- Personne était au courant, le Moine m'a carrément réveillé, et du coup j'ai réveillé les filles aussi.

- P'tain, j'vais l'buter c'connard.

- Le Moine ?

- Nan, le Bosch.

- Il est pas Russe ?

- Il est con.

- La prrrôchaine fôis vôus la rrrâttrrraperez.

- Il claque son accent, approuva Big Peanuts en tenant l'épée avec deux mains, à l'horizontale.

- Prrrômièrrre lôçon : il n’y â pâs une seule fâçon de tônirrr une lâme. La seûle vâlâble est celle qui vôus la fait sentirrr cômme l’extensiôn de vôtre prrrôprrre brrrâs.

- En garde, ma mignonne !

*Groupie. Tu crains. Tu veux ressembler à la McMillan ou quoi ? C’est Tudor ou son poto qui te fait envie ? T’es en manque ? T’es malade ? Mais qu’est ce que t’as à la fin ?*

Oui elle avait pris des bonnes résolutions. C’était que le dimanche rimait avec Travail. Mais elle avait entendu parler d’un cours pour les étudiants. Un cours de maniement des armes. Bon ok, vous me suivez pas trop pour l’instant, normal. Mais comme ce cours se passait en extérieur, la jeune fille avait décidé d’aller jeter un coup d’œil pour voir à quoi ça ressemblait mais aussi comment se débrouiller les nouveaux étudiants. Bon, ce n’était pas un temps idéal pour faire cours dehors, en effet, il pleuvait. En même temps cela reflétait assez l’état d’esprits des certains jeunes qui regrettaient amèrement leurs vacances. Enfin, pour sa part, Léna était plutôt contente d’être de retour à Poudlard. La magie lui avait drôlement manqué pendant ces deux mois en France.

Donc elle voulait aller voir ce nouveau cours pas curiosité. Le maniement des armes. C’était un thème extrêmement intéressant. De plus, cela pouvait toujours aidé. Dommage que ce cours ne soit dispensé qu’aux étudiants. La jeune fille aurait bien aimé étudié des techniques de combats.


*Arrête même si tu es complètement cinglé et à vif quand on parle des Mangemorts, tu ne sortirais pas du château pour te geler le cul simplement pour observer. Qu’est ce qui t’amène là-bas ?*

La jeune fille s’était levée assez tôt le matin pour prendre soin de se préparer. Elle avait choisi ses habits avec soin. Et oui, pour une fois qu’ils n’étaient pas obligés de porter leur uniforme. Mais elle s’était également coiffé et maquillé avec soin. En effet, pour quelqu’un qui destinait son dimanche à bosser, cela servait vraiment à grand-chose. Arrête faut trop être beau quand t’es en tête à tête avec un livre quoi, sinon ça craint. Donc après sa préparation, Léna était descendu. Mais bizarrement elle ne s’était pas arête à la bibliothèque. Vraiment étrange pour le coup.

Bref donc, elle était descendue dans le parc, et était en train de se les geler seulement pour observer un cours auquel elle n’aurait pas le droit de participer. Vraiment intelligente cette petite.


*Qui c’est que tu veux mater ?*

Le professeur avait un bel accent. En plus, il était très agréable à regarder. Non, elle n’était pas là pour le prof. Ce n’était pas le style de Léna, elle aime pas les vieux frisés.


*Quoi que le craignos de cet été, il ressemblait bien à un mouton*

Les étudiants arrivaient en petit comités. Mais ils furent bientôt tous là. Cela faisait assez bizarre de voir Tibus et Tudor ici en tant qu’étudiant. Mais bon, cela faisait aussi plaisir. Après tout sans eux, à Poudlard, il y aurait surement eu un grand vide.


*Allez avoue ! C’est Tudor ou Tintagel ?*


H.S Ouais j'avais envie de me taper l'incruste :p

Rebecca se leva tranquillement ce dimanche matin. Pour une fois, elle ne traina pas tellement au lit. En effet, elle devait aller assister au cours des Etudiants. Il se passait en extérieur. Et la jeune fille ne voulait pas manquer les beaux mâles en train de s’entraîner. Maintenant qu’elle n’avait plus Naïa à Poudlard, elle allait bien sûr se concentrait totalement sur la gente masculine. De plus, Tudor y était. Et elle voulait le remettre dans ses filets. Oui elle lui avait fait la grève du sexe l’année dernière mais c’était terminé. Elle savait que c’était lui qui donnait le plus de plaisir et lui savait surement qu’elle était également la plus douée. Il n’avait pas de temps à perdre avec l’espèce d’idiote hystérique de Serdaigle ni même avec la colérique Gryffondor, Ruth Black.

La jeune fille descendit les escaliers et se rendit dans un premier temps, dans la Grande Salle afin de prendre un petit déjeuner léger. Oui elle faisait encore attention à sa ligne. Après tout l’apparence était bien trop importante chez elle. Il ne fallait pas qu’elle soit trop grosse, sinon comment plaire au pervers de l’école. Elle mangea un fruit, but un verre de jus d’orange et prit la route vers le parc. En parcourant les couloirs, elle croisa un Septième année du nom d’Alexander, si sa mémoire était bonne.

– Alors Rebecca tu vas voir les étudiants ?
– A ton avis.
– Viens me voir après si tu veux !
– T’as raison.

Finalement elle se souvenait de lui maintenant. C’était un espèce de gros lourdaud, se croyant irrésistible. Genre comme si quelqu’un comme lui pouvait faire tomber toutes les filles à ses pieds. Il n’était pas d’un physique ingrat. Mais quand tu commençais à l’entendre parler, cela te couper vraiment toute envie. Rebecca avait du coucher avec lui en début d’année dernière. Mais bon maintenant qu’elle avait gouté bien mieux, elle ne se risquerait pas à faire marche arrière et à recommence tout ça avec des débutants. Il ne fallait tout de même pas exagérer.

La jeune fille arriva donc au parc. Il y avait déjà les étudiants et quelques filles qui regardaient de loin dont Taylor. Qu’est ce qu’elle faisait là, elle. Etait-elle encore dans son trip, les Mangemorts vont nous attaquer d’une minute à l’autre, faut qu’on se prépare ? Tandis que les étudiants attrapaient leurs armes, la Serdaigle en profita pour se rapprocher de la Taylor. Elle voulait bien marquer son territoire et refuser qu’on lui marche sur ses plates-bandes. Capricieuse en plus celle-là.

– Ecoute moi bien gamine, t’as pas la carrure pour Tudor, alors ne te ridiculises pas plus et tente rien avec lui. Après avoir gouté à une fille telle que moi, comment pourrait-il s’intéressait à une pauvre fille dans ton genre. Mais ça c’est valable pour la plupart des garçons. Maintenant que ton Poussin est entouré six pieds sous terre, attend toi à être un très long moment célibataire.

Lança t-elle sèchement. C’était comme si ça l’amusait de faire du mal aux gens. Bref, maintenant qu’elle avait bien tout fait pour que la Gryffondor se sente comme une moins que rien. Elle se tourna vers Tibus et Tintagel et leur fit un petit signe de la main, comme pour dire je vous attends.

La jeune Lucy était arrivait la nuit dernière à Poudlard. Elle avait eu du retard par rapport à la rentrée officielle mais elle avait tout d’abord appelé le Directeur pour lui expliquer la situation. C’était un homme fort sympathique mais il semblait vieilli par les épreuves de la vie. La jeune Lucy observait avec attention les gens autour d’elle. Elle savait qu’on pouvait en découvrir des choses si on restait attentive. En attendant, elle l’avait écouté avec attention lui distribuer son planning de la semaine. Lucy trouvait que c’était une excellente opportunité d’avoir ouvert les portes d’une université dans cette école déjà réputé. Elle s’était bien présentée comme elle savait le faire. Puis comme il était tard, le directeur lui avait montré où elle pouvait se reposer. La journée avait été longue. Elle avait fait le trajet France-Angleterre avec les habitudes de Moldu. Sa mère ne voulait pas qu’elle utilise la magie. Peu importe, elle était loin de chez elle maintenant et n’aurait qu’elle à écouter. Lucy s’endormit vite ce soir-là, elle était vraiment épuisée.

Le lendemain, elle se leva assez tôt. Elle n’avait pas de temps à perdre après tout. Elle avait un cours de maniement des armes. Le titre l’attirait assez. Elle décida donc de se préparer et revêtit son uniforme. Quand elle fut prête, ses cheveux coiffés, son maquillage terminé, elle sortit de sa chambre. Avec une extrême gentillesse, le proviseur lui avait donné une carte de Poudlard pour que la jeune fille ne soit pas trop perdue. Elle regarda donc sur la carte. Le hall n’était pas très dur à trouver. Elle descendit les escaliers et s’y rendit pour prendre son petit-déjeuner.

Tout le monde semblait savoir ce qu’il devait faire. Les gens souriaient et discutaient entre eux. Lucy était terrorisée et perdue. C’était assez difficile de se retrouver dans un endroit où l’on ne connait personne. Bien qu’elle n’eut pas beaucoup d’amis à Beaux-Bâtons, elle se sentait chez elle et savait où était sa place. Mais ici, elle allait essayer de faire des efforts pour s’intégrer. Mais de nature timide, c’était assez dure pour elle de se faire violence. Elle décida de manger tranquillement et qu’elle essaierait de discuter avec d’autres gens plus tard. C’est fou ce qu’il y avait comme choix ici. Bien sûr ce n’était pas vraiment la même cuisine qu’en France mais cela n’était pas mauvais du tout.

Quand elle eut fini, la jeune fille se leva de table et sortit son planning. Elle avait cours dans le parc. Le temps n’était pas vraiment au beau fixe pour faire cours dehors. Mais bon, il y avait surement une raison. Le professeur était sans doute quelqu’un de censé. Et il avait choisi le parc pour une raison bien précise. Elle se retrouva bien vite dehors et vit un petit groupe non loin d’elle. Elle en déduisit qu’elle était au bon endroit et s’approcha.

Le professeur ne semblait pas français. Quand il eut ouvert la bouche, elle en était sûre. Cet accent n’était pas vraiment anglais. Mais il serait sans doute compétent. La jeune fille attendit quelques instants pour savoir ce qu’ils allaient faire. Celui-ci leur lança à tous une épée en bois. Lucy qui ne s’attendait pas du tout à cela, n’eut pas le reflexe assez rapide pour l’attraper. Elle avait honte. Si dés le début, elle se faisait remarquer par son incompétence, comment allait-elle faire pour se faire apprécier des autres jeunes de l’école. Elle se hâta donc de ramasser son épée en bois, un peu honteuse, les joues rouges. Elle regarda autour d’elle. Elle n’était pas la seule à avoir fait tomber son épée. Un jeune homme devant elle, l’avait également laissé atterrir à ses pieds. Cela la consola légèrement de voir qu’elle n’était pas toute seule.

Le professeur n’était visiblement pas très surpris du résultat mais leur lança une phrase qui voulait tout dire. La prochaine fois, ils devraient la rattraper. Lucy espérait être un peu moins incapable au prochain cours. Mais celui-ci n’était pas fini, et elle pourrait peut-être se rattraper. Elle tenait son épée fermement, attendant les instructions de son professeur. Il leur fit une démonstration tout en leur disant qu’il n’y avait pas une seule façon de tenir l’arme. Lucy s’observa deux minutes mais elle avait l’impression d’être totalement ridicule. A vrai dire, elle avait l’air d’une petite fille sage. Alors une petite fille sage avec une épée, cela ne faisait pas très peur. Elle observa attentivement son professeur et essaya d’adopter la même tenue que lui. Oui ça allait. Et maintenant fallait-il passer à la pratique ? Se servir d’une épée en bois ne faisait pas bien peur, cela lui rappelait un peu son enfance avec Andrew, quand tous les deux jouaient aux pirates.

Le garçon de tout à l’heure toujours posté devant elle, semblait assez motivé. C’est ainsi qu’il provoqua en duel, un autre jeune homme. C’était assez marrant, à vrai dire.

Elle n’était pas la seule à les regarder. En fait, il y avait des spectateurs à ce cours, ce qui était assez étrange. Visiblement certaines jeunes filles de cette école n’était pas vraiment sympathique conclut la douce jeune fille en regardant La Serdaigle remettre à sa place sa voisine. Elle se désintéressa à ces deux filles. Après tout le cours était nettement plus intéressant que des querelles d’enfants.

– Professeur, y a-t-il des techniques particulières à savoir sur le maniement des épées, an situation de combat ?

Donc Bref, Léna était tranquillement en train d’observer le tout début du cours quand la furie Rebecca McMillan vint à ses côtés. Déjà que cette fille vint à ses côté, c’était plus qu’étrange. Léna ne s’était jamais caché qu’elle ne pouvait pas saquer la Serdaigle. Et celle-ci ne venait certainement pas faire amie-amie avec la Gryffondor. Non pour que Rebecca soit gentille, il fallait que quelqu’un serve ses propres intérêts et Léna ne risquait pas d’être cette personne. Bref, la jeune fille eut très vite vent du pourquoi elle était là. Puisque la pouf lui expliqua très clairement. Alors en gros Léna n’est pas assez bien pour le BG qu’est Tudor. En même temps, la Rouge et Or n’avait jamais eu envie de sortir avec ce mec. Elle le trouvait sympa comme pote, lourd quelque fois, utile à quelques occasions. Mais jamais de la vie, elle n’éprouvait plus que de l’amitié pour lui. Alors pourquoi Rebecca venait l’ennuyer avec ça franchement. C’était n’importe quoi, surtout que la jeune fille n’était pas du genre groupie attiré par les Beaux Gosses populaire de Poudlard. Et puis il y avait déjà assez de filles autour de Tudor, pas besoin qu’il y en ait plus, il se sentirait trop fort.

En pensant qu’aux garçons, les filles devenaient complètement folles. Et puis ce n’était pas parce qu’il y avait Tudor dans les parages, que toutes les filles devaient absolument baver sur lui. Et puis passer après la Macmillan ne lui disait vraiment rien. Bref, la jeune fille restait calme mais elle s’apprêtait tout de même à répondre. Si on laissait la Rebecca parle comme ça aux autres, elle se croirait vite tout permis. Cette fille prenait tout le monde haut, comme si elle était bien mieux que le commun des mortels. Mais à force, elle lit vraiment se retrouver toute seule. Ce n’était d’ailleurs plus un secret pour personne que son seul véritable ami l’avait désormais lâché. Mais elle n’en eut pas vraiment le temps. Summer venait de sortir on ne sait d’où et commença à parler.

– Je te rassure Rebecca, tu ne possèdes également pas la carrure requise... Je dirais que tu possèdes plutôt les orifices adéquats ! Même si d’après moi ils commencent à pourrir par les nombreux passages.

Et bien, ça commençait fort entre les deux jeunes filles. Summer semblait bien déterminer à se venger des agissements de la Serdaigle et l’on assistait à une véritable joute verbale. Cela faisait assez rire Léna. Rebecca en prenait vraiment plein la tête et allait surement devenir rouge de colère. Mais tel qu’ils la connaissaient, la Serdaigle ne laisserait pas passer ça sans rien faire.

Mai la petite réunion continuait avec de nouveaux arrivants. En effet, Constance arrivait vers elles. Elle était rouge, très rouge. Elle les salua d’un ton assez flippant. Et leur tendit un parchemin. Léna le parcouru rapidement et commença à sourire. Ah lala Constance ne changerait pas. Mais après tout c’était pour sa folie que Léna l’aimait bien. La jeune fille tint quand même à remettre les choses au clair pour ne pas se mettre à dos la Serdaigle.

– Ecoutez les filles, je pense que c’est un gros malentendu. Je ne suis pas du tout attiré par Tudor, je vous assure. Je n’en ai rien à faire de lui et je vous le laisse avec plaisir !

Maintenant que les deux jeunes filles savaient qu’elle n’était aucunement attirée par le BG nouveau-étudiant-ex-serpentard, la jeune fille en revint au bout de parchemin. Il y avait donc un comité de défense des cœurs sorciers contre les filles qui ont conquis les cœurs des garçons de Poudlard. Que Ruth soit mis dans la même liste que Rebecca interloqua la Gryffondor. Comme si sa meilleure amie était une débauchée comme la Serdaigle, il ne fallait tout de même pas exagéré. Et puis Ruth n’était pas sortie avec tous les garçons de Poudlard. Mais elle avait eu le malheur de toucher à Tudor …

– Constance, ta réaction est peut être un peu excessive, tu ne crois pas. D’accord, Rebecca arrive à avoir tous les garçons mais ne mets pas Ruth dans le même sac qu’elle. Le pire c’est que tu t’en fiches de qui elles se sont tapé. Le problème, c’est qu’elles sont toutes les quatre sortis avec Tudor et que t’arrives pas à le supporter. Va voir Tudor et jette toi à l’eau une bonne fois pour toute. Et là, au moins, il sera vraiment à toi au lieu de militer contre celles qui s’attaquent à quelqu’un de célibataire officiellement.

D’accord Constance était son amie, mais Ruth était tout de même sa meilleure amie et par conséquent était obligé de passer avant elle. Mais la Serdaigle avait besoin de se bouger, ca faisait déjà un an qu’elle bavait sur Tudor sans vraiment oser y aller. Elle devait être explicite avec lui. Elle devait prendre sa vie en main un peu sinon ça n’avancerait jamais. Et puis ce n’était certainement pas avec une espèce de pétition qu’elle arriverait à ses fins. Mais bon après fallait qu’elle comprenne tout ça et ce n’était pas franchement gagné.

- Je te rassure Rebecca, tu ne possèdes également pas la carrure requise .. Je dirais que tu possèdes plutôt les orifices adéquats ! Même si d’après moi ils commencent à pourrir par les nombreux passages.


*On t’a pas sonné. Connasse. De quoi tu te mêles.*

La jeune fille ne l’avait même pas vu arriver. Summer Diland, Préfète des Poufsouffle. Rebecca ne l’a jamais aimé. Elle la trouve trop idiote, inintéressante. Elle avait si peu d’intérêt que la belle ne s’était jamais risquée à lui parler. Mais de toute façon, parler, était la seule chose que cette fille savait faire parce que visiblement elle n’agissait pas beaucoup. Si Rebecca ne possédait pas la carrure, qui la possédait. Franchement. Elle, ce petit bout de femme, ne pouvait en aucun cas rivaliser. C’était la jalousie qui la faisait parler. La jalousie, parce que jamais elle n’atteindra la perfection de la Serdaigle. Les orifices adéquats, qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre tout de même. Tout le monde n’avait pas l’intention d’arriver vierge et pure au mariage.

– Ce qu’il ne faut pas entendre franchement. Pauvre Diland, c’est de sortir avec un garçon qui te met dans ces états. C’est si nouveau que ça pour toi ?

Lança t-elle. Pour remettre ce genre de fille à sa place, il fallait taper là où ça faisait mal. Et la jeune fille en avait des arguments. Elle s’avait quelque chose qui pourrait faire du mal à cette fille. Mais malheureusement pour Rebecca, elle avait tout de même un cœur et elle aimait beaucoup Aaron. Et elle ne pouvait pas lui faire ça. Mais sa pouf avait intérêt à se tenir, parce que si ça continuait, elle en aurait tellement marre qu’elle lui lâcherait la bombe à la figure et peu importe les conséquences. Avec un peu de chance, ça la fera descendre de quelques étages. Ce n’était pas possible de se croire supérieur comme ça quand même.


*Reste calme Rebecca. Respire. Pense à autre chose et ne lance surtout pas cette bombe, qui te brûle les lèvres.*

Oui parce qu’Aaron n’était pas comme Mathéo. Autant le Serpentard avait supporté beaucoup de choses sans rien dire à la jeune fille. Mais Aaron lui en voudrait surement et Rebecca avait quand même besoin du jeune homme en ce moment.
Mais voilà que la Constance débarquait. Il ne manquait plus qu’elle. Mais qu’est ce qu’elles avaient toutes à venir se pointer ici. C’est bon, la Taylor savait se défendre toute seule quand même. Elle n’avait pas besoin de ses sujets. De Harcourt tendit un parchemin à Taylor. Rebecca y jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et vit les débilités qu’il y avait sur ce papier. Non mais franchement, elle ne s’arrangeait pas non plus celle là. Un comité de défense de cœur sorcier …


*Faites une manif’ tant que vous y êtes …*

- Tu vois .. je ne mens pourtant pas. Mais j'aurais rajouté en supplément : "Rebecca McMillan, l'hôtesse des attributs humains". Enfin simplement humain j'espère, tu n'irais quand même pas jusqu'aux animaux?


*Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme. Garde ton calme.*

Non mais n’importe quoi cette pauvre fille. Aller aux animaux. Non désolé je ne m’appelle pas Durant. Elle avait tellement envie d’exploser à ce moment-là. Tellement envie de lui balancer ce qu’elle avait fait pour la détruire et la remettre au sol, là où elle méritait sa place.
Et puis Léna enchaina son discours, plus à l’intention de Constance que d’elle. Rebecca mit un coup d’épaule à la Diland. Elle traversa le parc, se dirigeant vers Aaron Lewis. Elle lui tapota l’épaule pour qu’il se retourne puis lui annonça à voix basse dans l’oreille.

– Ecoute, t’as intérêt de maitriser ta meuf, parce qu’elle va me faire péter un plomb et j’imagine que tu ne veux pas qu’elle soit au courant de nos petits amusements. J’ai été conciliante aujourd’hui, mais je ne le serais pas tout le temps, surtout si elle continue comme ça.

Annonça t-elle avant de continuer son chemin plus loin et de disparaître. Non mais vraiment, elle n’allait pas la chercher longtemps cette espèce d’idiote sinon elle le regretterait bien vite. Maintenant qu’elle l’avait dit à Aaron, la pression redescendait un peu et elle avait beaucoup moins envie d’en parler. Elle ne voulait pas faire de mal à Aaron non plus. Lui au moins, elle l’aimait bien. Contrairement à sa pouf.


*Sa pouf …C’est l’hôpital qui se fout de la charité.*