux s’écarquillèrent de stupéfaction, d’étonnement. La surprise était si forte, qu’elle en tressaillit d’effroi, un petit bruit s’échappa, sans qu’elle ne puisse rien faire. Sa main se leva et alla à l‘encontre de son cou endommagé, ornait de griffures rouges sang. Elle tournait légèrement la tête, à droite puis à gauche et observait avec ses yeux bleus, les dégâts causés par quelque chose ou quelqu’un d’inconnu. Celles-ci étaient rouges vifs, et les cicatrices étaient très récentes. Le pire étant que Summer avait beau réfléchir à une éventuelle bagarre ou à un éventuel crêpage de chignon, mais rien ne lui venait à l’esprit. Elle ne se souvenait de rien, simplement de s’être endormie rapidement, et d’avoir dormi paisiblement sans être dérangée. Les blessures paraissaient superficielles, mais en étant plus observatrice celles-ci semblaient êtres profondes comme des entailles faites par un couteau. Summer resta ainsi durant plus de 10 minutes, en regardant, détaillant les blessures à son cou. Tout cela, en réfléchissant au plus profond d’elle-même, mais toujours rien. Un bruit lui fit alors tourner la tête vers les lits, la masse noire venait de se lever et de s’étirer. Quand celle-ci aperçut Summer qui la dévisageait, celle-ci s’empressa de s’éclipser. Une fois la présence gênante partie, Summer retournait à son observation troublante. Son cou lui faisait mal, et sa peau la tirait. Elle resta encore ainsi durant cinq minutes, puis à la vue de l’heure, elle s’empressa de s’habiller et de se préparer. Elle enfila sa veste d’hiver chaude, puis chercha en vain une écharpe pour camoufler son cou. Celle-ci était introuvable, pourtant hier même elle l’avait portée. Elle retournait toute la chambre, balançait des affaires par ci par là, pour enfin faire de la chambre un vrai désordre vivant. Attiré par le bruit créé, deux poufsouffles curieuses revinrent dans la chambre, et en percevant la chambre sans dessus dessous, elles eurent un cri d’angoisse. A l’écoute de cette réaction, elle se retourna brusquement vers les deux jeunes filles en leur jetant un regard noir. Rapidement, l’une d’entre elle tenta d’exprimer sa colère envers Summer, ce qui n'était peut être pas une si bonne idée que ça.
-Mais regarde le bordel que tu as foutu ! C’est pas possible d’être aussi bordélique que toi ! Tu fais honte à poufsouffle !
Summer eut un petit sourire narquois qui se dessina sur ses lèvres rosées, puis elle se leva très sûre d’elle, en saisissant une boule d’affaire, pour ensuite les écraser contre la fille qui avait un peu trop parlé à son goût. Puis elle lâcha brusquement, d’une manière hautaine et mesquine :
-Pour qui te prends-tu pour juger les autres sans même les connaître ? Pour le roi tout puissant ? Si ici il y a bien quelqu’un qui fait honte à poufsouffle, ce n’est certainement pas moi ! Et surveille tes actes, je te signale que je suis préfète, je n’hésiterais pas à te rabaisser s’il le faut. Cela risque d’être assez compliqué étant donné que tu trouves déjà à un niveau on ne peut plus faible…
Désormais, les personnes s'emportaient beaucoup trop vite! Qui lui avait dit qu'elle ne rangerait pas par la suite? Personne. Mais il était clair qu'après cette remarque désagréable, l'envie de tout remettre en ordre s'était envolée. Soit, elles se débrouilleraient seules pour ranger leurs affaires. Ne leur avait-on jamais dit de tourner sept fois leurs langues dans leurs bouches avant de dire quoique ce soit? Probablement que leurs parents avaient oublié... Pour conclure, elle la bouscula méchamment et volontairement, pour ensuite sortir de la salle commune en furie, le cou découvert, et à la vu de tous, laissant ainsi la chambre dans un état pittoresque. Summer détestait les personnes qui jugeaient les autres sans même les connaître, malgré qu’elle-même avait parfois tendance à le faire. Cette journée qui avait si bien commencé, tourné de la même façon que les autres. Néfaste, horrible, sans début ni fin, avec pour sentiment principale la haine. En colère, elle mettait tout son agacement dans sa marche qui devenait assez rapide et énergique. Summer était arrivée en avance au cours de botanique, contrairement à ses prédictions, et s’était très rapidement installée à une table, ni trop au fond ni trop devant. Les paroles du professeur la ramenèrent sur Terre, et celles-ci captèrent son attention.
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
Cette professeur avait l’air réellement autoritaire et sûre d'elle! rRien qu’au son de sa voix on pouvait se douter que celle-ci savait très bien se faire respecter, qu'elle était autoritaire, ou alors ce n’était peut être qu’une impression. A l'écoute de ces paroles, le silence se fit dans la salle. Ce n'était donc pas qu'une impression, c'était purement la réalité. La botanique... Eden adorait les fleurs, la nature et tout ce qui entrait dans le domaine de la botanique. C'est pourquoi Summer apportait désormais une grande importance à cette matière qui avait été la préférée de son tuteur. Durant son enfance, souvent il l'avait initié à cette passion, malgré sa réticense, et de nombreuses fois, ils passaient leurs journées dans la serre, quand celle-ci était d'humeur. Elle avait donc apprit les bases, et cela lui avait été bien utile durant ses premières années.
-Très bien ! Tout d’abord, bonjour tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça.
Son cou lui démangeait, il était irrité, et sa peau lui semblait être agressée. De petits picotements faisaient apparition et sa peau lui brûlait. Elle amena alors ses mains froides sur son cou, en espérant que celles-ci fassent un effet apaisant. Les paroles du professeur retentissaient alors dans la tête de Summer. Il lui faudrait retirer sa veste si elle ne voulait pas la salir, mais cela serait trop risqué. Elle n’avait pas envie que ses plaies soient à la vue de tout le monde. Mais ce manteau, elle y tenait, en aucun elle ne voulait le salir ou l’abimer. Eden le lui avait offert pour son anniversaire, il lui était donc cher à ses yeux comme à son coeur. Elle retirait alors sa veste et la mettait avec soin sur un porte manteau à proximité.
- Soit … Cette année, je change de méthode, comme les diverses situations l’exigent … Mais tous d’abord, y-a-t-il des questions ? Des idées ? Des envies ? … Intelligentes, je veux dire … Sinon Hélénarthéruse Marquise des Hancelombes a besoin d’engrais et les langues lui sont d’un agréable particulier …
Non aucune question ne lui venait à l’esprit mais apparemment les autres n’en manquaient pas. Ce fut tout d’abord Rebecca McMillan qui en posa une. Sa question fut en total accord avec elle-même.
J’avais une demande ou plutôt une question ! Cette année, va-t-on mettre les mains dans la terre ou faire des travaux dans ces genres … aussi salissants ?
Nous étions en cours de botanique et cela allait de soi que cette matière serait différente des autres, entre autre celle-ci serait beaucoup plus salissante. Question stupide, et à laquelle elle possédait la réponse puisque que la professeur avait déclaré plus ou moins auparavant la réponse à cette question. A ce qu’on pouvait constater, celle-ci avait été encore d’une grande écoute. Elle avait l'impression de vouloir préserver ses ongles, quoi de plus normal pour une fille? Il faut avouer que mettre les mains dans la terre n'est pas une activité des plus féminines qu'il soit, mais ceci dit, mettre les mains dans la terre pour des fleurs est différent de mettre les mains dans la terre simplement. Allez savoir pourquoi. Summer observait la classe dans ses moindres recoins, elle était la seule poufsouffle, du moins elle n’en apercevait pas directement. Elle cherchait du regard Rose, en espérant la trouvait dans la salle, mais sa recherche fut décevante. Aucune Rose à l’horizon, si ce n’est celles mortes du jardin tuées par le froid mortel de l'hiver. Summer soupirait de colère et de tristesse. Combien de temps cela allait-il encore durer ? Néanmoins, elle percevait des progrès. Ce matin elle s’était réveillée avec le sourire aux lèvres, avec une ambition, ce qui était plutôt bon signe. Ecrire lui avait certainement fait un bien fou. La progression était en cours mais pour combien de temps? Mais le parcours du combattant ne faisait hélas que débuter. Summer se concentra alors sur le cours, une première pour elle depuis longtemps, bien trop longtemps à son goût.
(Il me semble qu'il y a 56 lignes)
Invité Invité
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Mar 8 Nov - 19:54
Eden s'était levée de plutôt bonne humeur, fait assez rare pour dire vrai. La jeune femme dormant peu avait toujours détestée le matin. Ses camardes de dortoir étaient de véritable pipelettes, pouvant parler de choses complètement inintéressantes et futiles pendant des heures. La seule serpentard de son année qu'elle pouvait supporter était Violette Lascour, une fille étrange mais avec qui elle s'entendait étonnamment bien ... Eden ne saurait pas réellement décrire leur relation pour le moins atypique, bien plus qu'une simple amitié en tout cas.
Eden se levait donc d'une humeur relativement bonne, allait déjeuner après sa toilette matinale. Elle se dirigeait calmement à son cours de Botanique, elle avait hâte, cette année encore ils étudieraient des plantes fascinantes. Elle aimait beaucoup cette matière aussi étonnant qu'il puisse paraitre pour une passionnée d'informatique, elle adorait la nature et tout ce qui s'y rapprochait. C'est donc enthousiaste, bien qu'elle ne le montrait pas (son visage restait désespérément lisse de toutes émotions) qu'elle s'installa en Botanique. Silencieuse comme toujours Eden commençait à être agacée par le bruit de fond dans la salle. [Tant de bruit pour des idioties, ne savent ils donc pas se taire ?] Eden pu voir qu'elle n'était pas la seule à être énervée par se brouhaha, leur professeur ne semblait pas apprécier plus que ça...
- Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
La réplique de leur professeur jeta un froid et le calme se fit rapidement, une Serdaigle reçu un coup d'éventail sortit de nul part après une tentative infructueuse pour caresser se qui ressemblait à si méprendre à une rose légèrement bleu. [Pauvre idiote ! Il ne faut pas se fier à l'apparence inoffensive des choses, encore plus quand il est question de magie.] Le professeur reprit.
- Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça., fit-elle en fixant ses ongles peinturlurés d’un bleu ciel mélancolique.
[Et c'est elle qui dit ça ? Risible vraiment.] C'est vrai qu'au vu de l'accoutrement de leur professeur, il y avait de quoi se poser des questions... Eden décrocha à partir de ce moment là, attendant plutôt que le cours commence réellement. Une question idiote la sortit cependant de sa torpeur.
- J’avais une demande ou plutôt une question ! Cette année, va-t-on mettre les mains dans la terre ou faire des travaux dans ces genres … aussi salissants ? [McMillan avait réellement posé cette question ? [Sombre crétine superficielle ! Ce n'est pas comme ci la prof venait de donner un réponse à cela quelques minutes auparavant ...]
Eden se demandait parfois comment une fille comme elle pouvait être à Serdaigle, remarquez il avait les mêmes à Serpentard. A croire que certaines filles avaient un QI inférieur à celui d'un troll... Eden se réinstalla correctement sur sa chaise, le cours ne devrait plus tarder à commencer. Elle espérait juste que cette bande de scroutt à pétards bruyants puissent rester silencieux le temps du cours. [Tu prends tes rêves pour des réalités.]
Invité Invité
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Dim 1 Jan - 20:48
Rose arriva un peu encore endormis car une de ses colocataires avait ronflé toute la nuit. Alors elle ne s’était pas du tout reposé . Car le seule moment ou l'autre ne ronflé plus c’était le moment d'aller en cours alors Rose avait pris des vêtements au hasard et ses cheveux la partie qui désespérer le plus Rose était encore plus indomptable que d'habitude. Elle les avait attacher en un chignon un peu mal fait mais surtout fait très vite. Elle arriva peu avant la sonnerie et s’assit vers la personne a qui elle ne parlait plus depuis l'incident du parc ''Summer'' quelle chance elle avait mais cela pouvait être un signe du destin pour une future réconciliation mais Rose ne se faisait pas illusion. Elle s'assit le plus discrètement possible mais après tout le bruit se n'est pas ça qui manquait. Elle jeta discrètement un regard vers Summer puis sortit ses affaires comme tout élèves qui se respecte avait. Le bruit commençait a s’écriait de plus en plus fort enfin au oreilles de Rose mais apparemment il n'y avait pas qu'elle :
-Veuillez, je vous prie, avoir l’amabilité de bien vouloir cesser ce bruit de fond intempestif et ainsi témoigner de votre égard pour le reste de la classe, de telle sorte que puisse commencer mon cours …
*Bizarre comme la voix d'un professeur peut faire taire une assemblée *Un silence hivernale se posa sur la classe en attente que le professeur puisse commencer son cours alors elle reprit plutôt l'air satisfaite de son impression faite a la salle:
-Très bien ! Tout d’abord, bonjours tout le monde ! J’espère que personne ne s’est vêtu de sa tenue du bal avant de venir … les exercices que je propose généralement ici sont … salissants. Et même plus que ça., fit-elle en fixant ses ongles peinturlurés d’un bleu ciel mélancolique. *Je connais certaine personne qui peuvent bien être habillé comme ça *Cela ne la dérangeait pas de se salir après tout si cela pouvait lui permettre d'apprendre quelque chose elle ferait n'importe quoi pour ça. De toute façon le professeur disait ça mais les élèves n'avait pas le choix de participer a des travaux pratiques dans ce cours.
-J’avais une demande ou plutôt une question ! Cette année, va-t-on mettre les mains dans la terre ou faire des travaux dans ces genres … aussi salissants ?
Rose reconnu tout de suite cette voix hautaine qui demandé ça , pourquoi aller a un cours de botanique sans pratiquer cela ne servait a rien selon Rose. *J’espère que le professeur va lui donner des travaux en plus et lui répondre comme un chien * Non Rose n’était pas méchante non elle était juste rancunière avec les gens qu'elle détestait comme tout le monde. Elle se tourna discrètement vers Summer pour voir sa réaction mais au final elle n'osa pas car celle-ci pouvait encore lui parler méchamment comme elle le fait avec tout les autres en se moment. Au final elle attendit la suite du cours tranquillement .
Anonymous Killjoy
Sujet: Re: Mama, When You Repot ... Lun 23 Avr - 21:21
Un invité murmure à sa voisine : - Le champagne vous rend jolie. - Je n'en ai pas bu une seule coupe. - Oui, mais moi j'en suis à ma dixième !
Killjoys, make some noise. Afro Showbiz
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Sujet: Re: Mama, When You Repot ...
Mama, When You Repot ...
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