Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 McBlake Institute

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Pandora Murdoc
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MessageSujet: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyVen 24 Aoû - 8:49

Moulures, murs de velours rouge, sol à damier… On avait du mal à croire que Rafael McBlake serait capable d’être aussi clairvoyant dans le style et la déco victoriens de sa maison de pince. Sans doute parce qu’il ne s’en était pas chargé lui-même, certes…
Pandora y était enfermée depuis deux ou trois semaines, seulement. L’une des plus anciennes, Nini, l’avait prise sous son aile pour lui enseigner les tenants et aboutissants du métier. Elle était très bavarde, connaissait tout le monde, et l’avait même mise en garde contre des filles qui pourraient lui poser problème… Comme par exemple cette garce de Framboise, nommée ainsi à cause de ses formes pulpeuses, qui était l’exemple type de fille jalouse à vouloir être privilégiée par rapport aux autres. Aussi voyait-elle d’un sale œil la rouquine, qui n’avait pas fait son quota de trottoir froid avant d’être admise dans la Maison – communément surnommée « l’île aux pénis » – et qui avait un surnom plutôt flatteur, à son goût. Fort heureusement, aucune bagarre n’avait encore éclaté… Entre autre parce que Gueule d’Ange passait beaucoup de temps avec la doyenne, mais aussi parce que leur patron en avait déjà tabassé plusieurs l’autre soir, ce qui n’était pourtant pas dans ses habitudes – plutôt dans celles de son frère, pour ce qu’on lui en avait dit. Du coup, leurs querelles intestines se faisaient discrètes, les ecchymoses n’étant pas spécialement rentables… La rue non plus.

En parlant de ça, le jeune McBlake se faisait remarquer par son absence. Elle n’était pas encore assez proche de qui que ce soit pour connaitre les raisons de sa disparition, aussi faisait-elle semblant de s’en réjouir, afin de s’accorder aux autres. Pour ce qu’elle en savait, la grand frère essayait de faire ses comptes seul, ces derniers temps, ce qui le rendait fou – et la bataille pour ses faveurs s’était par conséquent bien calmé. Elle-même commençait tout juste à se prendre au jeu, mais… Contrairement aux autres, ça ne relevait pas seulement de l’intérêt. Elle avait l’impression qu’il se montrait plus doux à son égard qu’à celui des autres et, oui, dans sa façon cheloue d’analyser les situations, elle commençait presque à l’apprécier.

En bref, rien de bien nouveau, finalement. Elle avait contenté ses premiers clients, était heureuse de ne pas être retombée sur le vieux sale de Peel, et n’arrivait toujours pas à comprendre ce qu’il y avait de plus dégradant à vendre son corps de cette façon plutôt qu’à trimballer des papiers pour les autres au ministère. La seule difficulté était d’être étroitement surveillée et quasi-emprisonnée. Elle avait encore de bonnes preuves à faire avant d’avoir l’autorisation de sortir le matin dans le quartier… Par conséquent, il lui était impossible de contacter les FSI, et elle espérait que tout allait bien pour eux. Ses amis commençaient à lui manquer…

Ce soir-là, comme tous les autres, elle descendit, apprêtée, avec ses collègues dans le grand Salon, à l’exemple de steaks exposés sur un étal de boucher – en version plus sexy. Les premiers habitués rappliquaient, dont celui de Framboise à son grand soulagement, car au moins elle ne lui piquerait pas ses touches pendant au moins une heure ou deux... Et c’est parmi les premiers arrivants qu’elle le vit.

Hershel. Elle avait envie de hurler de joie… Mais elle ne devait pas négliger sa couverture, et se contenta de lui adresser le même sourire aguicheur qu’aux autres, attendant qu’il prenne les devants.


- Oooh, un type qui ne ressemble pas à un goret ! Sobre en plus ! çui-là mes mignonnes, j’me l’réserve !

Celle qu’on appelait la lévrière se dirigea vers lui de son pas chaloupé pour lui proposer ses services, et Pandora songea qu’elle allait se faire une seconde ennemie…
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Hershel Hickman
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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptySam 25 Aoû - 21:58

Joie, bonheur, paix, tranquilité, repos... Des mots qui n'avaient plus de sens pour Hershel depuis un bon bout de temps. Déjà avant la capture de Panda, l'anxieté et toutes sortes de sentiments de ce genre l'animait... Mais depuis qu'il ne la savait plus en sécurité, prise au piège entre les mains d'êtres sans coeur, incapable de ressentir la moindre lueur d'humanité, c'était le cauchemar. Un néant dans lequel il était. Il se sentait sombrer moralement bien plus que physiquement...

Falling... Falling... In the darkness...

Et cette récente invasion des Mangemorts au ministère n'avait rien arrangé à son état. Il se sentait happé par les évenements, impuissant devant tout ce qui se déroulait devant ses yeux. Comme si tous les espoirs de paix pouvant être retrouvé s'étaient brisées à la vue de cet immonde être arboré. Leur nouveau seigneur, leur nouvel ennemi.

"La mort ou l'exil"

Des mots qui raisonnaient dans son esprit sans cesse, sans répit pour l'auror qui n'en dormait plus. Qu'allait devenir le monde des sorciers? Etait-ce leur fin imminente au point que les jours de leur insignifiante vie étaient à présent décompté? Tel un compte un rebours sans espoir de pouvoir l'arrêter.


Le désespoir qui se lisait sur le visage abattu de Frank ce dramatique jour là poursuivait Hershel. Impossible de rester insensible tant la brutalité des évènements furent tragiques pour tous. Mais ce fut surement Frank qui en fut le plus affecté. Une scène des plus accablantes qui traversait constamment l'esprit d'Hershel.

Un homme soudainement incapable de retenir ses perles de larmes lourdes de sens qui voilaient son visage désamparé. Le temps avait accéléré le resserement de son corps à terre, marqué par ses coups durs d'une réalité auquelle il devait faire face. Auquelle tous devait faire face. Ce fut plus douloureux que le fracassant rejet d'un monde entier. Pour lui comme pour tout ceux qui l'entouraient...

Hershel broyait du noir dans une rue isolé, marchant vers le genre d'endroit qu'il ne fréquentait plus depuis un bon moment. Cette pression meurtrissante qui le poussait à hurler, il la retenait. Il voulait oublier. Juste un instant. Allant jusqu'à rejoindre l'antre convoiter par des habitués de plaisir charnels. Il s'etait d'ailleurs vêtu de manière élégante...

On pouvait sentir l'ambiance envoûtante qui régnait là. Un décor tout de même luxueux... Des tentures de velours marquaient les murs, laissant entrevoir un lieu accueillant pour de tels divertissements. Et il se noyait déjà dans ce tourbillon instable, observant toutes ces demoiselles qui ne demandaient qu'a offrir leur bon service. N'ayant aucune gêne à s'exhiber comme des objets mis en vente dans une boutique de luxe.

Mais qu'esperait-il vraiment à venir ici? La trouver? Etait-ce réellement une bonne idée de s'offrir de pareilles illusions? Que d'imaginer pouvoir retrouver celle qui hantait ses pensées. Celle pour qui il regrettait d'avoir donner en pâture à ses loups affamés.


*Panda est-ce bien toi.*

La peur de la voir disparaitre lui fit oublier qu'il n'avait pas encore prononcé un seul mot. [i]Il voulait lui adresser la parole et se raprocher d'elle limite en courant, mais il ne fallait pas non plus se faire remarquer. Oh non une autre jeune femme se dirigeait vers lui...

*Non mais... Je veux pas d'elle bon sang. C'est Panda que je...*

Trop tard, elle l'accostait déjà et lui prenait le bras en signe de possession. Quelle poisse et contre-temps facheux. Il ne l'ecoutait même pas, cette fille l'agacait. Tout ce qui avait dans sa tête c'était : PANDORA.

Bon premièrement se debarasser de cette sangsue.


-Désolée ma mignonne mais pour ce soir tu devras trouver quelqu'un d'autre, déclara-t-il en se retirant délicatement de son emprise. Il le semble que cet ange etait là, la première.

Il avait dit cela en s'étant avancer vers Pandora, se postant devant elle. La regardant. Entortillant un de ses doigts dans la chevelure de celle qu'il aimait.

Jamais son coeur n'avait eu de battements d'une telle hardiesse. Hershel desirait lui crier son prénom, s'agenouiller au pied de son ange, lui demander comment elle allait, la prier, la supplier aussi fort que la vigueur brulante du soleil de lui pardonner de l'avoir ainsi laisser. L'envie irrépressible de la prendre dans ses bras, de la sentir contre lui et de l'enlever pour ne plus jamais la perdre boullonnait en l'auror.
Sa respiration se faisait presque était à la limite de se bloquer, son sang fouettait d'une telle angoisse, aucun faux pas n'etait permis. Elle était peut-être surveiller.


-Alors... Où m'emmenes-tu? Je vais me permettre de te tutoyer, ajouta-t-il pour finir dans un clin d'oeil.

Bon sang que c'était dur de jouer les acteurs dans des moments pareils! Comment cacher son bonheur qui refaisait surface? C'était trop dur. Il était ivre de joie au plaisir de contempler de nouveau Pandora. Panda
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Pandora Murdoc
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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyJeu 30 Aoû - 18:03

Quelque chose lui disait que, même si elle n’était pas liée à Framboise, la Lévrière n’allait pas tarder à rentrer dans ses rangs. Quelle était précisément la part que leur patron prenait à ces querelles internes ? Il serait sûrement du côté de la plus rentable, si trancher il fallait… Soupir imperceptible. Elle se forçait à ne pas regarder Hershel, à sourire et papillonner des paupières pour les autres, mais elle le voyait bien qu’il n’écoutait même pas la putain qu’il avait au bras… Il finit même par s’en débarrasser, et se posta devant elle – la surprise ne fut pas difficile à feindre.

- … Il me semble que cet ange était là, la première.

Oh, joie de sentir des mains pleines d’une véritable tendresse se glisser dans ses cheveux rouges. De se sentir regardée pour elle-même en tant qu’être et non en tant que corps ! Se forcer à lui adresser ce même sourire un peu blasé, faux et mécanique, qu’elle adressait à tout les autres. Et percevoir la rage de la Lévrière, dans le dos de son ami, qui d’un geste quasi inaperçu lui promettait des représailles – les putes ont le propre code, et il s’apprend vite… Feindre de s’en moquer, se concentrer sur le client considéré comme « volé » par sa rivale, lui. Cet ami qu’elle désespérait de revoir. Combien de maisons closes et de rues avait-il écumé avant de la retrouver… ?

- Alors... Où m'emmènes-tu ? Je vais me permettre de te tutoyer.

Clin d’œil. Il s’efforçait de tout mettre en œuvre pour ne pas se faire prendre, et Pandora devinait qu’il déployait tout ce qu’on lui avait appris en dissimulation lors de sa formation d’Auror, ce qui ne manqua pas de la faire rire – réaction plutôt habituelle de la part d’une catin – et elle lui caressa la joue du dos de sa main.

- Je sais pas… Vers un paradis artificiel, sans doute ? A ce qu’on dit je suis un Ange... Hydromel ?

Ce n’était qu’un rituel visant à faire payer plus le client, les filles faisaient elles-mêmes semblant de boire tandis qu’il payait la bouteille un prix exorbitant. Pandora saisit une bouteille sans attendre sa réponse, et le prit par la main pour l’entrainer dans la chambre qu’on lui avait affecté. Engoncée dans un canapé de velours avec l’un de ses vieux habitués, Nini-pattes-en-l’air lui fit un geste obscène – et très peu élégant – avec sa langue contre sa joue, et la rouquine lui adressa un clin d’œil. Quelques marches, lumière plus tamisée des chandelles, ambiance feutrée et humide. Odeur de foutre caractéristique… Pousser la porte n°17 au deuxième étage, espérer que cette fois-ci la petite fenêtre de cuivre ne s’ouvrira pas sur le regard inquisiteur de leur surveillante à jambe de bois, Nanny – au moins l’entendait-on arriver.

Porte close. Doigts sur les lèvres pour lui intimer le silence, et Pandora sauta au cou de celui qu’elle considérait comme plus qu’un meilleur ami.


- Tu m’as tant manqué… Chuchota-t-elle d’une voix à peine audible au creux de son oreille. Dis-moi que tout va bien pour vous tous, je t’en prie.

Elle le dévisagea de ses yeux d’enfant effrayée qui donnerait n’importe quoi pour être consolée. Dut-elle croire un mensonge…
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Hershel Hickman
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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyVen 31 Aoû - 10:31

La question d'Hershel fit échapper un doux rire de son interlocutrice. Ce qui le mit légèrement mal à l'aise, il eut un petit sourire gêné. Est-ce qu'il était mauvais acteur... ou? Ou alors sa joie le trahissait trop!

*Du calme Hershel, respire et tu feras eclater ta joie tout à l'heure.*

Mais l'entendre s'esclaffer aussi joyeusement le faisait tout de même tressaillir de bonheur. Comme si tout ce temps il avait été plongé dans un sommeil, réagissant comme un robot impuissant devant l'horreur des évènements, mais cette apparition miraculeuse le faisait revivre. Lui redonnait ce regain d'espoir qui lui manquait.

Du dos de sa main, Pandora effleura la joue d'Hershel dans une caresse qui le réconfortait. Elle était bien devant lui, il pouvait la sentir le toucher (Esprit mal placé éteignez vous svp... ‹_‹). Ca n'était pas un rêve, Pandora était là. Enfin.


-Je ne sais pas... Vers un paradis artificiel, sans doute?

Suggestion malicieuse d'une voix de velours qui fit sourire l'auror. Pandora n'avait nullement perdu de ses talents d'actrice angélique. Elle était si irrésistible dans ces jeux là. Impossible de ne pas y résister.

-A ce qu'on dit je suis un Ange... Hydromel?

Il eut à peine le temps de répondre positivement que la jeune femme se saisissait déjà d'une bouteille. Avant de prendre Hershel par la main où s'évanouissait la chaleur de sa paume, douce et si familière. Se laissant guider avec confiance, ils montèrent ensemble le première étage où déjà l'atmosphère se faisait plus douce, plus intime sous la lumière que diffusait les chandelles... Au sortir du premier étage, ils arrivèrent bien évidemment au deuxième, porte n°17.

Pénétrant dans la chambre, Pandora ferma la porte derrière eux. Elle porta ensuite un doigt sur ses lèvres pour empecher l'auror de dire quoi que ce soit, comme si elle prévoyait sa prise de parole. Il ne prononça donc mot sans difficulté, bien qu'il aurait aimé prendre la parole. Cependant il était toujours dur de refuser une demande de sa tendre Pandora.
Cette dernière se jeta alors à son cou dans un élan de petite fille qui la caractérisait si bien. Hershel la rattrapa au vol, enlacant doucement sa taille tandis qu'elle lui susurrait à l'oreille, de sorte qu'il eut du mal à l'entendre mais qu'il comprit tout de même:


-Tu m'as tant manqué...

Il la dévorait du regard, enfin leurs yeux se rencontraient de nouveau, souriants, brillants d'un bonheur et soulagement sans égal de pouvoir enfin être ensemble. Elle lui avait manqué aussi, et tellement... Qu'il avait cru être mort. Mais maintenant elle ne lui manquerait plus, il se l'interdirait. Plus jamais il ne l'abandonnerait.

-Dis moi que tout va bien pour vous tous, je t'en prie, demanda-t-elle d'une ardeur juvénile désespérée.

Les traits du visage d'Hershel s'affaissèrent brusquement. Cette question... Il devait bien s'y attendre. Il était normal qu'elle s'inquiéte tant pour eux...
Et le regard suppliant, effrayé comme celui d'une enfant de Pandora lui pesait, car il ne voulait pas l'inquièter... Elle avait déjà du subir tant de choses, qu'il ne voulait pas lui ajouter un malheur de plus.
Et tout entourant avec douceur la nuque de la jeune femme, il soupira longuement, désemparé, avant de lui murmurer sans la lâcher du regard pour paraître sûr de lui:


-Tout le monde va bien Panda... commenca-t-il d'une voix qui se voulait rassurante. Nous avons pu capturer deux ennemis et la petite Alice a été retrouvé avec eux... Tout va bien, pour le moment, ne t'inquiète pas...

Il y avait tant d'autres détails mais tout lui dire maintenant n'était peut-être pas une bonne idée. Et le désir d'avoir de ses nouvelles également l'animait fortement.

-Et toi... Panda?demanda-t-il ensuite sur un ton hésitant et inquiet, plongeant son regard dans celui de Pandora.

Il la regardait avec cette expression de crainte mêlée d'amertume. Cette peur de savoir qu'on lui ait fait du mal, abusé d'elle même s'il savait bien qu'elle avait pour habitude de donner son corps sans contrainte. Seulement il n'arrivait pas à l'accepter par moment.
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Rafael McBlake
MangemortRafael McBlakeMangemort

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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyMer 19 Sep - 20:38

- Patron ! Hé Patron ! La p'tite nouvelle m'a chouré mon client.

McBlake jaugea la levrière un bon moment avant de reporter à ses lèvres un liquide assez douteux, qu'il garda plusieurs secondes dans sa bouche avant de tendre sa bouteille à la putain, et de monter les escaliers en tambourinant les marches de ses lourdes rangers.
Gueule d'Ange se devait de se plier au règlement, et peu importe si les accusations étaient justifiées ou non, cela permettait de rappeler ces commandements, au cas où.

Nanny s'apprêtait à faire son boulot, dans la chambre de Gueule d'Ange, mais il la stoppa d'un geste et lui ordonna silencieusement de se barrer. Il ne regardait pas, mais écoutait... Parce qu'on y entendait des voix... Pourquoi il y avait-il des voix ?

- Dis moi que tout va bien pour vous tous, je t'en prie...

Plisser les yeux, comprendre l'espace d'un instant, et essayer de refouler...

- Nous avons pu capturer deux ennemis et la petite Alice a été retrouvé avec eux...

...Sans y parvenir. Car c'était encore pire. Et regarder, dépité. Reconnaître instantanément un des ravisseurs de Greg, et se mordre le poing pour ne pas gueuler de rage. Une ennemie, dans sa Maison... Mais qu'est-ce qu'elle espérait y trouver ? Il aurait presque admiré le courage dont elle avait pu faire preuve jusqu'à présent, s'il n'avait pas ressenti un dégoût atroce pour ce qu'il lui avait autorisé à voir, entendre et constater, à son insu.

*Pauvre salope.*

Raf se sentait dans le besoin absolu de buter quelqu'un, à mains nues... Et s'il rentrait dans cette chambre, carrément ? Deux coups de feux, deux balles plantées dans leurs petites têtes, et c'était fini.
Mais quelque chose l'en empêchait, ce sentiment désagréable de savoir qu'ils ne seraient pas inutiles dans son plan pour sauver son frangin.
Il pénétra, brusquement, avec une attitude de pinté (il l'était, assurément).


- 'Soir M'sieur. Tout va bien ?

Essaya-t-il de prononcer avec une voix "normal", sans teinte d'ironie. McBlake s'appuya sur la commode, feignant de ne plus tenir debout. Ils ne se douteraient pas qu'il eut entendu quelque chose, s'il était complètement bourré... Ah, heureusement qu'il n'avait pas fini sa bouteille avant de monter. Sourire, pas du tout naturel, et surtout très inhabituel.

- J'cru entendre des voix, faut m'dire si elle cause trop.

Ses yeux, par contre, il pouvait pas les contrôler... Et la fixaient avec tant de férocité...
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Hershel Hickman
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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyJeu 20 Sep - 14:43

Hershel ne cessait de la dévorer du regard, incapable de se détacher de cette vision si rassurante. Mais les meilleures moments avaient toujours une fin. Et même si cette retrouvaille ne fut que de courte durée. La Destinée hélas décida d'y mettre fin rapidement. Et le drame alors, aller sûrement commençer.
Et tandis qu'il attendait sa réponse, il aperçut la porte s'ouvrir violemment. Relevant le regard vers l'intru qui pénétrait dans la pièce, Hershel reconnut avec horreur l'inconnu. Qui en réalité n'en était pas un...

Raphaël McBlack en personne.


Mangemort principalement recherché. Être abhorré de l'auror dont le petit frère était déjà entre les mains du ministère.
Était-ce par hasard qu'il venait de rentrer? Par quel miracle effroyable avait-il pu atterir ici? Hershel avait le sentiment de plonger en plein dans un cauchemar. Comment pouvait-on passer aussi vite d'un bonheur sans fin à une crainte mêlée de haine aussi rapidement?



- 'Soir M'sieur. Tout va bien ?

Hershel leva un sourcil, légèrement surpris par cette salutation... Son coeur bouillonant de rage. Une envie de lui sauter à la gorge et de l'écraser l'animait.
Étrangement, McBlack n'avait pas l'air d'être sobre... Par conséquent, il ne semblait pas avoir reconnu l'auror. Enfin niveau sobriété, à vrai dire c'était plutôt le contraire. Et sa bouteille à moitié rempli quoique à moitié vide la définirait mieux, confirmait son état lamentable... C'était à peine si il pouvait encore marcher. A se demander comment il avait réussi à parvenir à cet étage seul sans se corrompre le cou en dégringolant. Dommage.
Mais il n'était cependant pas question de plaisanter dans des pensées vagabondes. Hershel ne pensait plus qu'a une seule chose et une seule personne. Protéger Pandora. Ne rien laisser paraître... Mais c'était difficile quand on savait à qui on avait à faire.
Mais McBlack paraissait être en état d'ébriété plus que prononcé et le voir presque affalé sur la commode de la chambre montrait qu'il n'avait peut-être pas la force de leur faire quoi que ce soit. D'ailleurs, vu sa tête et ce sourire qui ne collait pas à son image, il n'avait pas l'air d'avoir entendu leur conversation. Peut-être s'inquiétait-il pour rien.


- J'cru entendre des voix, faut m'dire si elle cause trop.

Ok. Ca voulait tout dire... En même temps, dans ce genre de lieux, on y venait pas pour faire la causette autour d'un thé...

Il fallait rester le plus naturel possible. Peu importe si leur ennemi connaissait l'identité d'Hershel ou non. Il devait jouer la carte de la prudence. Qui sait si ce mec ne jouait pas la comédie. Quoique si c'était une feinte, il était aussi meilleur acteur que Pandora.
Ce qui voulait dire que dans ce cas, l'hypocrisie et le mensonge prendrait dans un jeu de comédiens.

Un détail ne rassurait pas Hershel, ce regard menaçant que McBlack jetait peu discrètement sur Pandora.

Un but. Détourné l'attention du mangemort sur Hershel. Il se retira de l'étreinte qui le tenait à Pandora, la décalant un peu en la gardant tout de même pres de lui, son bras droit derrière la taille de la jeune femme. Et prenant enfin la parole:


-C'est très aimable à vous, commença-t-il dans un sourire qui se voulait le plus normal possible, mais ne vous faites pas de soucis pour ça... A vrai dire c'est plutôt moi qui ai commencé à parler. J'ai tendance à être du genre sentimental et donc je voulais d'abord prendre quelques nouvelles avant... C'est idiot je sais.

Hershel arborait une mine faussement gêné pour paraître crédible. Il s'assura alors derrière le dos de Pandora que sa baguette était bien dans la manche de son manteau.

*Mais à quoi me servirait-elle? Je ne peux rien faire ici sans risquer de me compromettre et de nous faire remarquer. *

C'était quasiment perdu d'avance. Hershel n'était pas dans son territoire. McBlack faisait visiblement parti de ces lieux. Et si leur ennemi n'était pas ivre, qu'il avait identifié l'auror et si tout ceci n'était qu'une mascarade qui cachait un futur évènement malveillant, la vie de Panda serait alors en jeu. Une fois de plus, l'auror culpabilisait déjà intérieurement de m'être la jeune femme dans une situation qui à première vue, se dévoilait devant sans issue. Pour le moment...
Et qui sait si McBlack n'était pas capable de se venger sur eux pour la capture de Gregory. Bon sang, bien sur que cet être sans-cœur en était capable! Et pire encore.

Comment allaient-ils s'en sortir? La crainte d'être découvert submergea Hershel dans une immensité de doutes et incertitudes ténébreuses.
La rage l'envahissait peu à peu à force de le regarder. McBlack le répugnait. S'il était dépourvu de bon sens, la folie déjà l'aurait emporté au point de tenter sa chance et de l'atteindre en lui jetant un sort. Mais ça ne pouvait être raisonnable dans cette bâtisse où ils étaient loin d'être seuls...
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Pandora Murdoc
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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyMer 3 Oct - 14:21

Il n’avait pas besoin de répondre, ses traits parlaient pour lui… Mais en enfant butée, Pandora choisit de ne pas s’y fier. « Vois avec tes yeux », avait-elle appris en club de duel quand elle était encore à Poudlard… Mais elle avait toujours préféré refouler ce qui lui paraissait désagréable à voir.
Ou à entendre. Comme ce soupir un peu trop long… Mais sans doute ses yeux mentaient-ils, puisqu’il éteint ses craintes en un murmure :


- Tout le monde va bien Panda… Nous avons pu capturer deux ennemis et la petite Alice a été retrouvé avec eux... Tout va bien, pour le moment, ne t'inquiète pas...


Ainsi donc la gamine avait bien un lien avec le groupuscule… Mais il ne la désignait pas comme une ennemie. Etait-elle leur captive ? Où les avaient-ils chopés ? Mais les questions qui la bousculaient n’eurent pas le temps de passer ses lèvres.

- Et toi... Panda ?

Excellente question qu’elle ne s’était même pas posée elle-même depuis pas mal de temps, en fait. Sans doute le signe qu’il n’y avait rien à signaler ?

- Je…

Mais la porte de bois s’ouvrit brutalement, venant claquer brusquement contre le mur, à peine amortie par le velours pourpre d’un autre siècle, et la jeune femme se retourna précipitamment… Découvrant avec horreur son patron, titubant certes, mais pas moins menaçant pour autant.

*Bordel, bordel, bordel.* (<- certes.)

Et se rappeler en même temps qu’Hershel était l’Auror chargé de le rechercher, lui et son frangin, et espérer qu’il ne tenterait rien de stupidement héroïque.
Les héros courent pas les maisons closes, après tout.


- 'Soir M'sieur. Tout va bien ?

Qu’est-ce qu’il foutait là, putain ? Ils avaient parlé bas, trop bas pour qu’il les entende, n’est-ce pas ?... « Vois avec tes yeux. Ecoute avec tes oreilles. » Il avait juste l’air d’un dangereux criminel pinté, qui essayait de sourire pour la première fois en sa présence, qui n’avait rien de spécifique à foutre là.
D’où le malaise. Et pourtant, l’illogisme ne la mettait pas si mal à l’aise d’ordinaire…


*Cette pute de Levrière ? Non mais même, de là à interrompre…*

- J'cru entendre des voix, faut m'dire si elle cause trop.

Elle pouvait presque entendre tourner le cerveau de l’Auror.
Jusqu’à ce que ses yeux habituellement inexpressifs d’accro aux paradis artificiels se mettent à la fixer avec hargne. Comme lorsqu’il avait trainé cette blonde par les cheveux, l’autre fois, parce qu’elle se réjouissait imprudemment à haute voix de l’absence prolongée de son frère… Elles l’avaient entendue gueuler, et elles ne l’avaient plus jamais revue.

Pandora se sentait soudain très, très petite, et très faible. Et pas seulement parce qu’elle risquait de subir le même sort, pas seulement parce qu’elle sentait sa mission lui échapper… C’était incompréhensible, mais décevoir Rafael McBlake lui donnait subitement l’impression de n’être qu’une bonne à rien.
Et la panique la submergea quand Hershel la lâcha.


- C'est très aimable à vous, mais ne vous faites pas de souci pour ça... A vrai dire c'est plutôt moi qui ai commencé à parler. J'ai tendance à être du genre sentimental et donc je voulais d'abord prendre quelques nouvelles avant... C'est idiot je sais.

Sourire crispé de Pandora. Elle qui pourtant perdait si rarement le contrôle d’elle-même, qui savait si bien feinter… Elle avait l’impression que ses yeux verts fouinaient dans son cerveau – même s’il était assurément trop peu discipliné pour avoir le moindre don en légilimancie.

*Me déteste pas p’tain. J’ai rien fait, rien fait encore…*

… Toutefois soulagée qu’Hershel refoule son métier pour leur sécurité à tous deux.

Saisissant la bouteille d’hydromel qui reposait sur une table basse proche, elle effaça toute trace de tension dans sa voix, bien que ses gestes demeuraient empreints de crispation. Casser le malaise, putain, rendre sa froideur habituelle à son regard pâle.


- Vous partagerez bien notre bouteille, patron ?

Redonner une teinte aguicheuse à son sourire. *Vous vous pinterez bien la gueule à faire un coma éthylique pour oublier tout ça, patron ?*

Elle espérait de tout cœur pouvoir se rattraper, quelle que soit la raison de sa fureur. Dût-elle céder ses futurs clients à la Levrière. Parce qu’il n’avait sans doute pas entendu leurs murmures à travers la porte, n’est-ce pas… ?
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Rafael McBlake
MangemortRafael McBlakeMangemort

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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptySam 6 Oct - 20:00

- C'est très aimable à vous.

*Profite de ton putain d'sourire...*

- ...Mais ne vous faites pas de souci pour ça... A vrai dire c'est plutôt moi qui ai commencé à parler. J'ai tendance à être du genre sentimental et donc je voulais d'abord prendre quelques nouvelles avant... C'est idiot je sais.

*... ça durera pas, oh non.*

Raf' pu constater avec aigreur les nouveaux talents d'acteur des Aurors, il fallait bien qu'ils aient une aptitude pour compenser l'incompétence de leur service, après tout. Mais c'en était presque vexant, qu'on puisse penser le berner à l'aide de quelque mensonge. Il se détourna plusieurs secondes du visage sur-maquillé de Gueule d'Ange - pourquoi continuait-il de la nommer ainsi ? - pour jauger cet ennemi aussi putride que son physique de bellâtre.
Serrer les poings, penser un instant à son front percé, d'une balle vengeresse et outrageusement facile, mais songer, toujours, à l'objectif qui maintenait son fusil dans ses appartements.

- Vous partagerez bien notre bouteille, patron ?

Douce garce.

- Pas d'refus, mignonne, mais sans notre hôte.

Après avoir rendu à Gueule d'Ange un sourire teinté d'une certaine malice, il affichait désormais un visage indifférent à l'égard de l'Auror.


- 'Faudra vous contenter d'suivre la d'moiselle derrière la porte, mon gars. On a des règles strictes ici, m'en branle si les accusations sont fondées ou non, notre amie est privée de besogne ce soir. Ouaip' mon Ange, la Levrière t'a mouchardé.

Il arriva difficilement jusqu'à la porte et tomba nez à nez sur cette dernière, il s'appuya sur ses épaules et susurra de son haleine fétide :


- Retiens-le toute la nuit, compris ?

Il la secoua légèrement, d'un air grave et décontenancé, elle acquiesça. Se retournant à s'en évanouir, il se décala en indiquant la sortie à Hershel, le suivant du regard, de manière médisante cette fois-ci.

- J'ai plus l'droit d'boire, maintenant ? ria-t-il au nez de son Ange, en se penchant pour atteindre la bouteille, et retirer délicatement ses mains blanches du goulot pour s'en saisir. Rien qu'à lui.
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Hershel Hickman
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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyDim 14 Oct - 15:33

Comment devait-on réagir? Bon nombre de fois il avait été confronté à des situations ô combien plus périlleuses mais alors pourquoi, pourquoi ici et maintenant il semblait perdre tous ses moyens? Même Pandora avait du mal à dissimuler son malaise. Et pourtant, il fallait feindre, encore et toujours. Revêtir ce masque qui n'était pas le leur et agir en conséquence. Toujours agir pour ne pas perdre.


- Vous partagerez bien notre bouteille, patron ?proposa-t-elle dans un sourire qui se voulait convaincant et séducteur.

Et pendant ces quelques secondes, l'autre avait fixé l'Auror de manière très peu discrète. De quoi mettre encore plus mal à l'aise Hershel, qui tentait de refouler vainement l'envie de lui renvoyer ce regard presque assassin. Si les yeux pouvaient lancé des avada, il y longtemps que le monde serait un chaos désastreux...

- Pas d'refus, mignonne, mais sans notre hôte.

*Faquin.*

Le coup de grâce. Et maintenant? Fallait-il tenter le tout pour le tout et envoyer cet idiot au loin? Non. Il ne pouvait pas, c'était compromettre la sécurité de celle qu'il chérissait. Bon sang, il était supposé faire quoi au juste? Se plier au désir de cet être sans coeur et laisser Pandora entre ses mains sans broncher. C'était ça la solution? Ne rien faire. S'incliner et partir gentiment les mains dans les poches. Bel perspective en effet! Alors que brûlait en l'Auror le sombre désir de mettre cet homme aux oubliettes, voilà qu'il était réduit à l'obéir. Se laisser piétiner par ce mangemort dont il n'avait pas à recevoir d'ordre. Difficile de ne pas se haïr et de plonger dans les tourments les plus profonds si une fois de plus, il devait abandonner Pandora...


- 'Faudra vous contenter d'suivre la d'moiselle derrière la porte, mon gars. On a des règles strictes ici, m'en branle si les accusations sont fondées ou non, notre amie est privée de besogne ce soir. Ouaip' mon Ange, la Levrière t'a mouchardé.


Un violent et invisible coup de poing laissa sans réaction Hershel sitôt la dernière goutte de poison fut craché de la bouche de cet homme infâme. L'Auror était en proie à une telle confusion qu'il ne remarqua pas l'autre se diriger vers cette soi-disante Lévrière. Un regard cependant, sérieux et déterminé, douloureux et abattu se posa vers Pandora mais qui ne dura à peine une seconde mais qui signifiait tout "Je te retrouverai. ".

*Pardonne-moi Pandora. Encore une fois, je suis incapable de te protéger comme tu le mérites. Mais je ne peux rien faire ici, le risque est trop grand. Que ce soit pour toi ou pour tout ceux qui sont dans cette bâtisse. Mais je te promets que je te retrouverai et je t'arracherai pour de bon de leurs griffes.*

Se raclant difficilement la gorge, Hershel arbora de nouveau son masque pour cacher sa haine, cette aversion qu'il avait contre Rafael. Tandis que ce dernier libérait le passage pour que l'Auror quitte les lieux.

-C'est bien dommage... Une si jolie femme pourtant. J'espère pouvoir la revoir très vite, quand sa sanction sera levé.

*Et t'auras bien intérêt à ce que je la retrouve. Et ce jour là je t'aurai toi également, crois-moi tu finiras comme ton frère.*

Sans un mot de plus, il se dirigea vers la porte où celle qui l'avait accosté la première l'attendait, un sourire aux lèvres... Hershel franchissait le seuil de la sortie, le coeur aussi vide que le néant, se laissant passivement entraîner par la jeune femme vers ce qui serait pour lui un lieu de supplice pendant que de l'autre côté Pandora serait face à un être capable des pires atrocités. Et il ne pouvait rien faire. Rien. Et il se haïssait. Encore et toujours.
Hershel avait usé d'un ton impassible mais son coeur saignait à ces derniers mots.


-Viens mon beau, suis-moi. Viens, lui sussurait cette voix suave et féminine, mélodie désagréable à ses oreilles.

Un gouffre s'ouvrait clairement devant lui. Plus rien n'existait, si ça n'était la pensée douloureuse de ce qu'allait subir Pandora par sa faute. Car oui, il se sentait coupable. Si Hershel ne s'était pas rendue ici sans doute cela ne serait jamais arrivé. Mais nous ne pouvons jamais savoir ce qui aurait pu se passer... Quand à ce qui va arriver, ça c'est une autre chose. Et là, l'Auror comptait bien faire payer à ce McBlake tous ces crimes.
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Pandora Murdoc
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Ambition make us whooores.


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MessageSujet: Re: McBlake Institute   McBlake Institute EmptyVen 26 Oct - 22:34

- Pas d'refus, mignonne, mais sans notre hôte.

Elle paniquait littéralement. L’analyse de la situation lui échappait complètement, et elle se contenta de le fixer, lui et son sourire indéchiffrable. Elle ne se rappelait pas vraiment avoir eu de tête à tête avec McBlake de plus de cinq minutes, depuis son entretien d’embauche.
Et il avait beau l’avoir gâtée sur son surnom, elle n’avait pas assez d’ancienneté pour espérer se voir privilégier…
Et elle sentait le désespoir impuissant émaner d’Hershel, à ses côtés. S’ils avaient été découverts, il était un homme mort dès à présent.


*Et moi donc…*

Elle se retint de le dévisager, comme l’on fait avec ces amis qui partent à l’autre bout du monde sans être certain qu’ils reviendront un jour. Elle fixait McBlake, détenteur de son destin, ses yeux trop clairs, trop rouges, son odeur trop rance, et pourtant elle préférait crever asphyxiée sous ses mains tatouées, qu’à la sauvage par n’importe lequel de ses acolytes.

Surtout ne pas chercher à expliquer ses morbides préférences. Déjà illogique de nature, la perte de contrôle ne pouvait que la déséquilibrer davantage…


- 'Faudra vous contenter d'suivre la d'moiselle derrière la porte, mon gars. On a des règles strictes ici, m'en branle si les accusations sont fondées ou non, notre amie est privée de besogne ce soir. Ouaip' mon Ange, la Levrière t'a mouchardé.

Tant qu’elle était toujours son Ange, n’est-ce pas… ? Elle profita de la concentration de son attention sur sa collègue pour tenter d’échanger un regard avec Hershel, qui était si grave… Mais déterminé aussi, et elle savait qu’il ferait tout pour revenir. S’il avait la chance de pouvoir s’en tirer cette fois, du moins… Bordel, faites que McBlake n’ait rien compris.

- C'est bien dommage... Une si jolie femme pourtant. J'espère pouvoir la revoir très vite, quand sa sanction sera levé.

Son patron ne releva pas. En même temps, était-il en état de vraiment comprendre quoi que ce soit… ?

*Ce n’est que la procédure normale, la procédure normale, oui…*

Elle s’attarda sur le dos de l’Auror qui quittait la pièce, tentant de s’auto-rassurer, de changer la réalité en rêve chelou, et fut presque surprise de retrouver Rafael McBlake à deux pas d’elle, détachant en douceur ses mains de la bouteille à laquelle elle s’agrippait.

- J'ai plus l'droit d'boire, maintenant ?


Il riait. Bien trop léger pour être conscient de quoi que ce soit, n’est-ce pas… ? Pandora sentait déjà le soulagement affluer par vagues, et pourtant… Pourtant elle se sentait presque coupable. A croire qu’elle s’était attachée à lui. Elle n’avait pas cru les filles, quand elles évoquaient leur affection pour leur patron, voyant là un jeu de pouvoir où elles se disputaient la place de favorite… Mais maintenant elle comprenait. Il n’y avait qu’un type qui avait un minimum d’intérêt à les protéger dans cette baraque, et c’était lui.

Elle le regarda porter le goulot à ses lèvres, sourire timide presque gêné aux lèvres. Se rapprochant lascivement de lui, dans l’espoir de lui faire prendre son parti, elle tenta une justification.


- J’vous jure qu’c’est pas ma faute, patron. La Levrière l’a abordé, mais c’est lui qui est v’nu, j’ai rien fait.

Elle plongea un moment ses yeux dans son regard glacial, comme pour lui prouver sa bonne foi, le convaincre. Avant de s’attarder sur une goutte d’hydromel perlant sur ses lèvres, qu’elle essuya d’un doigt.
Aucune attirance physique, non, il n’était qu’un protecteur…
Un protecteur sexy.
Vous voulez vraiment qu’on parle de ça ? >_>

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