Retour des vacances

Serpentard

Retour des vacances

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Mathéo était enfin de retour à la prodigieuse école de Poudlard après ces vacances plus qu’horrible. Il descendit de charrette. Elle avançait toute seule comme à son habitude. Il avait néanmoins entendu par certains qu’elle était tiré par des sortes de chevaux anorexique invisible pour ceux n’ayant jamais vu la mort. Fallait-il se réjouir de ne pas les voir ? Il rejoignit le hall de l’école. Rien n’avait changé. Par ailleurs, beaucoup d’élèves marchaient en tout sens. Les vacances étaient terminées. Tout le monde regagnait donc l’école. Mathéo soupira de réjouissance. Il était enfin de retour ici. Il préférait de loin le château à sa maison en la détestable compagnie de sa mère. Mais pourtant, celle-ci l’avait obligé à rentrer à la maison. Son amour débordant insupportable n’avait pas voulu le laisser à Poudlard. Elle voulait absolument le voir pour partager Noël en sa compagnie. Le jeune homme avait passé un horrible moment. Etre obligé de passer Noël avec des gens que l’on n’appréciait guère n’était pas réellement sympathique. Mathéo était partis le lendemain du bal après le déjeuner. Sa mère l’avait accueilli lorsqu’il était descendu du Poudlard Express. Elle était venue accompagné du père d’Aaron. Mathéo n’avait pas pu cacher sa joie [ironique XD] de les retrouver. D’ailleurs il se demandait ce que le père d’Aaron faisait là, étant donné que son fils avait préféré rester à Poudlard pour les vacances. Enfin bref, après tout, il s’en fichait grandement. Les adultes l’emmenèrent dans un restaurant moldu, pour fêter son retour selon eux. Mais oui, quoi de mieux pour Mathéo de fêter son retour dans un endroit grouillant de gens qu’il détestait. Mathéo passa son diner à mépriser les Moldus. Il prenait le serveur pour son esclave pour le mettre à bout. Mais le père d’Aaron paya avant le dessert, ne voulant pas que Mathéo continue son petit jeu. Ils regagnèrent tout trois la maison. Sa mère le mena jusqu’à sa chambre qu’elle avait soigneusement redécoré. Mathéo cligna des yeux pour être sur que ce n’était pas une blague. La chambre avait été peinte en jaune poussin. Mathéo regarda sa mère afin de voir si elle était vraiment sérieuse. Visiblement oui. Mais Mathéo ne l’entendait pas de cette oreille, il balança sa valise dans la chambre. Celle-ci atterrit sir une étagère. Des objets furent cassés. Sa mère voulut dire quelque chose mais le jeune homme l’en empêcha et exigea une nouvelle chambre.

Même en rêve, je ne dors pas ici !

Sa mère ne voulant pas contrarier son fils qu’elle voyait trop peu lorsqu’il était à l’école lui proposa de dormir dans sa chambre. Mathéo eut un petit rire. Comme s’il allait dormir dans sa chambre de pauvre Moldu. Le jeune homme choisit ainsi de dormir dans le salon. C’était la seule pièce a peu près fréquentable.
Le lendemain, la mère de Mathéo lui apporta le petit déjeuner sur le canapé et lui offrit ses cadeaux de noël. Le jeune homme s’attendait à tout en voyant ses présents. Il prit lentement son petit déjeuner, faisant attendre sa mère par la même occasion. En effet, celle-ci voulait voir quelle joie les cadeaux procureraient à son fils. Mais celui-ci faisait exprès de manger très lentement. Il cherchait à la provoquer. Une heure plus tard, il consentit enfin à ouvrir ses cadeaux. Il avait reçu un pull horriblement laid. En même temps, si cela était fait par des Moldus, ce ne pouvait être en aucun cas beau. Il eut également un livre. Mathéo ne put critiquer cet ouvrage car il paraissait fort intéressant. Mais quand il déballa un petit coussin avec écrit dessus « je t’aime ». Il ne put s’empêcher de sortir son regard « C’est une blague ! ». Il balança le coussin avant d’ouvrir le dernier. C’était un petit carton avec de l’argent. Il y avait plusieurs galions là dedans. Ce fut sans un merci qu’il ramassa ses cadeaux, en prenant soin d’oublier le coussin, et les mit avec ses bagages. Les jours suivants furent ennuyants et monotones. Mathéo ne faisait pas grand-chose de ses journées. Il passait le plus clair de son temps à lire les livres du grenier appartenant auparavant à son père. Tout ce qui avait appartenu à son père était dans un coin du grenier à l’abandon. Pour sa mère c’était comme s’il n’avait jamais existé. Le point positif de ces vacances, c’était qu’Aaron était restait au château pour le plus grand plaisir du jeune homme. Il n’avait pas eu à supporter ses sarcasmes et sa présence insupportable. Finalement, après de très longs jours d’ennui total, les vacances prirent fin. Sa mère le ramena à la gare King Cross pour qu’il puisse enfin retrouver le château. Durant le trajet du Poudlard Express, il s’endormit d’un sommeil lourd. Pour son plus grand bonheur, sa cabine était vide et pas une personne ne vint le déranger.
Arrivé à Poudlard, il décida qu’il allait commençait par se détendre dans sa salle commune. Il monta donc les escaliers et disparut dans la foule d’élève.

Mangemort

Alice remontait lentement des cachots, où elle venait de passer une énième nuit sans sommeil, plongée dans d'obscurs bouquins piochés un peu au hasard dans la réserve, à laquelle elle avait un accès permanent grâce à un vieux billet de son professeur de potion - qu'elle évitait soigneusement de regarder, la simple vue de son écriture familière lui serrant le coeur. Arrivée dans le hall, elle eut la surprise de voir un fourmillement d'élèves plus ou moins familiers, qui la dévisageait quelque peu - sans doute son allure de zombie insomniaque et anorexique y était pour quelque chose. Elle se rendit compte qu'elle avait perdu le décompte des jours. Les vacances venaient de prendre fin...

Tristes vacances, pour la préfète des Serpys. Après son ultime confrontation avec Lucifer Mogg, elle s'était laissée aller à une certaine mélancolie - au sens médical du terme. Dès l'après-midi du premier jour, Mrs Pomfresh, assez inquiète, avait contacté son père pour le mettre au courant de son état, précisant les conséquences physiques de l'attaque des mangemorts, et ce qu'elle jugeait être un choc psychologique du à cette attaque... Alice, qui aimait beaucoup son père, n'était pourtant pas en état d'apprécier sa visite. Comme déconnectée du monde réel, pleurant sans discontinuer sans même s'en rendre compte, ce n'est que lorsque le Duc insista pour la ramener en Allemagne qu'elle reprit un peu ses esprits, en refusant catégoriquement de le suivre, prétextant des devoirs de préfète à assurer pendant les vacances. Von Gotha père céda sans difficulté, et vint lui rendre visite plusieurs fois - ce qui l'obligea à donner le change...

Après quelques jours passés à l'infirmerie, dans un état que Mrs Pomfresh qualifiait de "déprime post-traumatique", La Serpy fut autorisée à regagner sa salle commune et son dortoir. Elle passa le reste de ses vacances entre la bibliothèque et les cachots, à se noyer dans des ouvrages interdits pour ne pas penser, prenant soin d'ingurgiter à intervalles réguliers une potion de sa composition qui la maintenait éveillée. Pas question de s'endormir... La perspective de rêver était bien trop effrayante - car Il hantait bien trop ses songes, depuis le premier regard qu'elle lui avait accordé...

Alice secoua la tête, se fustigeant intérieurement de Lui accorder ses pensées. C'était bien trop dangereux, surtout en public... Tout en montant les escaliers d'une démarche fragile et peu assurée, qui ne rappelait en rien l'arrogance qu'elle arborait habituellement, elle se remémora son emploi du temps du lundi - et fut soulagée de ne pas avoir à subir de cours de potions ce jour-là, même si elle devait se déterminer à se retrouver de nouveau face à Lui très bientôt...

Invité

Ludwig était de retour à Poudlard après les vacances de Noël, celles-ci n'avaient fait qu'augmenter son désir de retourner à Durmstang. Il avait passé la première semaine de repos avec ses parents à Londres. Triste ville en hiver. Les rues étaient presque toutes recouvertes de neige à l'état de boue et de jeunes moldus s'amusant à lancer cette mixture sur des passants. La demeure dans laquelle lui et sa famille vivait n'était heureusement pas au cœur même de Londres, mais, dans un square un peu à l'écart du centre ville, ce qui évitait à Ludwig de trop en croiser.

Sa mère fut horrifiée lorsqu'elle apprit les événements impliquant les mangemorts lors de la soirée de Noël, mais son père ne fit pas commentaires. Il maintint son désir de laisser son fils à Poudlard malgré les incidents qui n'aurait certainement jamais eu lieu à Durmstrang. Cela devait certainement avoir un rapport avec son travail mais Ludwig n'en savait rien puisqu'il ne faisait jamais allusion aux affaires qu'il pouvait traiter.

Il passa la deuxième partie des vacances en Russie avec ses anciens amis, chez l'une d'elle, dans sa demeure à St-Petersbourg. Les revoir avait fait en premier lieu le plus grand bien au bulgare, bien que la séparation fut amer. Réunis, ils formaient un groupe de riches sang-purs arrogants, ce qu'ils assumaient parfaitement. Leur hôte devait le meilleur exemple de ce genre d'adolescent, elle était une enfant trop gâtée par ses parents et ses deux frères aînés, et, était une élève médiocre, du fait qu'elle savait pertinemment qu'à l'avenir elle n'aurait aucun besoin de travailler. Malgré ses défauts, elle était merveilleusement drôle aux yeux de ses amis de part sa maladresse et son innocence.

Ludwig eu beaucoup de mal a quitter ce quotidien retrouvé pour la routine de Poudlard et l'état d'esprit si différent des élèves. Mais il y avait Aaron. Ludwig ignorait si celui-ci était resté au château durant les vacances, ils s'étaient quittés dans des termes assez désastreux. Un jour ou l'autre ils devraient s'expliquer mais le bulgare préférait repousser ce moment, surtout que, son séjour en Russie avait réveillé d'anciens souvenirs...

Peeves était d’excellente humeur ce jour-là, et pour cause, les élèves étaient enfin de retour à Poudlard ! Il pourrait recommencer ses farces sur les plus susceptibles, les plus jeunes ou juste ceux qui étaient sur son chemin.
L'esprit frappeur, qui faisait ses habituelles cabrioles en lâchant des éclats de rire moqueurs, se dirigea vers le hall, là où une multitude d'élèves étaient réunis, se racontant leurs vacances et leurs exploits. Des proies faciles pour lui et ses sacs de fientes de chouette...Il traina à bonne hauteur au dessus de leurs têtes pour ne pas que ceux-ci le remarque, et, entreprit de choisir sa victime. C'est alors que son regard se posa sur la bête malade du troupeau qui était à l'écart, montant l'escalier.
« Oooh, mais c’est la miss Von Gotha, que je vois ! Alors, sa déprime post-traumatique est passée ? »
Il eut un gloussement et se rapprocha d'elle. Lorsqu'il fut juste au dessus de la jeune élève de Serpentard, il ouvrit le sac remplit de déjections d'oiseaux d'un geste théâtral, et ce dernier se déversa sur elle.

- Oooh Von Goootha, dommage pour toi !
T'es pleins d'caca ! Moggie n'aimera paaaas ! Chanta-t-il de sa voix criarde sur l'air d''"On the good ship" de Shirley Temple.
Ses méfaits le rendaient toujours aussi joyeux...! Après quoi, il repartit en faisant des bruits grossiers avec sa bouche, à la recherche d'une nouvelle victime.

Mangemort

Tourner le dos à Peeves : première erreur. Ne pas porter de ces capes-bouclier de chez Weasley : seconde erreur.

Alors qu'elle pensait que sa situation pitoyable ne pouvait pas être pire, la fière préfète des Serpentards leva un instant la tête, en entendant un bruit de déchirure au-dessus d'elle... Et eut tout juste le temps de se protéger le visage de son bras droit - le gauche étant occupé à porter ses bouquins - tandis qu'elle se retrouvait subitement couverte de fientes de hiboux.

- Oooh Von Goootha, dommage pour toi !
T'es plein d'caca ! Moggie n'aimera paaaas !

Les yeux fermés dans une attitude purement exaspérée - histoire de dissimuler l'humiliation qu'elle ressentait à se retrouver dans une telle situation, d'autant que Poufsouffles et Gryffondors ne se gênaient pas pour ricaner à ce spectacle - Alice tira sa baguette de sa poche en soupirant, avant de s'administrer un "récurvite" informulé d'un geste blasé.

- Spirituel. Commenta-t-elle tandis que l'esprit frappeur s'éloignait. Bloclang.

Espérant avoir atteint sa cible, Alice se hâta de monter les escaliers, espérant avoir le temps de reprendre une douche rapide - sait-on jamais - avant son cours de Défense Contre les Forces du Mal.

Invité

Lorcan attendait son frère jumeau dans le Hall. Il aurait pu bien évidemment patienter sur le quai, mais il faisait encore extrêmement froid en ce mois de Janvier, même si la neige avait fondu en même temps que les derniers jours de l'année passée.
Nouvelle année, nouvelles résolutions. Et la première de Scamander était de se rapprocher plus de son frangin.
Les élèves rentrant de chez leur famille commençaient à affluer dans la grande pièce. Certains se dirigeaient directement dans leur salle commune, d'autres retrouvaient des amis perdus le temps des fêtes estivales. Pas de Lysander en vue. Il portait une chemise à carreaux bleue, sous un gilet gris souris en col V, autant dire que ces habits étaient les plus "normaux" de sa garde robe.

Soudain, il eut une révélation... Le hibou d'hier matin, au petit-déjeuner, dans la Grande Salle... Il avait complètement oublié le mot de sa mère ! Il faut dire que le Serdaigle avait la mémoire courte après tous les évènements qui avaient assailli Poudlard sans prévenir.

En effet, il avait suivi de très près l'attaque des Mangemorts lors du Bal, sans vraiment s'en apercevoir en fait.
Perché sur un gigantesque arbre du Parc, Lorcan avait tout vu et presque tout entendu... Mais il ne témoignerait pas, ou du moins il ne révélera rien qui pourrait incriminer Alice Von Gotha, une des seules élèves de l'école à l'avoir approché sans le connaître réellement.
Mais quand il avait vu le nom de Léna Taylor apparaître dans le journal des élèves le lendemain, il s'était remis en question et un sentiment de profonde culpabilité l'avait envahi. Pourtant il était toujours incapable de parler de ce qu'il avait vu ce soir là. Scamander avait passé toute la nuit dehors, dans la neige tapis sur sa branche d'arbre, gelé comme un stalactite. Personne ne s'était rendu compte de son absence dans le château, l'avantage de sa discrétion et de son impopularité.

Le jeune homme écoutait distraitement les conversations des autres élèves, des débats sur leurs cadeaux plus coûteux les uns que les autres. Il s'en fichait, les siens étaient les plus beaux, les plus utiles de tous. En rentrant après une longue soirée des plus étranges, il avait eu la surprise de trouver au pied de son lit une petite pile d'offrandes. Le premier paquet à avoir subi le terrible sort de déchirement fut celui de son grand-père, directeur du Chicaneur : une paire de Lorgnospectres qui ravit le Serdaigle, sa mère avait toujours refusé de lui prêter les siennes, et c'était difficile de s'en procurer une. Le cadeau de sa mère fut aussi très bien accueilli : un porte-clé en forme d'hérisson miniature qui annonce l'heure quand on lui pose la question. Il avait ensuite déballé celui de Scamander père : des gants de protection pour la botanique. Son frère lui avait offert son cadeau avant de partir : des badges "Sauvons les Boullus !".
Les vacances s'étaient déroulées à une vitesse vertigineuse, il en avait profité pour commencer ses révisions pour ses examens de fin d'année, tout en prenant soin d'éviter le corps cadavérique d'Alice Von Gotha, tâche ardue par l'absence quasi-totalitaire des élèves monopolisés par des parents inquiets.
Lorcan patientait, les yeux rivés à l'entrée du château, espérant secrètement apercevoir la silhouette de Léna Taylor se faufiler parmi la foule.

Serpentard-Killjoy

Sautant à bas de sa diligence, Laszlò passa une main dans ses cheveux, appréhendant de retourner dans ce château après tout ce qui lui était arrivé avant les vacances... Summer et Constance qui avaient décidé de lui pourrir la vie. Se faire embrasser langoureusement par un mec (mais comme son principal rival était désormais publiquement engagé dans une relation homosexuelle, l'impact de cette action sur sa réputation était assez minime). Il aurait pu penser qu'au moins il pouvait compter sur sa petite amie, Athalie Duchâteau... Mais curieusement, cette dernière n'avait répondu à aucune de ses lettres. Il pensait que son réveil à King's Cross dans le même compartiment que Constance y était pour quelque chose - même si le Serpy ne savait pas comment il s'était retrouvé là.

Si l'on excepte ces problèmes purement sociaux, Lasz' avait passé de très bonnes vacances. Son père l'avait emmené voir jouer son équipe de Quidditch préférée - les Frelons de Wimbourne - pour le récompenser d'avoir enfin un projet professionnel (Lasz' s'était abstenu de préciser que sans l'amitié de Constance, ce projet était très largement compromis), et il avait passé sa deuxième semaine de vacances à Edimbourg, avec ses cousins. Vacances simples et assez normales, en somme...

Poussé par le froid - et les autres élèves - il pénétra dans le hall, au moment même où Alice Von Gotha se faisait attaquer par Peeves... Retenant un sourire en coin (au cas où elle regarderait dans sa direction), le Serpy nota mentalement d'éviter la préfète aujourd'hui - inutile de s'attirer de nouveaux problèmes. A quelques pas de lui, il reconnut des boucles blondes (qu'il avait déjà vues de bien trop près pour s'y tromper...). En quelques pas et une bousculade d'un première année trop petit pour être vu à temps, Lasz' rejoint le bulgare propriétaire des mèches.

- Hey Ludwig ! Bonnes vacances ? Lança-t-il en lui frappant l'épaule d'un geste viril [XD], au risque de passer à nouveau pour gay, mais tant qu'il avait une chance d'éviter ses conquêtes refoulées...

Serdaigle-Killjoy

Léopold se faufilait telle une ombre malodorante entre les grappes d'élèves qui venaient de rentrer. Pourquoi leurs parents effrayés par l'attaque ne les avaient pas gardés auprès d'eux ?

*Je patauge dans l'imbécilité.* [XD trop tentant T-T]

Se fondre au milieu de cette foule détestable lui avait manqué, toutefois, même s'il ne se l'avouerait jamais. Le château vide était absolument parfait, certes - même si cette stupide Von Gotha avait beaucoup trop squatté la Réserve à son goût. Il avait trouvé un nid de tarentules décédées, qu'il avait réduites en poussière après un sortilège raté visant à les coller entre elles (car oui, le frisbee à dents de serpent est décidément ringard... Le boomerang en décomposition suintant de venin pas frais est bien plus cool. Bref, peu importe, échec cuisant). Il avait également essayé sans succès de jeter un sort de rétrécissement au placard à balais de Quidditch. Sinon, il s'était lié avec un crapaud bleu auquel il avait greffer un bout de tentacule du calmar géant (son crapaud-licorne [re XD], comme il disait), et il avait envoyé une lettre à Marius Sheffield [re-re-XD] - dont il attendait la réponse avec impatience. Et pour l'heure, il faisait les poches des élèves distraits par leurs retrouvailles avec leur vie sociale.

Un regard vers un Peeves de très bonne humeur lui offrit le spectacle purement splendide et jouissif d'une Von Gotha couverte de déjections de piafs, qui lui fit ouvrir la bouche dans un rictus malsain - et bousculer un grand type qu'il connaissait... Peut-être un peu trop au goût du type en question.

- Hiaha... Ricana-t-il à mi-voix. Scamander-le-fléreur. Qu'est-ce que t'as comme trésors dans tes poches, l'attardé ? Jambencoton !

Sans attendre de réponse, il le fit tomber par terre, et le fouilla sans scrupules.

- Eûûrk, c'est quoi ça, l'débile ? Dit-il en levant à hauteur de son regard une fiole contenant une potion verdâtre qui sentait un mélange de parmesan et de plastique fondu.

Voyant que sa cible était loin d'être une bonne prise (mais il est bon de faire du mal pour le plaisir), il lui versa sa potion dessus, avant de lui balancer au visage les quelques badges qu'il avait trouvés dans ses poches.

Invité

Ludwig s'apercut de la présence d'Alice, seulement lorsqu'il entendit la voix insuportable du dit esprit frappeur de Poudlard, chanter une chanson sur son nouvel exploit. Et quel nouvel exploit ! Recouvrir la préfète des Serpentards d'excréments...D'oiseaux visiblement. Tandis qu'il s'en allait vers de nouvelles victimes, Ludwig se demanda bien pourquoi cet ectoplasme inutile était toujours dans le château et pourquoi personne n'avait prit l'initiative de le déloger.
Le bulgare jeta un regard à Alice qui avait déjà nettoyé ses vêtements et s'était vengée de Peeves d'une façon un peu trop gentille pour lui ressembler. Elle paraissait plus faible que d'habitude, comme si quelque chose s'était brisé à l'intérieur d'elle même. La raison la plus poétique et la plus logique serait que son coeur est brisé...Mais c'était d'une banalité !
Sa "conquête" d'un soir, alias Laszlò Tudor, le fit sortir de ses reflexions en lui tappant l'épaule d'un air visiblement très enjoué.

- Hey Ludwig ! Bonnes vacances ?

Le Serdaigle resta quelques secondes à le scruter n'ayant pas encore pleinement conscience qu'il devait répondre.

- Ah, euh...Ouais, ouais ! Et toi ? Dit-il distraitement, tandis que les souvenirs hivernaux lui revenaient à l'esprit.

Gryffondor-Killjoy

Et voilà, c'était la fin des vacances. Bien qu'elle fût heureuse de retourner à Poudlard, Amber avait quand même un léger pincement au cœur. Il faut dire qu'elle avait passé les plus belles vacances de toute sa vie en compagnie d'Athalie, qui avait accepté de passer Noël chez elle, en retrouvant ses parents qui lui avait tant manqué et son majordome. La pensée de ces merveilleux moments la faisait sourire tandis qu'elle se dirigeait vers les escaliers du château pour rejoindre sa salle commune.

De retour chez elle, la famille Capulet avait accueilli la Serpentard avec une joie infinie. Amber sauta au cou de ses parents, présentant toute excitée Athalie, puis elle emmena la jeune fille dans la chambre qu'elle avait fait préparé pour elle par les soins de se chère mère. La pièce était grand, le plafond mordoré était orné de rosaces saillantes et descendait un lustre à pendeloques de cristal, ruisselantes de gouttes de lumières bleues et roses. Le sol était fait d'un marbre très couteux qui provenait directement de la Toscane. Au milieu contre un mur se trouvait un luxueux et grand lit à baldaquin, une petite table de bois de chêne garni de roses blanches fraichement cueillis étaient bien agencées près des fenêtres. Le reste de la pièce était décoré le couloir décoré par les meubles d'apparat. Tout avait été préparé pour l'arrivée de la jeune Serpentard. Le but ultime d'Amber étant de lui redonner le sourire et de lui faire oublier tous les incidents qui s'étaient produits depuis...

Les deux jeunes filles passèrent énormément de temps ensemble, apprenant ainsi à se connaitre. Qui aurait cru qu'une telle amitié pouvait se créer entre une Gryffondor et une Serpentard? En journée, Amber se plaisait énormément à emmener Athalie et sa petite sœur, dans les rues de Londres, pour faire les boutiques, passer de longs après-midi à marcher sous la neige et à se faire des batailles. Puis le soir, elle passaient le reste de leur soirée près d'un bon feu crépitant pour se réchauffer, papoter, jouer aux cartes, regarder des films, dans la chambre d'Athalie ou celle d'Amber. Hermia restait souvent avec elles. Un lien s'était créé entre les trois demoiselles. Le majordome d'Amber venait quelque fois interrompre leurs discussions pour leur apporter quelques douceurs tout en leur servant un thé et s'amusant à les taquiner.

Le jour de Noël, Amber qui s'était levée de bonne heure avant tout le monde, courut pour aller rejoindre la Serpentard dans sa chambre, qui dormait encore à point fermé. Sautant ainsi dans le lit de la jeune fille, elle la poussa à se réveiller et l'entraina avec elle dans le salon. La Gryffondor prit quelque chose qui était posé sur un fauteuil de velours. Elle se retourna ensuite vers la Serpentard et lui tendit un paquet, toute joyeuse.

- Joyeux Noel Athalie, s'exclama-t-elle en l'embrassant sur la joue. Merci d'avoir accepté de passer tes vacances chez nous. J'espère que ce cadeau te plaira.
Tous ces beaux souvenirs laissaient un radieux sourire sur le visage d’Amber qui se dirigeait vers les escaliers pour rejoindre les dortoirs suivi de près par sa petite sœur et toujours en compagnie d’Athalie. C’est là qu’elle aperçut dans la foule d’élèves Laszlò. Amber fronça les sourcils, se demandant encore qu’est-ce que Constance avait bien pu lui faire pour qu’ils se retrouvent ensemble à King’s Cross dans le même compartiment...

- Tu devrais peut-être lui parler… murmura la Gryffondor en serrant la main de son amie pour l’encourager. Moi, je… Je vais monter déposer mes affaires avec Hermia ! On se revoit tout à l’heure, conclut-telle en l’étreignant rapidement avant de se fondre dans la masse d’élèves.

Amber commençait à monter les marches quand une voix qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’entendre avant fit écho dans les escaliers. Celle du jeune homme qui avait osé donner en offrande une pauvre bête à la salamandre lors de la soirée du bal.

[Ce fou furieux de Serdaigle… Il parle !]

- Hiaha... Ricana-t-il à mi-voix. Scamander-le-fléreur. Qu'est-ce que t'as comme trésors dans tes poches, l'attardé ? Jambencoton ! Eûûrk, c'est quoi ça, l'débile ? Déclama-t-il après l’avoir fait tomber à terre et fouiller les poches sans gènes et récupérer une fiole contenant un liquide non identifié.

Après quoi il versa tout son contenu sur le pauvre Serdaigle pris au dépourvu tout en lui balançant des badges surement trouvés dans les poches du jeune homme également.
Amber n’en croyait pas ses yeux, comment pouvait-on être aussi cruel, avoir un tel plaisir d’humilier quelqu’un et de plus à une personne sa propre maison? Furieuse, elle déposa sur le rebord des marches ses valises puis courut au secours de Lorcan. S’agenouillant et se penchant vers lui avec douceur, elle sortit un mouchoir blanc de soie brodé de la poche de son manteau et se mit à essuyer le visage du garçon.

- Est-ce que ça va ? demanda-t-elle calmement tout en l’essuyant avec délicatesse.

Après quoi elle se releva, se mettant face au Serdaigle déséquilibré. Bien que ce type la faisait frémir d’inquiétude, elle ne pouvait s’empêcher de ne pas dissimuler sa colère. Et sous une impulsion soudaine, aiguillonnée par une envie incontrôlable de lui donner une correction, ce qu’elle regretterait surement après, hésitant entre sortir sa baguette ou utiliser sa main, elle finit par lui administrer une gifle monumentale.

- Mais tu es fou ma parole ! Qu’est-ce qui t’a pris de t’en prendre à lui comme ça? Il ne t’a rien fait à ce que je sache ! maugréa-t-elle d’un air excédé.

Ce n’est que quelques secondes après son irritation passée, qu’elle se rendit compte devant qui elle était.

[Mon dieu, c’était pas une bonne idée… Hermia ne reste pas derrière sauve-toi. ]

Mais tout en gardant sa dignité, elle gardait la tête haute, le foudroyant du regard, attendant une réponse sensé de la part de cet énergumène, même si elle se doutait bien qu’il lui ferait regretter sur le champ son geste et ne lui donnerait pas de bonne réponse.

[Mais c’est pas pour ça que je m’abaisserai devant toi pauvre tâche !]

Par précaution , elle serra sa baguette qui était cachée dans le manche de son manteau , en la faisant descendre jusque ses doigts discrètement.

Gryffondor-Killjoy

Ruth marchait, les mains dans les poches, dans le Hall, rentrant dans les gens sans vraiment les voir, ruminant ses pensées.
En effet, la jeune fille n'a pas vraiment passer, ce qu'on pourrait appeler, d'agréable vacance.

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Tout en marchant dans les rues enneigeaient de Londres, Ruth se félicitait intérieur d'avoir jeter un sort à sa valise, pour la rendre plus légère. N'ayant pas répondu à la lettre de son oncle, la jeune fille fut condamnée à rentrer chez elle... A pieds! Jusqu'à qu'elle tombe sur un de ses voisins, qui la raccompagna.
20h sonna quand la jeune fille arriva enfin chez elle... Pour trouvait une maison vide, sentant le renfermer. Ruth n'était pas si inquiète que cela, son père rentrait tard voir même jamais à la maison. La jeune fille repris donc ses vieilles habitudes, la maison rien qu'a elle. Les jours passèrent. Elle retrouva ses ami(e)s moldus et sorciers, parlant de l'attaque des Mangemorts et déplorant la disparition de Léna Taylor mais changèrent vite de sujet, en voyant la mine pâle de leur amie, et décidèrent t'attaquer la Rebecca, imaginant toute les pratiques dingues et inimaginables pour la faire taire à tout jamais. C'est en revenant d'une de ses journées où la bonne humeur régnait que Ruth appris une mauvaise nouvelle. La nuit était tombé depuis longtemps et la neige tombait dru lorsque les adolescents rentrèrent chez eux, couvert de neige. Pour sa part, Ruth se rendit directement dans la cuisine, histoire de se réchauffer près du feu, avec un thé et un livre, emmitouflé dans un vieux gilet de laine. C'est en enlevant en secouant ses cheveux après avoir enlever son béret blanc de neige qu'elle le vit. Le cœur de Ruth fit un bon dans sa poitrine. Enfin il était de retour. Stephan Black se trouvait assit de façon négliger, un coude sur la table de la cuisine, un verre à moitié vide devant lui. Bien que n'ayant guère la quarantaine, Mr Black était un homme à l'air constamment fatigué, inquiet, limite parano sur les bords, des cheveux noirs mi-long toujours attachaient en queue-de-cheval avec les tempes grisante, qui lui donnait un certain charme. Le père et la fille se fixèrent, mal à l'aise, ne s'était pas retrouver seul depuis longtemps. Seul? Ou presque, car une ombre tapit derrière la cheminée, guettait, l'air satisfaite.

Spoiler:

Après l'altercation, Ruth avait prit ses affaires et était allé passer la fin des vacances chez une amie qui habitait un peu plus bas dans la rue. La demeure des Blacks restait désespérant vide, Ruth refusant d'y rentrer, pour ne plus voir les derniers membres de sa famille encore en vie. Peut être restait-il un cousin ou un oncle éloigné encore vivant du côté de sa mère. Quoiqu'il en soit, Ruth ne se voyait pas passer deux mois dans cette maison.

- - -

C'est encore sous le choc de cette nouvelle que Ruth regagna Poudlard, tout ses autres soucis loin d'elle. C'est un mouvement près d'elle près qui l'a ramena à la réalité. Un type bizarre de chez Serdaigle, vidait les poches de Scamander. Ruth le regarda faire, sans réagir mais déjà Amber intervenait. Faisant demi-tour, Ruth jeta un rapide coup d’œil dans la Grande Salle à la recherche d'une habituelle chevelure blonde, en vain. Abandonnant tout espoirs, Ruth gravit les marches de l'escalier, retournant se noyer dans ses pensées...

Serdaigle

Rebecca était de retour à Poudlard après ses vacances tumultueuses. Son humeur mêlé excitation et tristesse. En effet, elle était excitée à l’idée de revenir dans ce château prestigieux. Elle l’aimait beaucoup, notamment parce qu’il faisait d’elle quelqu’un d’exceptionnel mais également car Aldric Wyle sera là aussi. Elle n’était pas amoureuse de ce jeune homme, absolument pas d’ailleurs. Elle ne voulait simplement pas qu’il soit heureux avec une pauvre fille comme cette Gryffondor qui portait un nom si laid, si pauvre … Quand on entendait son nom, on devinait qu’elle n’appartenait pas au même monde que Rebecca. Enfin bref, elle était aussi triste d’avoir laissé les amis qu’elle s’était faite. En effet, la jeune fille avait passé d’excellentes vacances. Son père lui avait payé un voyage à Los Angeles. Une ville comme celle-ci état parfaite pour la jeune fille. Aucune obligation et des fêtes toutes les cinquante mètres. Elle s’était donc envolé, à la manière d’un moldu jusqu’à cette ville pleine de surprise. Elle y était allée en compagnie d’une amie de longue date qui avait bien voulu faire le voyage en sa compagnie. Elles avaient toutes deux résidaient dans un hôtel de luxe avec des employés très sympathiques et au petit soin de ses clientes. Les jeunes filles avaient plus vécu la nuit que la journée. En effet, ce qui intéressait Rebecca n’était pas d’allé visiter des stupides musées mas plutôt de se déhanchait au rythme de la musique des boites de nuits. Des vacances de rêves pour la jeune fille. En effet, elles avaient pu sortir tout les soirs puisque leurs parents ne les avaient pas accompagnés. Ainsi Rebecca s’était fait de nombreux amis dans ces lieux regorgeant de jeunes. Il n’y avait rien de mieux que d’être belle et de savoir danser pour décrocher les plus beaux garçons de la soirée. La jeune fille n’avait eu aucun mal à trouver ses proies, vu le nombre de magnifique spécimen qui s’y trouvait. Rebecca n’avait juste eu à se servir de ses atouts et l’affaire était dans le sac.

Spoiler:

La jeune fille avait passé un voyage plutôt agréable dans le Poudlard Express. A rai dire, elle n’avait pas vraiment vu le temps passé. Elle y avait quand même eut un moment assez comique. Une femme était venue lui proposer des sucreries. Vu la silhouette de Rebecca, il paraissait évident qu’elle ne s’empiffré pas de bonbons en tout genre. Maintenant qu’elle pénétrait dans le hall elle vit l’esprit frappeur s’amusé à balancer quelque chose de répugnant sur la préfète des Serpentard, Alice Von Gotha. Elle eut un petit rire. Cette pauvre fille était bien trop maigre. Peut-être lui avait-on fait une réflexion. Mais ce n’était pas une raison pour s’affamer à ce point. Rebecca délaissa cette fille pour s’attarder un moment sur les garçons présents. Elle en avait aperçu deux aussi beau l’un que l’autre. L’un était homosexuelle mais bon, il a seulement seize ans, on peut très bien le faire changer d’avis. L’autre était d’après les rumeurs avec Constance ou bien Athalie. Tout cela était bien confus. La jeune fille commença à monter les escaliers afin de rejoindre sa salle commune.

Serpentard-Killjoy

Le début du commencement. Pléonasme.

Athalie et Amber marchaient dans les couloirs, se dirigeant maintenant dans leur salle commune respectives.
Accordant un sourire complice à la gryffondor, elle se remémora ses vacances. Les plus belles de toutes.
De véritables vacances, pour Athalie, qui n’y avait jamais vraiment goûté. Avec un père absent, ainsi qu’une mère moldu, il faut dire que la Serpentarde n’avait pas eu accès à grand chose. Se souvenant soudain de l’existence de Lasz’, ainsi que les innombrables hiboux qu’il lui avait envoyé, lesquels elle n’avait même pas daigné ouvrir, elle secoua la tête pour chasser les mauvais moments, puis se reconcentra sur l’un des merveilleux souvenirs…

* Amber surgit de nul part, sautant sur le lit d’Athalie, la réveillant au passage.
Puis l’entrainant au salon, la mettant face à un jolie paquet.

- Joyeux noel Athalie ! S’exclama la rouge et or, avant de l’embrasser sur la joue. Merci d’avoir accepter de passer tes vacances chez nous, j’espère que ce cadeau te plaira.

Souriant, Athalie fixa Amber avec gratitude.
Jamais, elle n’avait rencontré de personnes aussi bienveillante.
Sans été presque surréaliste.
Sans même ouvrir le paquet, elle se tourna vers Amber, lui sautant littéralement au coup, la serrant dans ses bras.

- Merci à toi, Amber. Lui dit-elle sans même perdre son sourire. Je ne te remercierai jamais assez. Grâce à toi, j’ai passé les plus belles vacances de toute ma vie.

Se détachant ensuite de son étreinte, elle ouvrit le cadeau avec hâte, sur un dernier sourire à Amber.

Les plus belles vacances de toutes sa vie : c’était le mot. *

Revenant à la réalité, Athalie fronça les sourcils, apercevant Laszlo en compagnie de Ludwig.
Déglutissait difficilement, elle se rendit compte qu’elle ne l’avait pas revu depuis le jour qui précédait les vacances.

- Tu devrais peut-être lui parler… murmura Amber qui avait dû le remarquer également. Elle lui serra ensuite la main, comme pour l’encourager. Moi, je… Je vais monter déposer mes affaires avec Hermia ! On se revoit tout à l’heure.

Elle n'avait pas vraiment écouté. Mais les paroles lui revinrent immédiatement à la figure.

*Lui… hein ? Non !*

Hors de question qu’elle ne lui adresse ne serait-ce qu’un regard. Elle ne ferait pas la même erreur.

Fronçant les sourcils, elle s’apprêta à passer à coté de celui-ci pour rejoindre à son tour sa salle commune, mais Amber s’arrêta bien vite dans les marches.

Alors qu’elle se tourna, suivant le point de vue de la Gryffi, elle apperçut un jeune Serdaigle au visage d’ange, puis un autre. Au visage… sans commentaires. Il l’assena de mauvaises paroles, puis le fit expréssement tomber, le fouillant, puis faisant renverser un liquide sur son pauvre visage. Alors qu’elle, était stupéfaite, Amber avait deja eu le temps de réagir.

*Amber, non…*

Celle-ci se mit dans de beaux draps toute seule.

*Ne fais rien qui pourrait te nuire Amber, s'il te plait, tu ne connais pas assez ce Serdaigle pour le protéger comme ça, il sait se défendre tout seule, Amber... S'il te plait*

Elle le gifla. Athalie déglutit.

Il était clair que la rouge et or n'avait pas réflecit à ses actes. Ah les gruffis, et leur satané courage ! Athalie, qui était pourtant plutot sure d’elle, n’avait jamais osé s’approcher de cet infame Serdaigle. Il la répugnait assez comme ça. Et pourtant, alors qu'elle aurait dû laisser Amber se débrouiller, seule.. Prise d’un sudain acte de bravour, elle se planta devant elle, défiant le Serdaigle du regard, murmurant une phrase presque inaudible entre ses dents :

- Tu la touche, t’es mort.

Poufsouffle

Fin des vacances, début des cours. Cauchemar construit de toute pièce et bel et bien réel. Vacances atroces et traumatisantes, remplie de pensées néfastes et d'interrogations sans réponses, vacances tourmentées et sans réel amusement. Un avenir? Un futur? Ou le néant?
Summer venait de découvrir une nouvelle passion, celle de broyer du noir, encore et encore, sans jamais s'en lasser. Ironie prenait également le dessus mais surtout la méchanceté embrumait sa gentille personnalité passé. La confusion régnait également, et celle-ci resterait sans doute encore quelques temps au grand regret de Summer. Sa gentillesse était comme volatilisée, et les vacances n'avaient que fait la camoufler encore plus qu'elle ne l'était déjà.
Ces vacances, auraient du être passées dans la joie et la bonne humeur, chez son tuteur. Evènement tragique l'obligeait donc à rester cloîtrer à Poudlard, à rester seule et à se morfondre dans son coin, puis se défouler sur les autres.
Elle déambulait dans les couloirs de Poudlard avec une mine fatiguée et triste, bousculant quelques élèves au passage.
Elle songea alors aux évènements passés, qu'elle regrettait, car elle n'en avait pas assez profité.

Spoiler:

Cela suffisait, elle n'avait nul envie de se remémorer le reste. Cela lui fendait le coeur. Elle se dirigeait vers sa salle commune, afin de défaire ses valises lourdes et encombrantes.

Gryffondor

Hermia était revenue à Poudlard…Finie les vacances, Noël, les cadeaux et les grasses matinées dans son lit bien au chaud. Fini l’ambiance de famille… Bien sûr, elle était contente de revenir au château mais, ses vacances de Noël avaient été des plus merveilleuses surtout qu’Athalie était à la maison.

La Dia Capulet était rentrée à la maison. Elle avait crié de joie en voyant le château et avait carrément lâché ses valises pour courir vers la demeure et voir ses parents. Des bisous, des cris de joie et la présentation d’Athalie, des vacances qui se commençaient à merveille ! Un hiver inoubliable rempli de rires. Disons que ce que la rouge et or avait préféré était les batailles de boules de neiges, les anges dans la neige et tout ce qui passait avec, surtout regarder Amber ou Athalie avec la figure remplie de neige était tout aussi amusant. Vous seriez peut-être content si je vous disais que Hermia s’en était reçu une bonne vingtaine jusqu’à attraper un gros rhume, et bien oui, c’était ce qu’il s’était passé. Donc Hermia devait, après cet incident, sortir avec tout l’attirail pour l’hiver gants, manteaux, pull et tout l‘accompagnement mais malgré ce gros rhume ces vacances s‘étaient bien passées… Parfois elle jouait avec son chat laissant en amies Athalie et Amber pour ne pas les gêner.

Mais parlons plutôt du jour de Noël.
La Gryffondor s’était habillé très joliment pour cet évènement, elle était pressée de voir ses cadeaux et d’en donner surtout. Dévalant les escaliers comme une grosse folle elle avait sauté sur toute la petite famille ainsi qu’Athalie qu’elle prenait comme sa deuxième grande sœur. Disons que parfois quand Amber se moquait d’elle ou autre chose elle allait se réfugier derrière la Serpentard. Mais bon… parlons des cadeaux qu’elle avait offert ou reçu. Pour sa grande sœur, Amber, elle lui avait offert une aigue-marine taillée en forme d'étoile, elle était très belle et cela lui avait fait dépenser tout son argent de poche ainsi que les autres cadeaux. Celui qui lui avait coûté le plus cher était celui d’Athalie mais le prix nous importe point, ce qui importe c’est l’affection … ce qui vient du petit cœur de la rouge et or.

Mais revenons plutôt à Poudlard … même si les vacances avaient été merveilleuses il fallait revenir sur terre et bien revenir…

Tu devrais peut-être lui parler avait murmuré Amber. Moi, je… je vais monter déposer mes affaires avec Hermia ! On se revoit tout à l’heure!

La petite rouge et or n’avait pas tout compris. Parler à qui ? Mais peu importe, de toute façon Amber n’avait pas adressé la parole à Hermia mais à Athalie. Alors que la Gryffondor s’apprêtait à aller dans sa salle commune, une scène se passa devant ses petits yeux. Deux Serdaigles ! Un à terre qui se faisait recevoir un liquide… d’une couleur étrange sur la belle figure du pauvre bleu et bronze qui avait maintenant son visage magnifique salit par l’autre Serdaigle. Mais cessons les éloges… Parlons de ce qu’il se passait … la plus terrible erreur d’Amber dans sa vie était d’aller s’interposer entre les deux jeunes hommes. Hermia avait avalé difficilement sa salive, et si quelque chose arrivait à sa sœur? Petite comme elle est elle n’aurait rien put faire…

- Mais tu es fou ma parole ! Qu’Est-ce qui t’as pris de t’en prendre à lui comme ça ? Il ne t’as rien fait à ce que je sache ! Hurla Amber…

La grande sœur de la Gryffondor avait … giflé le jeune homme. Elle était dans de sales draps… elle allait sans doute regretter ce geste toute sa vie. Hermia fourra sa tête dans son écharpe qu’elle avait gardé à cause d’un mal de gorge, puis elle posa doucement ses affaires à terre. Athalie était partie elle aussi s’interposer disant des paroles que Hermia ne comprit pas tout de suite. Mais en voyant la scène et en faisant travailler ses oreilles et son cerveau, elle avait réussit à entendre quelque chose

- Tu la touche, t’es mort.

Hermia s'inquiétait, s'impatientait... sa petite bouche était cachée dans son écharpe laissant échapper quelques claquements de dents. Elle était stressée qu'allait-il se passer ? Elle regarda la scène… avec un petit espoir… elle espérait que Amber ou Athalie n’aient rien en revenant. S’interposer elle aussi ? Elle était peut-être à Gryffondor mais… sa grande sœur ne voudrait jamais qu’elle fasse cela ! C’était se suicider !

Invité

Les vacances étaient belles et bien terminées, ce qui n’était peut être pas plus mal pour Aldric. Ruth venait de faire là une erreur monumentale. Partir à Londres et le laisser seul à Poudlard. Mais quelle mauvaise idée ! Heureusement pour lui et surtout pour son bien être, Rebecca n'était pas restée à Poudlard, laissant ainsi les éventuelles catastrophes de côté. La présence de Ruth était donc accueillie à bras ouvert, ainsi, Aldric ne franchirait pas la barrière de bois. Néanmoins, il savait que ce n’était pas la fin de la guerre entres les deux jeunes filles. Ces vacances étaient on ne peut plus banales et sans grande action, au grand regret d’Aldric. S’ennuyant, il avait donc été contraint de faire ses devoirs ainsi que de porter compagnie à quelques malheureux élèves pleurnichant leurs parents, déçus de ne pas être rentrés. Il essayait en vain de leur expliquer que cela arriverait plus fréquemment, ce qui entraînait des pleurs de plus belle. Quelques soirs, la boisson et lui s’amusait, pour ainsi faire passer le temps. Si Ruth apprenait ceci, Aldric se ferait certainement remonter les bretelles, mais après tout, cette fois-ci, Aldric ne s’en était pas pris à Ruth. Conclusion, elle n’avait rien à dire sur son comportement.
La rentrée était donc là, avec toujours sur le dos la malheureuse disparition de Léna Taylor, dont nous n’avions toujours aucune nouvelle.
Les élèves grouillaient dans les couloirs, et Aldric lui se dirigeait vers là où bon lui semblait. Il aperçut alors au loin, Ruth montant les escaliers et Rebecca montant vers sa salle commune. Tout était si confus, il se dirigea vers sa salle commune.

Invité

Janvier venait d’arriver, et avec lui son haleine glacée qu’il répandait sur le château et ses environs. L’hiver était bien là, avec ses paillettes de givre et son air frigorifiant. Violette était parcourue de violents frissons, tandis qu’elle se dirigeait vers le grand hall de Poudlard, où tous les élèves s’étaient amassés, diffusant autour d’eux une agréable chaleur humaine. Ainsi, les vacances étaient bel et bien terminées, et il fallait à présent retourner dans le vieux château, et y retrouver tous les cours qui y étaient dispensés. Étrangement, le Serpentard se sentait à la fois heureuse et triste que ces deux semaines de congés aient pris fin. Malgré la présence de l’acariâtre Susan, ces vacances avaient été merveilleuses. Violette avait enfin retrouvé ses frères et sœurs, avec qui elle s’entendait parfaitement bien –sauf avec l’ainée, bien entendu, qui était de plus sa tutrice légale- et avait pu oublier, durant ces deux semaines, l’angoisse oppressante que lui inspiraient les derniers événements qui s’étaient déroulés à Poudlard. Curieusement, l’arrivé des Mangemorts à Poudlard et les conséquences qui en avaient découlé n’avaient pas été grandement relaté dans les journaux. Ce qui avait très certainement évité que nombre de parents, terrorisés, interdisent à leurs enfants de retourner à Poudlard. L’avantage de Susan, c’est que jamais elle n’avait semblait se soucier de bien-être et de la sécurité de Violette.

Mais justement, Susan était l’ombre au tableau. Celle qui faisait que la rouquine ressentait un intense plaisir à retrouver la monotonie des cours, et certains de ses professeurs dont elle se serait volontiers passée. Son visage hautain et sans cesse moqueur, son sourire triomphant et ses éclats de rire ravis. Vraiment, même si elle s’était montrée très affectueuse durant son enfance, Susan, depuis le décès de son père, avait acquit un regard dur et froid, tandis qu’elle devenait plus distante et altière. Elle ne voulait offrir son affection et son amour à personne, s’estimant trop importante pour ceux qui l’entouraient. Devenue la chef de la famille Lascour, elle l’avait dirigé avec une telle rudesse qu’il n’était pas rare, qu’Ethan, le benjamin de la famille, se réfugie en pleurs dans les bras de ses ainés lorsqu’ils partaient à Poudlard. Heureusement pour lui, il n’avait qu’un an de moins que Violette, et n’avait donc eu qu’une année –bien trop longue à son gout- à vivre seul avec celle qui avait fini par le terroriser.

Lors de l’arrivé du Poudlard Express à la gare de King’s Cross, Violette avait attendu son frère sur le quai, puis tous deux avaient traversé la barrière qui séparait le côté sorcier du côté Moldu. Quelle ne fut pas leur joie en voyant que les y attendaient tous leur frères et sœurs, sauf la seule qu’ils auraient souhaité faire disparaitre de leur vie. Elle s’était absentée pour toute la journée, et ne reviendrait qu’à la tombé de le nuit, avait annoncé Kieran, l’un des triplés. Où était-elle allée ? Aucune idée. Certainement pas chez un fiancé. Quoique. Peut-être avait-elle trouvé aussi sournois qu’elle, sait-on jamais.

Il neigeait. Le toit était recouvert d’un épais manteau blanc, et tous s’enfonçaient profondément dans la poudreuse à chacun de leur pas. Un feu brulait dans la cheminée, et une agréable chaleur se répandait dans le salon, cossu et accueillant. Puis était venu Noël. Merveilleuse fête au parfum d’enfance. Souvenirs heureux remontant à l’esprit des Lascour. Ambiance chaleureuse, doux éclats de rire. Cela faisait bien longtemps que Violette ne s’était pas sentie aussi bien. Il lui semblait que tous ses soucis s’étaient envolés, pour laisser place à une euphorie au gout sucré. Même les remarques acerbes de Susan ne parvenaient pas à l’atteindre. Même la joie inquiétante qu’elle montrait lorsque Violette et Ethan relataient ce qui s’était passé avec les Mangemorts la faisait à peine frissonner. Non, honnêtement, elle aurait pu sembler supportable si seulement elle ne s’était pas sentie obligée, à nouveau, de faire l’apologie de la Magie noire et des avantages qu’elle apportait. Elle parlait des forces du mal avec un ton presqu’amoureux, mais Violette n’osait pas montrer à quel point cela l’effrayait.

Les jours passèrent. Bien trop rapidement. Il semblait à Violette que cela ne faisait que trois jours qu’elle était en vacances que déjà, celles-ci prirent fin. Brusquement. Le matin du départ, elle fut prise d’une tendre mélancolie, qui s’amplifia au moment de remonter dans le Poudlard Express. Mais elle devait rester forte, et prit une grande bouffée d’air pour ne pas paraitre trop faible aux yeux des autres. Songeant avec un sourire ironique qu’elle n’aurait plus à supporter Susan jusqu’aux prochaines vacances, elle empoigna sa valise, et, avec un geste de la main à Ethan, s’en fut à la recherche d’un compartiment. Le trajet passa rapidement, et Violette regarda défiler le paysage, un parfum de nostalgie flottant autour d’elle.

Poussant la lourde porte d’entrée, Violette pénétra dans le hall et fut assourdie par le vacarme qui y régnait. Tous les élèves y étaient réunis, s’y racontaient leurs vacances, y plaisantaient bruyamment. Jouant des coudes pour atteindre les escaliers menant au château, et donc à sa salle commune, Violette avisa deux élèves qui semblaient sur le point de sa battre. Parmi eux, la Gryffondor des escaliers. Si elle lui avait donné son nom, Violette ne s’en souvenait plus. Quoiqu’il en soit, Violette n’aurait jamais cru que la Gryffondor soit du genre bagarreur.

Et, la curiosité la poussant à aller s’informer des causes de ce raffut, ne songeant même pas aux menus ennuis qu’elle risquait de s’attirer, Violette s’approcha des jeunes gens. Elle n’était pas la seule. En effet, elle reconnut sans problème la petite amie –ou ex, elle ne savait pas vraiment ce qui s’était passé durant la bal- de Laszlò Tudor. Celle-ci faisait face, une expression de défi sur le visage, à un sorcier qui semblait singulièrement dément.
-Tu la touche, t’es mort, siffla la Serpentard entre ses dents.

Restant légèrement en retrait, Violette sorti sa baguette. Elle ne comptait pas s’en servir, mais craignait qu’une véritable bagarre éclate. Même si elle n’oserait certainement pas s’en servir pour attaquer, elle pourrait toujours tenter de défendre les deux jeunes filles. Elle s’était dit à maintes reprises que la Gryffondor semblait plutôt sympathique, et la Serpentard n’avait pas l’air antipathique, bien au contraire. Alors que le déséquilibré à qui elles s’opposaient, lui…
-Qu’est-ce qu’il se passe ? souffla-t-elle avant d’avoir pu s’en empêcher, son regard fixé sur un garçon au visage de chérubin, l’air proprement effrayé, qui se tenait au sol.

La main avec laquelle elle tenait sa baguette, le cœur battant à tout rompre, Violette attendait, ne pouvant s’empêcher de penser qu’il lui faudrait vraiment cesser de se mêler de tout ce qui ne la regardait pas, en particulier quand ces affaires risquaient de lui apporter des ennuis.

Mais on ne pouvait pas se changer, n’est-ce-pas ?

Gryffondor

Aaron se tenait adossait à la porte de la Grande Salle, avec des amis fidèles, regardant la foule d'élève revenant des vacances.
Pour ça part, le Gryffondor était resté à Poudlard, profitant de sa dernière année. Les premiers jours furent plutôt mouvement, l'article du TdP étant encore dans les esprits mais les choses se calmèrent vite, l'Anglais ayant mis les points sur les i.
Vacances plutôt agréable, ayant passer le plus clair de son temps hors Poudlard, ayant avec ses amis, trouvait un passage pour se rendre à Pré-au-Lard sans être vu et faisant des fêtes presque toute les nuits dans les Cuisines (quitte à se faire surprendre!).
Peeves venait de faire son apparition. Autant d'élève réunie en seul endroit ne pouvait que lui faire plaisir. Sa première victime fut Alice Von-Gotha. Aaron se contenta de faire la moue tandis que les autres se marraient.

-Bah alors, Lewis? L'amour te fait perdre le sens de l'humour? demanda l'un d'eux en cherchant Aaron délibérément.

-Tais toi Pat. Je pense juste que Peeves manque d’originalité, c'est tout.

-Dit donc, intervint un autre, c'est pas ta tite copine qu'on voit là bas avec Tudor?

Aaron leva les yeux au ciel tandis que les rires reprenaient. Qu'est ce qu'ils pouvaient être exaspérant défois! Le Gryffondor du attendre qu'un groupe d'élèves de 4eme passe pour pouvoir les deux jeunes hommes. En effet, Ludwig se tenait une fois de plus en compagnie de Las.

-Et alors? Qu'est ce que tu veux que ça me fasse?

-Bah à ta place, je serais jaloux!

Aaron éclata de rire. Jaloux? Lui? ... Oui. Bizarrement, il était jaloux. Et il ne savait pas pourquoi. D'habitude, il s'en fichait qu'on le fasse cocu, larguant proprement la personne l'ayant trahis -même si le plus souvent, c'était lui qui tromper- mais là, les choses étaient différentes. Au cours des vacances, il en avait appris plus sur ce qu'il s'était passé durant la soirée. Il n'en voulait pas vraiment au Bulgare. Il avait eu l'avantage d'être ivre et puis, Aaron savait que son compagnon ne supportait pas Athalie alors...
Mais d'un côté, il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Méfiant, il regardait les deux jeunes hommes de travers.
Le dénommé Pat et le reste du groupe échangèrent des coups regards puis des sourires mauvais apparurent sur leurs lèvres.

-T'es au courant? Il parait que Tudor n'est plus avec Duchâteau! Enfin, ça c'est la rumeur qui circule, commença Pat en parlant assez fort pour être entendu de tous, et surtout du principal intéressé et du Bulgare.

-Ouais, je sais! Moi, jdis, elle a mal choisi son mec. Perso, elle aurait du prendre Lewis. Surtout quand il l'avait invité à venir avec lui au Bal!!

-Kwwaaa!!!??? s'étrangla Aaron mais il n'eut le temps d'intervenir que déjà les choses continuaient.

-Allez, le nie pas Aaron, t'en pince pour la belle blonde de Serpentard?! Puis, au moins, elle, elle te fera pas cocu!

-Et puis, la fille n'a pas était très maligne pour sortir avec Tudor. Un mec qui change de conquête comme de chemise, franchement! Cela dit, Tudor n'a pas l'air d'une flèche non plus... J'espère pour toi que ton Bulgare aura meilleur gout que la Serpentarde!

-Vous allez vous la... mais on l'interrompis de nouveau, Pat lui mettant la main devant la bouche pour le faire taire.

-Lewiiiiiis aime Duchâteau ♪ ♪ PEEVES!!!

-Putain! Vous allez vous la fermez oui? Vous n'avez donc rien à d'autre à faire que de racontez des conneries?

-Et bien, pas vraiment tu vois! Tu vas comme même me dire que tu préfères Schwartz?

Aaron se tut, regardant son ami de haut. Ahuris, Pat se recula.

-J'hallucine! Alors c'est du sérieux? HE LES MECS!! Lewis s'est enfin ranger!!

-J'abandonne ça sert à rien de vous faire entendre raison. Racontez ce que vous voulez, je m'en fous.

Aaron se réinstalla contre la porte, espérant que Ludwig n'est rien entendu. Et puis, au pire, il s'en fichait. Par contre, le Gryffondor ne comprenait pas ce qui avait pousser ses condisciples à sortir ses phrases?!

Serdaigle-Killjoy

Une grande Gryffondor à l'air attardé se précipita sur la victime favorite de Léopold en lui essuyant le visage. Le garçon ricana méchamment. Cette maison de soi-disant courageux ne comportait en fait que de pathétiques ersatz de chevaliers avides de reconnaissance, à son avis...

La Gryffy se releva, son visage déformé par la colère - *Elle est moins moche comme ça !* - et leva sa main dans ce qui semblait être un réflexe... Avant de la faire claquer sur sa joue. Durant pointa brusquement sa baguette sur elle, les traits déformés par la rage - bien qu'il sentait une pointe de jubilation sadique commencer à poindre en lui.

- Mais tu es fou ma parole ! Qu'est-ce qui t'a pris de t'en prendre à lui comme ça ? Il ne t'a rien fait à ce que je sache !

*Si. Il existe, il est stupide, il est faible, et je peux lui racketter sa drogue [XD].*

Un instant d'hésitation fut perceptible dans son regard, avant qu'elle ne reprenne son masque de colère. Un large sourire malsain étirait les lèvres de Léopold, d'autant que des spectateurs commençaient à affluer autour d'eux - autant faire du mal à cette grande idiote avant de se faire casser la figure par un batteur de sa maison... Alors qu'il s'apprêtait à lui faire subir un sortilège humiliant consistant à vomir des molusques, une blonde de Serpentard se planta devant elle.

- Tu la touches, t'es mort.

Une rouquine, baguette brandie, se joignit au groupe. Plus le temps de réfléchir, il fallait appliquer la vengeance au plus tôt...

- Conjunctiva ! Lança-t-il en direction de la grande rousse.

Un sort étrangement peu... Méchant, pour le Serdaigle, mais néanmoins une protection face à un éventuel mauvais sort - avant de tourner de nouveau sa baguette vers la blonde, qu'il saisit par les cheveux dans un geste étonnamment rapide, en lui plaçant sa baguette sous la gorge.

- Crache-Limaces ! lança-t-il de sa voix désagréable, avant de la projeter à terre par la tignasse, se désintéressant de son sort pour se retrouver face à la Gryffondor, baguette pointée droit sur elle, le visage tordu par la joie d'être mauvais. Et toi, stupide véracrasse croisé moldu, ça te plairait de voir des furoncles se mêler à ton acné ?...

Gryffondor-Killjoy

Fou furieux, le Serdaigle pointa sa baguette sur Amber, qui n'en attendait pas moins de lui. Son cœur battait déjà à tout rompre, le sourire malsain qu'il arborait ne présageait rien de bon... Elle s'apprêtait à sortir sa baguette à son tour quand...

- Tu la touches, t'es mort.

Amber écarquilla les yeux, Athalie était postée devant elle face au Serdaigle fou. Elle se demandait pourquoi elle était là et pas avec Lazslò. La dernière chose qu'elle voulait c'était bien que ce taré ne fasse pas de mal à son amie. Amber se mit à serrer encore plus fort sa baguette, puis jeta un petit coup d'oeil derrière elle en même temps, Hermia restait en retrait, tant mieux. Il ne fallait surtout pas qu'il lui arrive quelque chose à elle aussi.

-Qu’est-ce qu’il se passe ?

Cette voix... Amber la reconnut tout de suite, il manquait plus que ça, Violette. Ce n'était pas du tout le moment pour arriver incognito et demander ce qu'il se passait d'un ton aussi innocent! Elle aussi avait déjà sa baguette à la main. Mais la rouge et or ne voulait pas qu'elle s'en mêle également, sinon elle risquait de se faire jeter un sort de la part de jeune homme qui devait être maintenant dans une rage folle...

- Conjunctiva ! Lança-t-il soudainement en direction de la Serpentard rousse.

Après quoi il se retourna vers Athalie, Amber le regardait avec effroi qu'allait-il lui faire ?

- Crache-Limaces ! lâcha-t-il de sa voix hargneuse en la prenant par les cheveux, puis en la projetant au sol brutalement.

- Athalie !!! haleta la rouge et or voulant se baisser pour la secourir mais le Serdaigle l'arrêta dans son élan, baguette pointer droit sur elle. Le visage crispé par la colère mêlée par une espèce de jubilation de pouvoir faire du mal autour de lui.

- Et toi, stupide véracrasse croisé moldu, ça te plairait de voir des furoncles se mêler à ton acné ?...

Malheur, Ô malheur ! Amber venait enfin de réaliser qu'elle venait de se confronter à un idiot insociable et enragé. Aiguillonnée par une fureur qui se faisait de plus en plus forte, elle pointa à son tour sa baguette sur lui. D'abord Lorcan, puis Violette, et maintenant Athalie. Encore heureux qu'il n'avait pas touché à sa soeur, sinon elle l'aurai tué si elle le pouvait.

- Ça tu vas me le payer sombre imbécile ! Blocang! vociféra Amber nettement et durement.

Prise d'une immense bouffée de haine, elle le prit par le col de son vêtement, un regard vorace faisait briller ses yeux ambres, son comportement était complètement à l’opposé des manières nobles et délicates qu’elle arborait jusque-là. Et tout en lui murmurant à l'oreille, elle continua, sa baguette pointée sur son cou:

- Et si c'était moi qui te faisait gouter à ce sortilège sur ton doux visage d'hybride? Furunculus !! lança-t-elle sans attendre.

Amber avait maintenant le visage calme et froid, plus une once de gentillesse transparaissait sur elle. Le Serdaigle l'avait poussé à bout, et lui avait fait sortir ce côté noir, qu'elle détestait, mais qu'elle avait toujours lorsque l'on touchait aux personnes à qui elle tenait énormément.

- Tu me répugnes...

Invité

Ludwig n'attendait pas vraiment la réponse de Laszlò, il lui avait retourné la question uniquement par politesse et par habitude. Cependant une conversation tenue un peu trop fort attira l'attention du Bulgare et d'autres élèves.

- T'es au courant ? Il parait que Tudor n'est plus avec Duchâteau ! Enfin, ça c'est la rumeur qui circule...

- Ouais, je sais ! Moi, j'dis, elle a mal choisis son mec. Perso', elle aurait du prendre Lewis. Surtout quand il l'avait invité à venir avec lui au Bal !!!

Ludwig observa d'un regard froid les deux Gryffondors à l'allure plutôt stupide débattre sur ce sujet. Il ignorait le fait que Laszlò ne soit plus avec Athalie et se fichait des histoires de coeur de la jeune fille, mais, si Aaron était impliqué dans une de ses histoires, cela changeait tout.

- Allez, le nie pas Aaron, t'en pinces pour la belle blonde de Serpentard ?! Puis, au moins, elle, elle te fera pas cocu !

Athalie plaisait à Aaron...? C'était fort possible. Ludwig se souvint que, la première fois qu'il l'avait vu, le Gryffondor avait fait la cour à Athalie. Ce que les deux élèves braillards déblatteraient n'était peut-être pas complètement faux...

- Et puis, la fille n'a pas était très maligne pour sortir avec Tudor. Un mec qui change de conquête comme de chemise, franchement ! Cela dit, Tudor n'a pas l'air d'une flèche non plus... J'espère pour toi que ton Bulgare aura meilleur gout que la Serpentarde.

- Lewiiiiiis aime Duchâteau ♪ ♪ PEEVES !!! cria l'un d'eux esperant que le fantôme reprenne cette information et la crie dans le château entier.

Ludwig remarqua ensuite Aaron qui tentait vainement de se défendre, mais apperemment ses camarades avaient de bons arguments.

- Tu vas pas quand même me dire que tu préfères Schwartz ?!

Le principal interessé ne répondit rien. Il regrettait peut-être ? Le Serdaigle interprêta ce silence comme une gêne. Après tout Aaron avait dû réfléchir pendant les vacances et s'était peut-être fait influencer. C'était le genre de garçon à faire très attention à sa réputation...
D'autres phrases se dirent mais Ludwig n'y prêta plus attention, se doutant qu'elles devaient porter sur le même sujet. Il se pinça l'arrête du nez avec son pouce et son index et ferma quelques secondes les yeux. Il était encore fatigué de son voyage mais son geste pouvait passer aussi pour un geste d'exaspération.

- Huum...Ouais, et donc, t'es avec Constance là ? demanda-t-il pour changer de sujet, il venait juste de se souvenir l'avoir vu embrasser la préfète des Serdaigles. Il avait surement dû laisser tomber Athalie pour elle.

Serpentard-Killjoy

- Ah, euh... Ouais, ouais ! Et toi ?

Le Serdaigle avait l'air ailleurs. La fatigue, sans doute... Il allait répondre, mais l'arrivée d'Athalie dans le hall fit mourir ses mots dans sa gorge, réduisant son "Ouais, c'était cool" à un murmure sans sens... Avant que sa tête soit attirée vers un groupe de Gryffys peu discrets - parmi lesquels se trouvait l'actuel petit ami de Ludwig.

- T'es au courant ? Il paraît que Tudor n'est plus avec Duchâteau ! Enfin, ça c'est la rumeur qui circule...

*Quoi ?!*

D'un certain point de vue, ça expliquait les hiboux sans réponse... Mais QUAND s'étaient-ils séparés, au juste ? Le Serpy était perdu.

- Ouais je sais ! Moi j'dis, elle a mal choisi son mec. Perso', elle aurait du prendre Lewis. Surtout quand il l'avait invité à venir avec lui au bal !!!

*Re-quoi ?!?*

Lasz' fixait à présent Lewis d'un regard froid. Evidemment... Rival en toute circonstance, n'est-ce pas ? Et s'il avait monté un coup pour le séparer d'Athalie pendant les vacances... En colère, il détourna la tête, ne souhaitant pas en entendre davantage... juste à temps pour voir Amber, l'amie d'Athalie, mettre une gifle monumentale à Durant-le-répugnant. Son attention revient sur Ludwig, qui avait l'air profondément agacé par le discours des potes de son petit-ami.

- Huum... Ouais, et donc, t'es avec Constance, là ?

- QUOI ? Réagit Lasz', les yeux écarquillés dans une expression stupéfaite - avant de baisser le ton de sa voix, conscient des regards qui s'étaient tournés vers eux. D'où tu tiens ça ?... Déjà que je ne sais pas d'où sortent ces rumeurs de rupture sur Athalie et moi...

Invité

- QUOI ? S'exclama Laszlò tout en écarquillant les yeux. Cette nouvelle, bien qu'elle l'eût concerné directement, semblait tout bonnement l'étonner.
Il continua en baissant la voix, évitant qui les oreilles qui trainaient par là l'entendent :
- D'où tu tiens ça ?... Déjà que je ne sais pas d'où sortent ces rumeurs de rupture sur Athalie et moi...

Ludwig arqua un sourcil, perplexe de cette réponse. Soit le Serpentard avait subi un sortilège dont le but était d’effacer sa mémoire ou soit un autre garçon -ou fille !- avait prit son apparence grâce au ploynectar pour faire exploser le couple. La deuxième théorie était assez plausible puisque plus d'une fille aurait pu, par jalousie, élaborer cette machination.
...La principale suspecte était Constance, bien que Ludwig en savait assez sur elle pour savoir que ceci n'était pas son genre.

- La dernière matinée avant les vacances t'as embrassé Constance dans la Grande Salle..., répondit simplement Ludwig.
Sur le coup beaucoup on cru que tu t'étais remis avec elle, et, dans le train on m'a dit que tu avais imploré Constance de te pardonner d'être sorti avec Athalie.
Tu t'en souviens plus...? s'enquit le Bulgare [Qui écoute les rumeurs ! xD] qui trouvait cette amnésie très étrange.

Invité

Rosie avait passé d’excellentes vacances avec des amies moldus,
elle était contente de pouvoir passer enfin un moment normal. C’est avec un
pincement au cœur qu’elle arriva à la porte du château, elle commença à gravir
les marches quand elle se rappela les merveilleux repas qu’elle avait mangés
aux fils des soirs , aux magnifiques cadeaux qu’elle avait eu et qu’elle avait
offerts . Elle n’avait pas travaillé la magie pendant tout ce temps car elle n’avait
pas envie .En grimpant les marches, elle trébucha pour reprendre ses bonnes
habitudes et tomba. Elle se ramassa comme une crêpe sur la marche, elle s’était
égratignée au dessous de l’œil et le sang commençait à couler. Elle ramassa
vite fait ses affaires et repris son assertion des marches, elle ne voulait
voir personne et surtout pas ses amies, elle voulait être seule …. La blessure qu'elle s’était faite au visage commencée a la piquer mais elle pouvait bien supporter ça pendant quelques temps . Elle vit
plusieurs personnes qu’elle connaissait mais elle baissa la tête et fonça droit
devant elle en ne faisant pas attention ou elle allait ....

Invité

Leonora ne décolérait pas. Comment ses parents avaient-ils pu lui faire ça ? Elle avait été très contente de revoir ses grands-parents et toute sa famille pour Noël, mais l'obliger à louper l'évènement de l'année, le Bal de Noël, c'était vraiment trop ! Elle qui avait attendu ça depuis des mois ! Sa belle robe, achetée pour rien ! Et la cerise sur le gâteau, elle avait loupé l'attaque des Mangenorts ! Cet évènement ne lui faisait pas plaisir, loin de là, mais c'était tellement excitant ! Au lieu de vivre une palpitante aventure, elle avait dû s'occuper de sa peste de cousine pendant 2 semaines !

Tirant rageusement sur le bandoulière de son sac, elle monta quelques marches du grand escalier, espérant ainsi pouvoir apercevoir ses amis dans la foule. Elle s'apprêtait à redescendre pour rejoindre sa salle commune quand elle rentra dans quelqu'un. Elle allait déverser sa colère sur le pauvre innocent quand elle vit que celui-ci était en réalité une petite rousse, qu'elle se souvenait avoir déjà vu mais sans plus, et qu'elle était blessée.

-Oh par Merlin, ça va ?? Oh mais non, ça ne peut pas aller.

Reprenant son rôle de gentille petite Poufsouffle, elle prit gentiment la jeune fille par le bras et la tira (peut-être un peu moins gentiment).

-Allez viens, je t'emmènes à l'infirmerie.

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Retour des vacances

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