Pseudo (Prénom-Nom) : William Cooper
Age RPG : 19 ans
Statut de sang (Sang pur ; Sang mêlé ; Né moldu) : Sang mêlé
Baguette magique : bois d’if, crin d’Abraxan, 31,7 cm
Description physique du sorcier (minimum dix lignes) :
Grand, près d’un mètre quatre-vingt-cinq. Mince. Il a la particularité d’avoir les jambes longues, et plutôt maigres. Mais ayant toujours entretenu sa musculature supérieure (il ne fait jamais bon être faible, dans certains milieux…) son torse et ses bras se contentent de l’adjectif mince. En parlant de ses bras, il ne fait pas bon y attarder le regard : veines sombres, gonflées et dures, cicatrices et impacts laissés par des piqures pas nettes et pas toujours désinfectées (vous en saurez plus dans la partie histoire). En ce qui concerne son visage… disons que l’on reconnait sous ses traits qu’il a été mignon, plus jeune. Une tête ovale, un nez fin, des cheveux noirs (coupés par les soins de sa petite sœur de huit ans, d’où leur arrangement approximatif), des yeux bleus délavés. Une bouche déformée par d’anciennes bagarres, des yeux aux cernes profondément ancrés, le regard toujours brumeux. Détails particuliers relatifs à son corps : il porte plusieurs tatouages, un représentant une paire de menottes sur le cou, d’autres colorés sur les bras, et le mot « FICTION » lui traverse le torse. En dehors des cours, il arbore un piercing à la lèvre inférieure. Outre ces détails purement physiques, parlons de l’image qu’il renvoie (vestimentairement parlant, j’entends). Son look est purement destroy. D’ailleurs, la première chose qu’il fit après avoir enfilé son uniforme fut de déchirer les genoux de son pantalon. Disons qu’il assume la pauvreté de sa famille au point de l’exacerber. En dehors des cours, il traine en vieux jeans déchirés, t-shirts à messages moldus, et vieilles fringues de récup’ dont il a tendance à aggraver l’état, par principe. Son image générale est cool, alternative, planante.
Description du caractère (minimum dix lignes) :
Je le répète, il est cool. Même sans toutes les petites pilules, potions et autres fumées qu’il s’envoie toute la journée. Il ne se prend pas la tête, jamais. Il n’éprouvera jamais d’animosité à l’égard de qui que ce soit, à moins que ce soit le but de la personne en question. D’un autre côté, si tout le monde est son pote, il n’est pour personne ce que l’on pourrait qualifier d’ « ami », car trop détaché des réalités (et ne souhaitant pas s’impliquer vraiment dans une relation, quelle qu’elle soit). Mais cela ne l’empêche pas d’être altruiste, de partager la joie des autres et de chercher à remonter le moral de ceux qui en auraient besoin. Le même problème se pose avec les filles : il les accueillera toutes à bras ouverts, sans en considérer une seule comme la sienne. Socialement indépendant, bien qu’il ait du mal à supporter la solitude, pharmaceutiquement dépendant, bien qu’il cherche à décrocher.
Pour le reste, il suit ses instincts, ou ce qu’il prend pour ses instincts. Son passé obscur lui a donné une grande force morale. C’est d’ailleurs cette détermination, cette volonté infaillible qui l’a poussé à reprendre ses études, à devenir quelqu’un, et à s’arracher aux paradis artificiels qui lui rongeaient sa jeunesse.
Famille et son histoire, Enfance (je me permets de regrouper) :
Mère sorcière née-moldue, plus proche des moldus que des sorciers, d’ailleurs. Après ses études assez peu concluantes à Poudlard, elle s’invente un bac (Ah ! la magie, l’administration et les sortilèges de confusion…) et part en fac de droit, où elle ne réussit pas mieux. Elle finit serveuse au KFC, quand elle pense à y aller (à croire que la consommation de cannabis a accéléré son futur Alzheimer). Père moldu, garagiste non déclaré, grand consommateur d’ecstasy. Un couple non marié qui ne durera pas longtemps : le temps de mettre au point deux fils à trois ans de différence, Jared et William. Sans laisser totalement le temps à ce dernier de sortir, d’ailleurs. Les deux gosses sont élevés dans un studio enfumé de Tottenham, par une mère laxiste et blasée. Ils ne verront leurs pères que quelques fois par mois, en coup de vent. Il les aime, bien sûr. Mais à petite dose, car les enfants en général lui tapent sur le système.
Jared a pris du père : il est moldu, et tournera mal dans les écoles de son quartier. A l’heure d’aujourd’hui, il a 22 ans, est au chômage, est alcoolique, est hooligan et donne un sens à sa vie dans des bagarres rangées à coup de batte.
William a pris de la mère : il est sorcier, et tournera mal… Par la suite. Ses démonstrations de magie instinctive furent assez rares, la plus spectaculaire est le déverrouillage de sa porte d’entrée, un jour où il avait oublié ses clés. A 11 ans, alors qu’une petite sœur (Erin) sortie d’on ne sait où voit le jour, il découvre le monde propret de Poudlard, si différent de son univers, et rentre à chaque vacances dans son quartier pour revoir son frère. Oui, car les deux garçons sont très proches. L’été entre sa quatrième et sa cinquième année, il découvre la « médecine douce », et commence à planer, vraiment. L’été entre sa cinquième et sa sixième année, il découvre les pilules « ecstatiques », et les mélanges excitant/somnifère. L’été entre sa sixième et sa septième année… En réalité, cet été dure deux années complètes. Il préfère trainer les pubs et clubs alternatifs plutôt que de foncer dans le tas avec son hooligan de frère, et se lie avec un groupe de jeunes paumés/éclatés à son image. Qui finissent par s’éclater le nez à la poudre. Puis les bras à la seringue. Puis le cerveau, car sans désintoxication l’héroïne est de ce groupe de drogues dure dont on ne peut se passer. Deux ans à oublier le temps, à oublier qui l’on est, à courir après le moindre gramme et à vendre son corps à des homosexuels aux lubies étranges, à se battre comme un chacal pour une part de paradis artificiel.
Comment en est-il revenu ? En tombant par hasard sur son grand frère, qui lui cassa la figure proprement (ou pas) pour lui remettre les idées en place.
Et c’est donc avec deux années de retard qu’il suit son année d’ASPICS à Poudlard.
Test RP (Je me permets de prendre un sujet libre) :
Décor : un une pièce miteux de Tottenham.
Il refermait un vieux sac de sport king-size, au contenu pour le moins atypique : livres, parchemin, encre, plumes, nécessaire à potion. Des vêtements moldus, bien sûr… Les capes et chapeaux pointus n’avaient jamais trouvé grâce à ses yeux. Lui-même était vêtu de son uniforme, qui après deux ans était un peu trop large. Se saisissant d’un couteau de cuisine, il transperça les genoux de son pantalon noir, ce qui provoqua un ricanement guttural de la part de son frère, Jared. Il leva un regard piteux vers ce dernier.
Arrêt sur image, attardons nous sur son visage : cireux, portant les marques d’une jaunisse récente, cocard sur la joue gauche, énormes cernes sous les yeux. Un coup d’œil suffit à se rendre compte que le garçon est mal en point.
Reprise de la séquence : il leva un regard piteux vers son frère.
- C’est toi qui as choisi, Will. Et non, je te garderais pas avec moi.
Le monde qu’il venait de quitter était à peine plus dangereux que celui dans lequel baignait son frère. Plus addictif, sans doute. Et retrouver le monde sorcier lui était apparu comme la meilleure solution pour se désintoxiquer durablement. Il se leva donc, donnant une accolade à son frère.
- Embrasse Erin pour moi.
Puis il prit son sac, et transplana.
Non, il n’avait pas son permis. Mais il ne faisait pas sa rentrée en même temps que les autres, et aucun train n’allait être mis à sa disposition…
Le froid de Pré-au-Lard faillit lui provoquer un choc thermique. Un instant, il fut tenté de retourner d’où il venait, mais sa détermination fut plus forte que la facilité, et il se dirigea vers Poudlard, vers le bureau de la directrice, qui lui avait donné le mot de passe par hibou : « rictusempra ».
Il frappa et une voix douce lui indiqua d’entrer. Il entra, la salua, s’avança jusqu’à la chaise trônant devant son bureau, et posa son sac à ses pieds. Il lui adressa le même regard piteux qu’à son frère, quelques dizaines de minutes avant.
- Monsieur Cooper, c’est une courageuse initiative que vous avez prise.
Il tenta un sourire timide. La directrice ne lui rendit pas. Son air était sérieux, solennel.
- Je pense pouvoir vous aider en vous réintégrant à notre école, cependant… Vous devrez oublier vos anciennes erreurs. Je vous aurais d’ailleurs particulièrement à l’œil… Dans le seul but de vous aider, bien entendu.
Elle devait certainement chercher à protéger les autres. C’était compréhensible : son passé ne faisait pas de lui quelqu’un de particulièrement fiable.
- Je vous souhaite un bon retour parmi nous. Un lit vous attend dans votre dortoir…
- Merci…
Il reprit son vieux sac, retrouvant ses anciennes habitudes, sa salle commune, son dortoir. Il allait devoir se lier à d’autres élèves que ses anciens colocataires, mais ça ne l’inquiétait pas. Sans prendre le temps de défaire son sac, William s’installa sur le lit qu’on lui avait réservé en s’allumant un joint que son frère lui avait filé pour la route.
En espérant que tu t'y plaises