Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...

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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 9:15




    C’était le soir et les cours étaient enfin finis. Le repas était pris et les jeunes pouvaient aller se poser tranquillement dans leur Salle commune. Léna suivait le mouvement et montait les escaliers mais elle n’était pas prête à rester tranquille, elle était plutôt d’humeur taquine et ne tenait pas en place. Elle fut montée chez les Gryffondor en très peu de temps. Elle donna le mot de passe à la Grosse Dame et pénétra dans la pièce principale. Elle vit Anthony Zimmer assis dans l’un des fauteuils près de la cheminée. Et là une idée lui monta au cerveau. Pourquoi passer la soirée seule dans sa chambre à faire les cents pas, étant actuellement trop énervé pour se coucher, alors qu’un beau garçon pouvait lui faire une distraction. Non Léna ne s’était pas mise à penser comme Rebecca, au contraire. Ne vous inquiétez pas pour elle.

    Donc la Gryffondor commença par monter dans son dortoir et fit un tour par la salle de bain, elle voulait quand même être assez jolie pour mettre son plan à exécution. Donc elle prit soin de mettre ses cheveux en chignon et se maquilla légèrement pour faire ressortir ses yeux. Léna se regarda dans le miroir et se dit que le résultat n’était pas trop mal. Elle décida donc de redescendre dans la salle commune pour rejoindre Anthony.

    Anthony Zimmer. Ah que leur histoire remontait. Ils étaient sortis ensemble tous les deux. Pas très longtemps mais quand même. Zimmou était quelqu’un de très gentil, un peu fou dés fois mais bien sympathique. Maintenant ils étaient pote, ils s’entendaient comme des frères et sœurs, alors forcément dés fois il y avait des disputes mais jamais rien de bien méchant. Alors Léna comme à son habitude avec lui, décida de le faire marcher un peu. Elle aimait bien tester Anthony pour voir jusqu’où il la croyait, jusqu’où il pouvait aller.

    "Si l'amitié ce n'est pas de partager tous les délires, alors c'est quoi, on se demande ?"

    Parce que justement avec Zimmer, c’était un partage de rire, de délire. C’était une joie de vivre d’être amis comme ça et de ne pas se prendre la tête. Léna aimait la sensation de ne jamais devoir se contrôler. Tu pouvais avoir l’air stupide auprès de tes amis mais jamais ils ne te jugeront. C’était comme ça avec lui, et comme ça avec Ruth. Chez les Gryffondor en général, elle pouvait faire ce que bon lui semblait dans la salle commune. Même si parfois quelques oreilles mal intentionnés trainaient de-ci de-là. La jeune fille arriva donc dans la pièce principale et par chance, il était toujours là. La jeune fille avança donc en sa direction l’air plutôt en colère. Oui même si elle avait envie de rigoler, il fallait quand même qu’elle paraisse convaincante, que ce soit un minimum drôle. Elle avait donc un air plutôt énervé quand elle se jeta dans le fauteuil juste à côté d’Anthony.

    Elle lui lançait des regards noirs comme si elle lui en voulait pour quelque chose exactement. Le pauvre, il ne devait vraiment rien comprendre au comportement de son amie. Elle n’ouvrait pas la bouche faisait la fille trop énervé pour oser parler. Non en réalité, elle était en train de réfléchir à une bonne entrée sur le terrain. Une petite phrase qui fasse assez vrai pour le mener sur le chemin qu’elle avait envie. Oui parce que Léna avait bien une idée derrière la tête, et elle savait exactement ce qu’elle voulait faire croire à son ami.

    * C’n’est pas mignon de se foutre de la gueule des gens, ma chère Léna.*

    Peut-être n’était-ce pas mignon mais dans tous les cas, ça pouvait être très drôle. La jeune fille se redressa donc dans son fauteuil tout en fixant d’un œil noir son ami.

    – Alors tu dragues Summer en public maintenant ?

    Ca ressemblait peut-être à une question mais c’était finalement plus une affirmation. Léna avait décidé de jouer de la carte fille jalouse. Avec ça, Zimmou commencerait à se poser des questions et ce sera encore plus marrant. Alors oui, là c’était Summer qui allait en prendre un peu pour son grade mais il le fallait, pour le bien du jeu, vous comprenez. Et puis au pire, tout ce qui se dira ici, n’arrivera jamais aux oreilles de la préfète des Poufsouffle alors elle s’en fichait. Et même dans le pire des cas, elle pourrait lui expliquer que ce n’était qu’une énorme blague et qu’elle n’en croyait mot.

    Léna savait que Summer entretenait une relation avec Aaron plus ou moins déclaré, plus ou moins vraie. Elle avait appris ça de Mathéo. Oui parce que quand on sait comment le cuisiner le jeune homme, on apprend plein de choses de sa part. Anthony était peut-être au courant de cela mais elle pouvait bien en rajouter et s’amuser de ça. Après tout, tout n’était pas vérité, mais dans ses paroles tout n’était pas mensonge non plus. C’était extrapolé mais dans le fond était-ce vraiment faux.

    – Elle n’en a rien à faire de ta personne et toi tu lui cours après … Sans même faire attention à ceux qui tiennent vraiment à toi …

    Le fait que Summer n’en ait pas grand-chose à faire de lui se basait quand même sur une vérité. Elle n’en avait pas rien à faire de lui, au sens qu’elle le méprisait. Mais elle avait un copain normalement, Aaron et que Zimmou s’accroche à elle n’était bon ni pour elle, ni pour lui. Après la dernière partie de sa phrase était fausse. Il faisait quand même attention à ses amis. C’était un peu de la mauvaise foi. Mais c’était le jeu après tout. Il fallait quand même se montrer convaincant.

    – Je suis vraiment trop naïve …

    Elle ne le regardait plus.

    *Quelle comédienne, non mais j’y crois pas.*


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 12:03

    Affalé dans SON fauteuil, prêt du feu, la tête reposant sur l'une de ses mains, il réfléchissait. Si, si, ça lui arrivait, de temps à autre... Il était monté un peu avant la fin du dîner, histoire d'éviter les embouteillages. En tant que préfèt, c'était assez mal vu sachant que c'était son rôle de faire monter les Gryffys à leur dortoir respective mais il s'en foutait - un peu - et il savait que c'était une façon simplette de faire rager Black.

    Bref, la routine, quoi. Tony s'ennuyait ferme et se sentait un peu seul, surtout. Il avait l'impression d'être l'un de ces boulet qui n'avait aucun ami... Sauf que ce n'était pas le cas, oh, c'était juste l'heure du dîner. Il attendait impatiemment que les autres montent à leur tour, que ce soit Black, Lénouche, ou autre susceptible de le faire rire un minimum.

    Et comme si le ciel l'avait entendu, il entendit des pas dans les escaliers, suivit d'un vacarne monstre qu'était l'enjouement des rouges et or. Il se redressa un peu dans son fauteuil, prêt à héler le premier venu qui accepterait de lui tenir compagnie. Il vit des visages défiler et comme s'il choisissait sa paire de chaussettes du matin, il mumurait "Non..." ou "Mouais... Nan..." à chaque tête qui passait.

    Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il apperçut SA mouche qu'était Lénouche s'approcher. Hourra, il avait tiré le gros lot, merci mon Dieu, il ne risquait pas de s'ennuyer ce soir. Et finalement, il jugea que c'était mieux d'être tombé sur elle que sur Black qui aurait passer sa soirée à lui gueuler dessus pour toutes les tâches qu'il lui avait laissé faire en tant que préfète, héhé.

    Sauf que l'air grognon qu'affichait Taylor était mauvais signe. Il la voyait rarement faire la gueule et il fronça les sourcils, sceptique. Que s'était-il passer pour qu'elle fasse la tronche, comme ça ? Elle s'affala bruyamment sur le fauteuil d'à côté, genre blasée par la vie. Elle n'allait pas se suicider, quand même ? Boaf, ce serait pas une si grande perte, finalement...

    - Alors tu dragues Summer en public, maintenant ?

    *WTF ?*

    Comment ça "maintenant" ? Primo, depuis quand se cachait-il pour faire du rentre-dedans aux nanas qui passaient ? Comme s'il allait les amener dans un coin tranquille pour leur dire qu'elle étaient jolies, "aujourd'hui". Donc pas de "maintenant" qui tienne, il avait toujours assumé ses plans dragues à ce qu'il se souvenait... Et Summer ne faisait pas exeption à la règle...

    Une seconde, pourquoi lui parlait-elle de Blondie ?

    - Elle n’en a rien à faire de ta personne et toi, tu lui cours après…

    *HÉÉÉ !*

    Elle était sérieusement en train de lui dire qu'il n'avait aucune chance ?! Pour qui se prenait-elle pour juger de ses choix de conquêtes ? Il faisait ce qu'il voulait, absolument ce qu'il voulait, non mais.

    - Sans même faire attention à ceux qui tiennent vraiment à toi…

    *Hein..?*

    Okay, il ne comprenait plus grand chose. Il haussa un sourcil, sceptique, face au nouvel air que Lén'affichait. Elle ne le regardait plus de cet air grognon du style "t'es qu'un chaud lapin qui court après des fantasmes impossibles" mais d'un air plus... comment dire... triste ? Mais non, c'était carrément impossible. Depuis quand SA Lénouche, SON amie, s'attristait-elle pour des choses aussi futiles ? Soupir. Le jour où il comprendrait l'humeur changeante à souhait des filles...

    - Je suis vraiment trop naïve…

    *Ah ?*

    Pourquoi croyait-elle bon d'ajouter cette "indication" ? C'est comme s'il sortait en pleine conversation "Je suis beau-gosse."
    On aura tous vu...

    Il était complètement paumé, le pauvre Tony et ne savait plus où donner de la tête. On aurait dit que sa frangine était devenue dépréssive en cinq seconde et huit millième, chose vraisemblablement impossible... si ?

    Tony se redressa encore un peu et tapa gentimment la cuisse de la jeune fille, laissant ensuite sa main poser dessus. Attention, aucune pensée malsaine dans ce geste, c'était comme sa soeur, calmons-nous.

    - Premièrement, ce ne sont pas tes affaires, Lénouche.

    Au moins, c'était dit.

    - Depuis quand tu t'occupes de mes histoires de coeur, hein ?

    C'est vrai quoi, comme si ça la concernait... Certes, c'était ses affaires lorsqu'elle sortait avec le garçon mais comme ce n'était plus le cas, elle n'avait pas à s'en mêler. Combien même lui, ne se gênait pas pour juger les jeunes hommes qu'elle fréquentait, elle. Mais c'était totalement différent ; lui, c'était un homme, alors qu'elle, c'était juste... une fille.

    - Pour ta gouverne, saches que j'ai toutes les filles que je veux.

    *Ouais, d'abord.*

    - Summer ne tardera pas à s'ajouter à la liste, crois moi...

    Si seulement il pouvait tenter de s'en persuader... Sauf qu'il avait déjà essayer pas mal de trucs et que sa cheerleader ne semblait toujours pas apte à accepter ses avances. Qu'elle était compliquée... D'un côté, s'il laissait tomber, il passerait pour quoi, hein ? Tony n'était pas du genre à baisser les bras. Super Zizou pérséverait, combien même ça pouvait prendre du temps, beaucoup de temps... Il avait ce qu'il voulait, QUAND il voulait - ou presque -.

    - Lewis est juste une... *tarlouze* complication.

    Si seulement... Sauf que l'étudiant semblait être le copain officiel de la blonde, alors va les faire rompre, toi qui a toujours fait foirer tous les plans que t'as créé, jusque là. Il n'y avait qu'une chose à faire, en fait : attendre. Attendre que le brun fasse un seul faux pas et sauter sa meuf sur l'occasion.

    - Et depuis quand t'es naïve, toi ?

    A sa connaissance, la Gryffy était loin de l'être... Elle était plus du genre les pieds sur terre à défendre ses idées, et tout et tout... Mais naïve, ça, jamais. Alors pourquoi avait-elle dit ça ?

    Il s'enfonça un peu plus dans son siège : décidemment, il ne comprenait vraiment rien.
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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 13:10




    – Premièrement ce ne sont pas tes affaires, Lénouche.

    Un point pour le jeune homme. Non, en même temps, il avait complètement raison. Et puis d’un autre côté, Léna ne s’était jamais intéressé à ses conquêtes, elle ne posait jamais de questions sur les filles qu’il fréquentait. Alors ca pouvait paraître étrange qu’elle commence sur ce terrain un beau jour. Ils avaient beaucoup de délires, se parlaient comme frères et sœurs, mais n’étaient pas forcément tout le temps en train de vouloir savoir la vie de l’autre. Zimmou connaissait sa vie seulement si Léna allait se confier à lui un beau jour. S’il était venu comme une fleur comme elle, à cet instant, elle aurait surement fait la même chose. Non mais franchement, elle avait de ses idées parfois et puis ce n’était pas comme si son amie comprenait tout du premier coup. Il était parfois lent le pauvre chéri. La jeune fille aurait surement du fil à retordre avec celui-là.

    Le jeune homme s’était redressé et avait la main posé sur la cuisse de la jeune fille. Elle en profita pour poser doucement mais surement sa main sur la sienne. Genre pour continuer de lui faire comprendre « je suis trop en love sur toi ». Ouais c’est sur que ce n’était pas forcément crédible venant de Léna mais elle pouvait tromper Anthony elle le savait. Oui parce qu’ils n’étaient plus ensemble depuis un bon moment, et que Léna n’avait jamais voulu revenir avec lui. Leurs relations étaient plus que claires, ils étaient des potes, des frérots, rien de plus. Et c’était pourquoi il n’y avait aucune gêne entre eux. Ils se disaient ce qu’ils pensaient sans avoir peur que l’autre se vexe parce que c’était ça aussi être amis, c’était de ne pas avoir peur de perdre quelqu’un quand on dit ce que l’on ressent.

    – Depuis quand tu t’occupes de mes histoires de cœur, hein ?

    Depuis que j’ai décidé de te faire croire que j’étais amoureuse toi. Joue le jeu un peu. Non franchement, jamais et puis ça ne l’intéressait pas de savoir qui il allait se taper samedi prochain après l’entrainement de Quidditch. Elle préférait encore parlait de Mogg que de savoir tout ça. Et puis franchement, il faisait ce qu’il voulait. Mais là, c’était pour la bonne cause qu’elle s’intéressait à ses histoires de cœur, pour la cause du rire tout simplement. Pour qu’il y ait un peu de gaité chez les Gryffondor ce soir-là. Et puis de toute façon, c’était comme ça qu’ils marchaient, ils se jouaient souvent l’un de l’autre. Et aujourd’hui c’était Zimmou la victime, à point c’est tout.

    Non franchement heureusement que parfois Zimmou était lent d’esprit sinon elle aurait été cramé au premier mot de sa première phrase. Depuis quand Léna faisait la gueule parce que Zim’ fréquentait quelqu’un d’autre, et puis si elle devait faire la gueule pour cette raison, elle n’aurait sans doute pas fini de la faire. Non et puis, c’était son ami. Elle s’intéressait à ses histoires de cœur quand ca pouvait lui faire du mal et puis c’est tout. Elle ne s’amusait pas à juger chacune des filles avec qui il avait une histoire. En plus parfois il ne restait pas assez longtemps avec la même pour qu’elle en ait eu le temps.

    – Pour ta gouverne, sache que j’ai toutes les filles que je veux.

    Alors là, Léna se retenait franchement de rire. Il était complètement fou ce mec et c’était pour ça qu’elle l’adorait. Bon certes, elle ne pouvait pas le coincer sur ce coup mais quand même, il ne fallait pas exagérer. Il ne s’appelait pas non plus Rebecca au masculin. Quand il serait au point de cette fille, on en reparlera tout simplement. Et voilà qu’il prenait la pauvre Summer comme un jouet. Elle serait bientôt sur la liste, qu’il disait. Non mais franchement pauvre Anthony, si tu veux qu’elle soit rajouté sur la liste, lui dis pas ça comme ça. Ce serait franchement une très mauvaise tentative de drague.

    Summer était quelqu’un que Léna appréciait assez. Elle ne la connaissait pas vraiment, mais jamais elle ne se serait permise, si ce n’est pour le petit jeu avec Zimmou, de la juger. Elle avait l’air sympathique mais la jeune fille n’était jamais allée chercher plus loin. Elle avait d’ailleurs brillamment réussi à remettre Rebecca à sa place sans que celle-ci ne réplique. Elle avait un caractère intéressant. Et peut-être qu’un jour, la jeune fille s’intéresserait de plus près à elle.

    – Et depuis quand t’es naïve toi ?

    Depuis jamais. Non non je ne suis pas naïve, pas souvent en tout cas. Tu es bien placé pour le savoir mon cher. Ah que c’était dur de garder son sérieux quand on voyait la mine du jeune homme. Il semblait être complètement paumé. Et ne comprenait rien. Léna devrait être légèrement plus explicite. Elle se demandait s’il fallait balancer le truc comme ça ou pas. D’un autre côté, si elle restait sur l’implicite, Zimmou ne risquait de comprendre que deux heures plus tard et encore …

    Allez, c’était parti. Petit pincement de lèvres pour s’empêcher de rire. Parce que franchement ça devenait de plus en plus difficile surtout face à quelqu’un comme lui. Elle aurait du faire cette blague à quelqu’un d’un peu moins drôle naturellement quand même. Parce que sa bouille du mec qui ne comprends rien, c’est vraiment trop marrant.

    – Depuis toi …

    La jeune fille se demandait si c’était assez explicite pour le jeune homme mais surement que non. C’était quand même Zim’ qu’elle avait devant elle. Mais c’était marrant quand même de lui apporter petit à petit pour que son cerveau se mette en marche quand même.

    – Tu m’as rendu complètement débile.

    *Non je crois que c’est ta débilité finalement qui a du déteindre sur lui. Il t’a côtoyé pendant trop longtemps.*

    La jeune fille baissait la tête. Non si elle le fixait pendant trop longtemps, elle allait vraiment finir par tout gâcher en explosant de rire juste sous son nez. C’est dur de faire croire à quelqu’un que l’on considère vraiment comme un pote que l’on est amoureuse de lui. Mais c’était bien marrant en tout cas. Léna ne regrettait pas de l’avoir croisé et d’avoir eu envie de le taquiner gentiment.

    - Imbécile, je t'aime depuis toujours, depuis le début, j'ai continué à t'aimer quand j'étais en couple, j'ai continué à t'aimer quand j'étais seule, j'ai continué à t'aimer chaque seconde de chaque jours, j'ai continué... Je t'aime, je t'aime depuis toujours.

    Bon finalement c’était hyper simple de rester calme et de ne pas rire avant mais avec ce qu’elle venait de débiter, la jeune fille n’en pouvait plus. Elle lui tapota sur la jambe tout en se relevant :

    – Bon maintenant que je me suis bien ridiculisé, je m’en vais.

    Annonça-t-elle tandis qu’elle lui tournait le dos prête à partir. Tout en se contrôlant.

    *Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire. Ne pas rire.*


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 15:51

    - Depuis toi…

    *Moi ?*

    Respire Tony, respire. Cette fille voulait sa mort ou quoi ? Son cerveau allait finir par exploser à force de réfléchir et essayer de comprendre. Depuis lui ? Qu'est-ce que c'était censé vouloir dire ? Genre depuis qu'il était né, ou..? Non parce que si c'était ça, c'était pas très logique... Sachant qu'il était né avant elle, alors un simple calcul suffisait à dire que ça ne voulait strictement rien dire. Bon d'accord, il n'était pas doué en arithmancie, mais... Il n'était pas con, non plus.

    Il était complètement bredouille, maintenant. La mine défaite, l'air de dire "par pitié Lénouche, sois plus claire ou tu risques de me perdre à jamais.". Apparemment, il découvrait un nouveau visage de son amie : voilà qu'elle devenait mystérieuse. Mais c'était pas entre mec et meuf qu'il fallait l'être ? Genre je-suis-mystérieux(se)-viens-donc-me-tenir-compagnie-au-chaud-dans-mon-lit-. Pas de ça entre eux, bordel !

    - Tu m’as rendu complètement débile.

    *Vas t'foutre.*

    Sympa la copine. Et il était censé le prendre comment, au juste..? Elle le traitait ouvertement de débile et elle n'avait même pas l'air de rigoler... mais où allait le monde ?

    Sa poto avait maintenant la tête baissée et ça le faisait sérieusement flipper. C'était quoi, ça ? Depuis quand elle fuyait son regard ? D'habitude, c'était plus à celui qui le détournerait en premier et là... Mais où était passé sa VRAI mouche ? S'il avait eu un cahier, un mur, ou n'importe quoi d'autre, probablement qu'il se serait cogné le front avec tant la situation le dépassait.

    - Imbécile, je t'aime depuis toujours, depuis le début, j'ai continué à t'aimer quand j'étais en couple, j'ai continué à t'aimer quand j'étais seule, j'ai continué à t'aimer chaque seconde de chaque jours, j'ai continué... Je t'aime, je t'aime depuis toujours.

    BUG. Anthony Zimmer n'est pas disponible actuellement. Réessayez plus tard. Code : 0x8ac70013. En maintenance. ENORME BUG.
    Le Gryffondor se tenait droit - enfin, aussi droit qu'on pouvait l'être, assis sur un canap' - immobile, le visage décomposé. Ses yeuxétaient vide mais persistaient à fixaient un point inexistant. Il avait cet air penaud sur le visage, tout bonnement ahuris. Qu'était-il censé faire, là, maintenant, tout de suite ? Que venait-elle de dire, déjà ? Ah oui : qu'elle l'aimait. Trente seconde. QU'ELLE L'AIMAIT. LENA TAYLOR ETAIT ENCORE AMOUREUSE DE LUI, LENA, LENOUCHE, SA MOUCHE, BORDEL A CUL !

    Le pauvre Tony semblait déconnecté de la réalité, comme s'il venait d'être débranché. Ses oreilles ne perçevaient que des bourdonnements et il voyait même passer des canards jaunes en file indienne. Putain, dans quelle merde s'était-il fourré ?

    - Bon maintenant que je me suis bien ridiculisé, je m’en vais.

    *...RAAAH !*

    Long et profond soupir d'une minute quarante-cinq, si bien que quand il "reprit conscience", Léna était déjà presque arrivée aux escaliers qui la mènerait à son dortoir. Il eut tout juste le temps de dire ouf, de crier - intérieurement - de détresse et de courir comme un raté après son amie - dans une salle co' bondé de Gryffy en mode bug, comme lui, un peu avant.

    - MOUUUCHE, T'EN VAS PAAAS !

    Essouflé après huit secondes de marche rapide, on aurait dit qu'il avait dévalé les escaliers en portant le gros lourdeau de Poufsouffle qui n'en était pourtant qu'à sa quatrième année. Mais probablement qu'il était plus essouflé par les révélations de son amie que par sa course folle. Il eut tout juste le temps de s'arrêter face à la blondinette qui venait de s'arrêter.

    *Et j'dis quoi, moi, maintenant ?*

    - Léna, annonça-t-il.

    *BEAU-GOSSE, tu connais son prénom, elle est censé te rapporter une médaille ?*

    - Quand tu dis que..., il déglutit, tu m'aimes, c'est genre aimer... aimer ? Ou juste aimer... aimer ? Non, parce que, c'est pas pareil, hein.

    Il se gratta l'arrière de la tête, comme il le faisait chaque fois qu'il se sentait gêné.
    En fait, il se doutait un peu - beaucoup - de la façon dont elle l'aimait, maintenant. Elle le lui avait fait comprendre et elle avait été très claire, alors...

    - Tu sais, t'as pas à te sentir ridicule. Je peux tout à fait comprendre, c'est parfaitement normal.

    En même temps, il pouvait la comprendre. Il la comprenait même très bien. Ils se connaissaient depuis longtemps, étaient même sorti ensemble et étaient restés en très bon terme. Peut-être qu'à force de passer tout son temps avec le jeune homme, la rouge et or n'avait pu résister à son charme fou... Ah, les filles. La pauvre. Il comprenait mieux maintenant, pourquoi elle était si jalouse qu'il drague Summer.

    - C'est vrai quoi, je suis beau, intelligent...

    *...et beau et intelligent...*

    Etrangement, il se sentait maintenant flatté par ces aveux. Ouais, son égo était heureux, finalement. Que ce soit l'une de ses meilleure pote ou pas, ça faisait toujours plaisir, pas vrai ?

    - ...y'a pas de mal, je t'assure. C'est cool.

    Il lui fit un large sourire mi-compatissant, mi-flippé. Il posa une main sur son épaule et hôcha la tête, l'air de dire : « c'est la vie. ».
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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 16:44




    Léna se dirigeait donc vers sa chambre, sachant pertinemment que son pote allait le rattraper. Elle riait silencieusement tant que celui-ci n’était pas arrivé jusqu’à elle. Non mais ce n’était pas possible, elle allait forcément se faire capter dans les trente secondes qui suivraient. Comme si Léna était capable d’une telle déclaration. Non mais franchement, elle avait de ces idées la petite parfois. Mais pour son plus grand plaisir, et pour le plus grand plaisir de sa blague aussi, le jeune homme vint la rejoindre juste avant qu’elle monte les escaliers. Il lui avait demandé de ne pas s’en allait avec un surnom assez moche oui. Non mais où allait-il chercher des surnoms pareils. Léna n’osait pas imaginer ce qu’il avait trouvé pour Ruth. Il s’arrêta juste devant elle, lui bouchant le passage par la même occasion. Léna restait là, à attendre qu’il réagisse.

    Elle en était sure, il allait lui dire qu’elle arrête de se foutre de sa gueule et qu’il avait totalement compris son petit jeu. Il n’était pas complètement stupide quand même. Et puis même quand elle était avec lui, elle ne lui avait pas fait de déclaration comme celle là. Non pas dans ce genre, pas dans ses souvenirs en tout cas. Elle essayait de garder sa mine triste, genre gamine pris en flag. Elle se pinçait la lèvre pour ne pas rire. Non parce qu’on ne croirait pas comme ça, mais garder son sérieux dans ce genre de situation est vraiment très difficile.

    – Quand tu dis que … tu m’aimes, c’est genre aimer … aimer ? Ou juste aimer … aimer ? Non, parce que c’est pas pareil hein.

    Aimer aimer, ou peut-être plus aimer, aimer. Oui quelle grande différence mon cher Zimmou. Il avait quand même un grain le petit, mais après tout c’était pour ça qu’elle l’appréciait. Elle ne l’aimerait pas autant s’il était trop intelligent. Alors Léna qui pensait qu’elle serait aussi vite démasquée tomba des nues quand elle vit son ami tomber royalement dans le piège. Non mais franchement, était-elle si convaincante que ça, parce qu’elle n’en avait pas l’air vu de là. Zimmou était quand même bien à la masse. Bon peut-être pensait-il que c’était plausible parce qu’ils étaient resté ensemble presqu’un an et que du coup ca fait longtemps. Ils étaient sortis ensemble en Cinquième année et maintenant ils étaient en Sixième année alors il pensait peut-être que Léna n’avait pas eu le temps de digérer la rupture. Non mais Zimmou réveille toi quand même, ils s’étaient quittés d’un accord commun parce qu’il ne ressentait plus que de l’amitié. Elle n’allait pas re-ressentir de l’amour comme ça, tout à coup.

    *Tes amis sont pas très évolué intellectuellement, qu’est ce que tu veux que je te dise.*

    Non les amis étaient cool surtout quand ils étaient lents et que tu pouvais jouer comme tu voulais avec eux. Et il était vrai que Zimmou était parfait quand il était dans ce genre de jeux. Il ne comprenait pas en général la subtilité, surtout quand c’était bien joué. C’était plus marrant de faire ça avec lui qu’avec Ruth. Ruth était trop maligne et ce n’était pas le genre de fille à tomber dans le panneau aussi vite.

    – Tu sais, t’as pas à te sentir ridicule. Je peux tout à fait comprendre, c’est parfaitement normal.

    *PARDON ?*

    Léna prit sa main dans sa tête l’espace de quelques secondes pour s’empêcher de rire car quand même là s’en était trop. Genre pour Zimmou, c’était tout à fait normal qu’elle tombe amoureuse de lui parce qu’il était un Dieu. Il était tout simplement beau, sympa. Le mec parfait quoi. Mon pauvre petit Gryffy, le succès auprès des filles te monterait –il à la tête finalement ? Léna relevait la tête pour le regarder dans les yeux. Mais c’était dur. Ses petits yeux semblaient paumés et c’était trop mignon, et trop marrant. Et là, le jeune homme commença à se lancer des fleurs, comme quoi il était beau et intelligent. Mais bon il ne lui en voulait pas, c’était plutôt cool. Ouais il avait une fille à ses pieds quoi, c’était quand même énorme. Oh ca lui faisait quand même de la peine de devoir lui avouer à un moment ou à un autre que c’était que du faux. Il luit fit un sourire tout en posant la main sur son épaule. Léna avait envie de jouer à l’idiote, un peu comme lui en ce moment finalement.

    – Si je me sens ridicule. Tout simplement parce que je vis dans le passé et toi dans le présent. Parce que toi tu penses déjà à la prochaine que tu vas te faire et que moi, je suis là à attendre que mon tour revienne.

    Léna se détourna du jeune homme pour ne pas rire. Non elle allait se vendre d’une minute à l’autre, elle le sentait. Parce que quand même, ce n’était pas facile de paraître triste alors que la seule chose que tu as envie de faire à cet instant précis c’est de rigoler. Les gens qui sont tristes, comment font-ils pour ne jamais esquisser un sourire. Parce que finalement, vu de ce point de vue là, la vie c’est comme une grande cour de récréation. On rigole, on respire, on vit.

    *C’est pas possible qu’il te croit sur le coup. Non mais franchement, faut être un crétin pour pas s’en rendre compte là.*

    Elle s’avança près de lui et mit une main sur son torse. Elle le regardait dans les yeux, pensant simplement à se retenir de rigoler. Elle rester sérieuse pour le moment. Et elle avança ses lèvres de celle de Zimmou pour lui voler un baiser. Avant de rompre la proximité entre deux, et de tourner le dos au jeune homme. Non mais franchement, quelle comédienne. Elle ne voulait pas le regarder parce que cette fois, c’était sûr, elle allait craquer sinon.

    – Tu vois tu peux dire que c’est cool, mais comment tu veux qu’on soit amis dans ce genre de cas …

    Lança t-elle pour le faire réagir un peu quand même. Pour le faire flipper, pour pas qu’il croit que c’était juste cool qu’elle soit in love. Non mais pauvre petit Zimmou, il fallait vraiment lui faire violence pour qu’il réagisse un peu.

    – Tu crois que Summer est mieux que moi ? Tu crois que je ne vaux même pas le coup comparé à elle ?


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 17:27

    - Si, je me sens ridicule. Tout simplement parce que je vis dans le passé et toi dans le présent. Parce que toi, tu penses déjà à la prochaine que tu vas te faire et que moi, je suis là, à attendre que mon tour revienne.

    Mais elle avait déjà eu son tour ! En 5ème année ! Enfin, elle était en 5ème année, tandis que lui était en 6ème... Bref, c'était l'année dernière, quoi. Mais toujours était-il qu'elle avait déjà eu le loisir, l'honneur, de l'avoir en tant que copain officiel et ce, durant presque une année entière ! Léna faisait d'ailleurs partie de l'une de ses plus longue relation, elle pouvait donc en être fière... Et puis, ils avaient bien rompu par consentement mutuel, non ? A moins que son amie n'ait fait semblant de ne plus l'aimer alors que c'était toujours le cas, pour éviter de se ridiculer devant lui !
    Par Merlin, que la vie s'annonçait compliquée...

    La rouge et or se détourna et Tony se sentit mal, encore plus mal. Il ésperait seulement qu'elle ne se se soit pas retourner pour pleurer, parce qu'il se sentait genre super mal à l'aise quand il voyait quelqu'un verser des larmes. Et surtout si c'était de SA faute ! Quel pétrin, mais quel pétrin...

    Et alors qu'elle se remit face au batteur, elle se rapprocha de lui afin de poser ses deux mains sur le torse -musclé, si si - du jeune homme, qui avait retenu sa respiration. C'était étrange. Trèèès étrange. Ils avaient toujours été tactiles entre eux, mais maintenant, en sachant que l'un avait des sentiments pour l'autre, ça changeait assez la donne. Et c'était une sensation étrange.

    Et s'il s'attendait à ce qui allait suivre... Lénouche se mit sur la pointe des pieds pour... l'embrasser. Sur les lèvres. BUG. Elle avait vraiment fait ce qu'il pensait qu'elle avait fait ? Et merde.

    - Tu vois tu peux dire que c’est cool, mais comment tu veux qu’on soit amis dans ce genre de cas…

    C'était limite si Tony n'avait pas entendu ce qu'elle avait dit, trop concentré sur le baiser qu'elle lui avait - gentimment - offert. Ca devenait vraiment trop bizarre. Sa frangine venait de l'embrasser... sans même lui demander l'autorisation !

    - Tu crois que Summer est mieux que moi ? Tu crois que je ne vaux même pas le coup comparé à elle ?
    - Quoi ?! Mais non !

    Il n'avait pu s'empêcher de réagir, cette fois. Un peu trop vite, certes, mais il ne pouvait laisser passer ça. Comment pouvait-elle prétendre que Blondie était supérieure à elle ? Mais enfin, c'était complètement faux ! Non, en fait, ça n'avait carrément rien à voir. Mais alors, rien de rien !

    Il se claqua bruyamment le front à l'aide de sa main droite - tout en gueulant : « Raaah ! » - et ça ne lui fit même pas mal.

    - Tu comprends vraiment rien, Lénouche de mon coeur.

    *Et que j'm'enfonce. Tu vas lui donner de faux espoirs, du con.*

    - Summer n'est pas mieux que toi, enfin ! Et bien sûr que si, tu vaux le coup !

    Carrément qu'elle valait le "coup" même... Minute, pourquoi il l'avait quitté, en fait ? Quelle gâchis. Parce que c'est vrai qu'elle était pas mal douée, dans son genre. Et pourquoi ils étaient pas restés amis mais amis du genre "sex-friend" d'ailleurs, hein ? En plus... RAAAH, c'était pas le moment de penser sexe, bordel, c'était censé être sa frangine. Le seul vrai truc qui le dérangeait maintenant et auquel il n'avait jamais pensé fut que maintenant qu'ils n'étaient plus ensemble et qu'elle était célibataire, n'importe quel mec pouvait lui passer dessus. Et ça, ça le dérangeait un peu. Boaf, il lui en causerait deux mots plus tard. A moins qu'il vérifie seulement qui allait et venait dans son dortoir, ce qui, en soi, pouvait tout de même paraître assez louche...

    - Dis moi, ça t'arrive de coucher avec des garçons..?

    *Avec quoi tu veux qu'elle couche, aussi ? Des filles ? Des écureuils, peut-être ?*

    Peut-être qu'il n'aurait pas dû dire ça, finalement. En fait, c'était sortit tout seul. D'un côté, il avait vraiment envie de savoir qui avait touché à SA mouche qu'il aille lui péter la gueule à cet enculé.

    Et comme s'il venait de se rendre compte de sa bêtise, il lui fait un énorme sourire désolé, genre ultra large et qui dévoilait toutes ses dents blanches parfaitement alignés. Manquait plus qu'une étincelle brille et il pourrait presque poser pour une pub de dentifrices moldu. La belle époque.
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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyMer 1 Mai - 18:01




    Bon voilà c’était fait, elle l’avait embrassé pour le fun, pour être encore mieux dans son rôle. Mais bon c’est vrai qu’il ne fallait pas se forcer non plus, il n’était pas complètement repoussant. Elle était vraiment au bord des larmes. Mais de rire celles-ci. Elle n’en pouvait vraiment plus de lui faire croire tout ça. Ce n’était quand même pas facile. Pas facile de jouer la comédie. Surtout avec l’un de ses meilleurs amis, l’une de ces personnes qui la connait par cœur. La jeune fille regardait donc devant elle, se demandant comment le jeune homme allait réagir à cette violation d’intimité. Pour bien entrer dans son jeu, Léna lui reparlait une nouvelle fois de Summer. Elle faisait genre la pauvre petite fille qui avait moins de place qu’elle dans le cœur du beau Zimmou. Mais pour son plus grand plaisir, le jeune homme réagissait aussi tôt en démentant les paroles de Léna.

    Même si elle n’était pas réellement amoureuse de lui, ça faisait quand même du bien d’entendre que son joujou du moment n’allait pas remplacer ses amies. Non parce que Léna n’aimerait pas être relégué au même niveau qu’une de ses poufs avec qui il passe une seule nuit. Elle avait été sa plus longue relation donc elle avait le droit d’avoir une place plus importante quand même, non mais. Léna entendit un petit bruit suivit d’un « Raaaah ».

    – Tu comprends vraiment rien Lénouche de mon cœur.

    Ah ça pour rien comprendre, c’était plutôt lui. C’était lui qui se faisait avoir sur toute la ligne pour le coup. Léna n’avait aucun problème de son côté, c’était elle qui tirait les cordes. Heureusement néanmoins que Léna n’était pas amoureuse de lui parce que son petit nom affectif aurait pu lui donner de faux espoirs. Genre « Ouaaah mais j’ai une ouverture finalement. » Ce que Zimmou pouvait être maladroit quand même. Et ce qu’il pouvait se faire avoir rapidement aussi. Au début Léna pensait qu’il ne la croirait pas et finalement il était tombé dans le panneau et là, il courrait vraiment dedans. Allait-il s’apercevoir à un moment ou à un autre que c’était juste une vaste blague ?

    *Tu crois qu’il est assez intelligent Léna ?*

    Il lui annonça donc que la petite Summer n’était pas mieux qu’elle. Encore heureux quand même. Et puis si elle était mieux qu’elle, il ne chercherait pas que se la taper mais voudrait une relation tout simplement. Il était mignon de vouloir remonter le morale de Léna, la pauvre chagrinée par l’amour. Mais c’était mignon de voir qu’il voulait préserver son amie. Au moins elle savait qu’elle pouvait vraiment compter sur lui en toute circonstance. Elle passa une main dans ses cheveux, assez mal à l’aise quand même. Finalement ce n’était pas si facile de mentir.

    – Dis-moi, ça t’arrive de coucher avec des garçons ?

    Stupéfaction totale. Elle lui parlait de ses pseudos-sentiments pour lui et Zimmou se mettait à lui demander si elle avait eu des conquêtes. Déjà pourquoi il lui demandait ça ? Ne lui avait-il pas reproché et mis dans les dents un « Ca te regarde pas » tout à l’heure pour le même genre de question indiscrète. Ah mon pauvre Zimmou, cela ne marchait que dans un sens alors d’être discret. Enfin, elle savait que le jeune homme faisait beaucoup plus attention qu’elle qui elle fréquentait. Surement parce qu’il était un peu protecteur. Alors Léna laissait souvent passer ce genre de question qui ne la dérangeait pas tellement.

    La jeune fille était nettement plus à l’aise quand il lui avait posé cette question parce qu’elle savait qu’elle pourrait être naturel. Elle n’aurait pas à mentir et pouvait répondre comme elle pouvait sans forcément se trahir. Le jeune homme lui faisait un sourire désolé montrant sa magnifique dentition blanche.

    – Premièrement ce ne sont pas tes affaires Zimmou.

    Reprendre les paroles du jeune homme avec un petit sourire. Oui parce que Léna aimait bien lui remettre par les dents ce que lui-même lui avait balancé. Elle faisait ça assez souvent quand l’occasion se présentait. Bien sûr, c’était loin d’être méchant. C’était plus pour rigoler à vrai dire. Parce qu’elle n’avait pas vraiment de tabou avec le jeune homme. Ils étaient proches et il n’y avait pas vraiment de sujet qu’ils n’oseraient abordés ensemble.

    *Parce que tu vas lui dire avec qui t’as couché, sérieusement ?*

    Léna se demandait quand même pourquoi cette question était apparue dans cette conversation. Elle n’avait pas vraiment sa place mais bon passons. Mais ca faisait quand même un an qu’ils n’étaient plus ensemble et jamais il ne lui avait posé ce genre de questions. Ils avaient été ensemble pendant un an et avait couché ensemble. Et puis après pendant un an Léna avait eu des amours de vacances, et quelques copains. Alors ou elle avait eu d’autres partenaires que lui. Et puis ce n’était pas comme si, lui n’en avait pas eu.

    – Et toi ça t’arrives de coucher avec des filles ?

    Demanda t-elle. Tandis qu’elle le regardait dans les yeux. Elle essayait d’avoir à nouveau son petit air triste. Il fallait quand même qu’elle reste dans son jeu et puis si elle souriait trop désormais, Zimmou allait la capter à 10 000. Il n’était pas complètement stupide non plus.

    *Allez remets toi dans ton personnage.*

    – Mais t’es quand même le seul avec qui j’ai envie d’être.


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyJeu 2 Mai - 11:35

    - Premièrement ce ne sont pas tes affaires, Zimmou.

    *Genre ! Ce sont MES mots. Traîtresse.*

    Qu'est-ce que son amie aimait le faire tourner en bourrique... Elle adorait s'amuser de lui, tout comme lui aimait s'amuser d'elle, d'ailleurs. Voilà que la demoiselle réutilisait ses mots et qu'ils étaient bien placé, en plus. Cette fille avait toujours le dernier mot, ce qui avait tendance à fortement l'éxaspérer. N'empêche que c'était plutôt logique... Comme si elle allait lui tendre gentimment sa liste - si elle avait une liste - en souriant. C'était complètement débile, un peu comme lui en ce moment-même, en fait. Les filles et leur secret... Sauf que SA Lénouche n'avait aucun secret pour lui. Du moins, elle n'était pas censé en avoir mais il était persuadé qu'elle lui cachait un bon nombre de choses. Comme ses nombreux amants, par exemple.

    La mine boudeuse, Tony croisa les bras sur son torse, sourcils froncés. C'était pas du jeu. Et puis, il voulait vraiment savoir, lui...

    - Et toi ça t’arrives de coucher avec des filles ?

    *ça m'arrive, ouais... c'te question.*

    Voilà qu'elle reprenait ses questions, maintenant. Remarque, il aurait dû s'y attendre. Après l'un, c'était l'autre, du Léna tout craché, quoi. Et puis comme si elle avait besoin de préciser "avec des filles". C'était sûrement pour reprendre ses mots exact et ainsi lui montrer la stupidité de sa question, mais bon... Il ne s'appelait pas Lewis, LUI.

    - Mais t’es quand même le seul avec qui j’ai envie d’être.

    *...fait chier.*

    Il en aurait presque oublié que son amie venait de lui livrer son amour. Ah, que la vie était compliquée... Il aurait préféré parler sexe encore un peu, mais voilà qu'elle remettait ça. Qu'est-ce que ça pouvait être chiant une nana, quand même. Et que répondre à ça, hein ?


    « Oh Lénouche de mon coeur, je suis depuis toujours, ton admirateur
    tu illumines mes nuits et me rend même abruti
    tes longs cheveux blonds ressemblent à un accordéon
    tes yeux de biche m'aguiche et font frétiller ma barbiche
    ton corps de déesse est l'opposé d'une ogresse
    Léna d'amour, sois mienne pour toujours. »

    *RAAAÏ. *

    Léna se recoiffait distraitement et Tony soupira longtemps avant de tilter. Léna qui se recoiffait..? Lénouche qui touchait à ses cheveux en plein milieu de la journée, genre... pour se coiffer ? I.M.P.O.S.S.I.B.L.E. Il haussa les sourcils devant son amie qui ne semblait pas avoir remarqué ce léger détail qui le gênait, lui, plus qu'autre chose. Etrangement, il ne réfléchissait même plus à ce qu'il pourrait bien répondre à ses déclarations. Il était carrément en mode concentration, c'était limite s'il n'avait pas sortit la langue sur le côté comme le faisaient les enfants. L'image de Lénouche qui se recoiffait avait accaparé toute son attention et il faisait comme un bloquage là dessus. Les sourcils froncés, il était en pleine réfléxion. ULTRA IMPORTANTE.

    */réfléxion/*

    Et il réagit assez vite, lui qui d'habitude, mettait du temps avant de comprendre les choses. C'était comme s'il avait reçu un FLASH en pleine figure qui lui avait dit "Mais oui, rappelles-toi ! Et n'oublies pas d'enlever tes chaussettes avant de dormir, en passant..."
    Il se souvenait, maintenant. Et un sourire victorieux s'était dessiné au coin de ses lèvres. Il s'approcha de son amie et lui prit les mains.

    - Tu sais Léna, je...

    *Vas-y mec, tu peux le faire.*

    - Je n'osais pas te le dire, mais...

    *Efface moi ce sourire débile de tes lèvres, crétin.*

    Bah quoi, il avait le droit d'être heureux quand on savait ce qu'il était sur le point de dire, non ? Ca devrait passer. Il décida tout de même d'écouter sa conscience et d'afficher une mine un peu plus sérieuse.

    - Maintenant que tu m'as avoué tout ça, je crois que c'est à mon tour de te dire la vérité.

    Il prit son courage à demain (LOL) et souffla un bon coup, histoire de se donner à fond dans son nouveau rôle d'acteur, ce qui passerait probablement pour une certaine gêne dans l'esprit de la mouche.

    - Moi aussi je t'aime, ma Léna. J'avais peur de l'admettre parce que je pensais qu'un nouveau départ entre nous était impossible mais maintenant que je sais que cet amour est réciproque, alors... je n'ai plus peur. Je t'aime, Léna et je suis prêt à le crier sur tous les toits.

    *En avant pour la goutte d'eau sur le gâteau.*

    Sans délier ses mains de celle de son """amoureuse""", il se pencha vers elle et l'embrassa tendrement - ou aussi tendrement que le pouvait le Gryffy - sur les lèvres. Ca lui rappelait de vieux souvenirs mais c'était une toute autre situation, aujourd'hui. Léna était devenue l'une de ses meilleure amie, sa frangine, sa mouche, alors c'était assez étrange de l'embrasser comme autrefois. Mais bon, bizarrement, ce n'était pas aussi gênant qu'il aurait pu le penser. Il s'écarta et sourit à sa condisciple aussi amoureusement qu'il le pouvait, lui replçant par la même occasion une mèche rebelle derrière l'oreille.

    Les rôles s'inversaient et finalement, il adorait ce jeu.

    Lors d'une soirée confidence un peu trop arrosée en compagnie de Black et Lénouche, celle-ci leur avait avoué que sans s'en rendre compte, elle faisait continuellement le même geste lorsqu'elle disait un mensonge un peu trop abusif. Il y avait de ça cinq minutes, la rouge et or avait joué avec ses belles boucles blondes, chose qu'elle ne faisait jamais en tant normal. Finalement, Tony était rassuré : il n'avait pas une mémoire de poisson rouge comme il le pensait. Et son amie n'était pas amoureuse de lui, ce qui était encore plus rassurant, parce que ça aurait pu devenir très bizarre entre eux, dans le cas contraire... Enfin bref, le rouge et or se sentait fier - très fier même - de son coup. Il ésperait que Léna ne se rendrait compte de rien comme il avait pu le faire depuis le début. ^
    N'empêche qu'elle s'était foutu de lui depuis le début... Il avait un peu de mal à y croire. Mais comme un débutant, il était dans le panneau. A lui de jouer, maintenant. Comme quoi, la Gryffy avait plus d'un tour dans son sac et il était plutôt fier d'elle, elle se situait presque à son niveau... Mais ça, il ne le lui dirait jamais.

    Qu'il se sentait naïf... Au tour de Lénouche de l'être, maintenant.
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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyJeu 2 Mai - 18:35




    Bon Léna l’avait bien remis à sa place, cet idiot en utilisant les mêmes questions ou affirmations que lui. En général, ce genre de trucs marchait assez bien. Non mais franchement, si elle, ça ne la regardait pas ses histoires avec la préfète des Poufsouffle, ca ne le regardait pas non plus si elle couchait avec des garçons ou pas. Non c’était juste pour l’embêter parce que sinon les deux n’avaient pas vraiment de secrets l’un pour l’autre. Zimmou ne savait rien sur ce sujet, tout simplement parce qu’ils ne l’avaient jamais abordés auparavant, sinon il serait peut-être au courant depuis le temps. Mais là, elle préférait garder une part de mystère simplement pour le faire délirer. Léna savait qu’il n’aimait pas vraiment que d’autres garçons lui tournent autour.

    *Pourquoi il te veut que pour lui ou quoi ?*

    Non ce n’était pas vraiment ça la raison. Enfin Léna pensait, elle, qu’il était comme ça parce qu’ils étaient proches, qu’ils étaient comme frères et sœurs désormais et que c’était surement le rôle d’un grand frère de repousser tout contact masculin, au grand daim de la jeune fille. Mais bon, elle ne s’inquiétait pas, elle avait quand même une forte personnalité et elle décidait seule de sa propre vie. Si elle avait envie de sortir avec un garçon, elle sortirait avec un garçon et Zimmou n’avait pas forcément son mot à dire. Enfin, bien sûr qu’il pouvait donner son avis, mais ce n’était pas à lui de dire qui elle a le droit de fréquenter ou non. Quand elle était sortie un peu avec Dimitri, il avait fait une sâle tête, surement aussi parce que ce n’était pas longtemps après leur rupture. Mais il n’avait encore pas osé dire quelque chose.

    – Tu sais Léna, je …

    Il lui avait pris les mains tout en se rapprochant doucement d’elle. La jeune fille se demandait ce qu’il allait faire. Il était passé du mec gentil, rassurant, sûr de lui à ce gars super proche. Normalement ca ne devrait pas la choquer, ils avaient l’habitude d’être tactile mais Léna avait l’impression que ce n’était pas la même chose que d’habitude. Il était en train de lui dire que c’était désormais à son tour de lui dire la vérité. Mais comment ça ? De quoi voulait-il parler ? Quelle vérité ? Et pourquoi n’osait-il pas lui dire avant, après tout, ils étaient amis.

    - Moi aussi je t'aime, ma Léna. J'avais peur de l'admettre parce que je pensais qu'un nouveau départ entre nous était impossible mais maintenant que je sais que cet amour est réciproque, alors... je n'ai plus peur. Je t'aime, Léna et je suis prêt à le crier sur tous les toits.

    *OH MY GOD*

    Non mais c’était quoi cette blague. C’était vraiment impossible, il se payait sa tête. Ca ne pouvait être autrement. Qu’elle était débile. Alors avec cette blague qu’elle lui avait faite, il se sentait maintenant apte à lui avouer lui-même ses sentiments, qui n’étaient pas une blague contrairement à elle. Oh non mais dans quel pétrin, elle s’était mise. Non un nouveau départ entre eux deux n’était pas possible. Zimmou réveille toi, je préfère encore parler aux gars accro au sexe plutôt qu’à l’amoureux transit. Peut-être était-il prêt à crier son amour sur tous les toits, mais elle ne l’était pas du tout.

    *Tel est pris qui croyait prendre.*

    Non mais là elle était vraiment au fond du puits et encore il se creusait encore. Elle lui avait avoué « faussement » qu’elle était amoureuse de lui, et voilà qu’il lui déclarait également sa flemme. Mais maintenant qu’elle lui avait dit qu’elle l’aimait, comme lui dire maintenant que c’était une blague alors que lui avait visiblement des sentiments pour elle. Non mais franchement, la prochaine fois Léna abstient toi de faire des blagues dans ce genre, t’as jamais de chances toi.

    *OH NON. OH PUTAIN. IL S’APPROCHE DE TA BOUCHE LENOUILLE.*

    Et ça y est qu’il l’embrassait pour « celer » leur amour. Ok il embrassait bien mais maintenant qu’il lui avait avoué qu’il l’aimait, elle était fortement gêné, autant par ses paroles que par ses gestes. La jeune fille prit une grande inspiration. Le jeu ne semblait plus aussi drôle qu’au début. Elle aurait tant aimé qu’il se termine d’ailleurs parce que là elle ne savait pas comment s’en défaire. Il s’était légèrement reculé tout en lui souriant d’un air amoureux à vomir.

    *Respire Léna sinon tu vas devenir bleu d’ici pas longtemps.*

    – Euh … Tu sais je t’aime beaucoup Zimmou et jamais je ne remettrais ça en doute. Mais j’ai peut-être exagéré tout à l’heure …

    Ou comment essayer de s’en sortir sans égratignures. Elle essayait de l’amener doucement à comprendre que c’était une blague à l’origine mais que évidemment elle l’aimait. Pas de la façon dont un homme et une femme s’aiment quand ils sont en couple, mais elle l’aimait de l’amour d’une sœur pour son frère. Mais pas plus. Un nouveau départ était à proscrire. Leur idylle était du passé et Léna n’avait pas envie de se remettre avec lui. C’est vrai qu’il était beau gosse, sympa et marrant mais elle tenait encore plus à l’amitié qu’elle lui portait.

    *Tu vas lui faire bobo à son petit cœur le pauvre chéri.*

    Non elle ne pouvait pas se remettre avec lui. A la limite juste coucher un soir pourquoi pas mais pas plus. Non il fallait quand même avouer qu’ils avaient passés de très bons moments tous les deux, après tout comme dit si bien Ruth, ils ne montaient pas aussi souvent dans les dortoirs pour jouer aux cartes. Bon peu importe, pas le moment de penser aux souvenirs, il fallait se re-concentrer sur Zimmou et son petit cœur fragile.

    – Tu vois toi et moi, ce n’est pas possible, pas pour l’instant tu vois …

    *Parce que tu comprends Zimmou, t’es pas le seul homme dans ma vie, si tu savais.*

    Non rien à voir, c’est surtout qu’elle ne pouvait vraiment pas sortir avec lui. C’était son Zimmou, son grand frère, son poto, son fréro. Bref, elle ne pouvait et ne voulait, soyons bien claire, gâcher cette amitié si importante à son cœur. Et puis, il y avait tellement d’autres filles que Zimmou pouvait aller voir, comme par exemple la Préfète des Poufsouffle.

    – Je voulais te faire une blague à l’origine en te faisant croire que je t’aimais parce que j’étais à des années lumières de penser que tu me dirais quelque chose dans le genre. Tu sais pas comment je m’en veux Zimmou d’avoir fait cette blague de mauvaise goût et de te faire du mal par la même occasion.

    Débita t-elle tellement rapidement qu’elle en fut presque essoufflé à la fin. Elle se sentait coupable. Pauvre Zimmou.


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptySam 4 Mai - 14:01

    - Euh… Tu sais, je t’aime beaucoup Zimmou et jamais je ne remettrais ça en doute. Mais j’ai peut-être exagéré tout à l’heure…

    *Il court, il court, le furet...*

    Voilà ce qu'on gagnait à se payer la tête du grand, du magnifique Anthony Zimmer, oyeah. Lénouche faisait peine à voir, pour ne pas dire pitié, tant elle avait l'air perdue et ce petit air affolé en prime, c'était... purement jouissif. S'il s'écoutait, il se serait retrouvé en slip à danser la macarena, tiens.

    - Tu vois, toi et moi, ce n’est pas possible, pas pour l’instant, tu vois…

    *Oui, oui, "je vois", pas besoin d'le répéter deux fois, hein...*

    C'était mignon les gants qu'elle prenait pour lui annoncer qu'elle s'était littéralement foutu de sa gueule. Genre pour ne pas le blesser. Mais il s'en foutait, alors bon. Sauf que s'il s'était vraiment confié et était amoureux de la belle, il l'aurait vraiment mal prit, quelque soit la manière dont elle l'aurait dit... Vilaine mouche !

    - Je voulais te faire une blague à l’origine...

    *NOOON, C'EST PAS VRAI ?!*

    - ... en te faisant croire que je t’aimais parce que j’étais à des années lumières de penser que tu me dirais quelque chose dans le genre.

    *Tu m'étonnes, John.*

    - Tu sais pas comment je m’en veux Zimmou, d’avoir fait cette blague de mauvaise goût et de te faire du mal par la même occasion.

    *Tout juste, August.*

    Enfin non, elle ne lui avait pas fait de mal. Il n'y avait aucun mal, même, mais il y aurait pu en avoir si ses sentiments avaient été réels. Enfin bref, Lénouche semblait toujours aussi honteuse d'elle-même et ça amusait clairement le Gryffy. Actuellement, il prenait sur lui pour ne pas éclater de rire. Est-ce qu'il était temps de lui dire que lui aussi, s'était foutu d'elle, ou..? Pfft, le plaisir n'aurait pas été bien long, hélas. C'était bien trop court : les blagues ne duraient décidemment pas assez longtemps.

    Cependant, il décida de faire durer un max ce petit jeu et délia ses mains de celles de Lénouche. Il baissa la tête et regardait le sol, se passant une main dans les cheveux, sourire aux lèvres qu'elle ne pouvait, heureusement, pas voir.

    - Oh, annonça-t-il.

    Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui disait que ce seul "oh", lourd de sens, gênerait au plus haut point la rouge et or qui aurait de plus en plus honte de lui avoir fait cette mauvaise blague.

    - J-je comprend.., continua-t-il en relevant un peu la tête, cette fois, l'air peiné - difficile à faire - sur le visage.

    Il serrait les dents jusqu'à presque les faire grincer pour se retenir de rire mais il savait qu'il n'allait pas tarder à faire éclater sa blague au grand jour, il ne pouvait résister à l'envie irrépressible de rire.

    - C'est pas grave, murmura-t-il en esquissant un mini sourire qui se voulait sincère mais qui en était en fait, très attristé - ou pas -.

    Il mit ses deux mains sur les épaules de la blondinette et encra son regard dans le sien, priant pour que son rire ne survienne pas à ce moment-là.

    - On reste pote, hein ? affirma-t-il en souriant de plus belle, la mine qui se voulait encore un peu gêné, toutefois.

    Sauf qu'il ne pouvait tenir plus longtemps et se depêcha de se retourner afin d'échapper à la Gryffy. Il vint s'asseoir sur SON fauteuil et fit mine de cacher sa tête dans ses bras, eux-même posés sur l'accoudoir, cachant volontairement le large sourire qui ornait ses lèvres, alors que sa Lénouche penserait probablement qu'il voulait cacher sa décéption, voir ses larmes, pourquoi pas.
    Même si super Zizou n'avait pas l'habitude de pleurer, oh.
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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptySam 4 Mai - 20:23




    Zimmou. Son poto. Son frangin. Elle avait peur de le faire souffrir avec un jeu aussi idiot. Pourquoi l’avait-elle fait déjà ? Simplement pour rire. Mais est-ce que cela est utile de rigoler si cela est au dépend de l’autre ? Est-ce que l’on rigole toujours autant quand on sait que ce que l’on a fait attriste les gens ? Non, elle regrettait ce qu’elle avait fait à son ami. Bien sûr, elle ne pouvait pas le deviner mais elle aurait pu s’amuser à d’autres jeux. L’amour était quelque chose de vague. Franchement, impossible à définir et présent partout autour de nous. Elle essayait de lui annoncer en douceur mais s’il avait toujours des sentiments pour elle, qu’elle prenne des gants ou non, cela ne changerait pas grand-chose. Elle ne comprenait pas comment cela avait été possible. Il s’était séparé d’un accord commun parce qu’ils ne ressentaient plus que de l’amitié. Mais ça faisait un an maintenant, et les sentiments de Léna n’avait pas changé, elle le considérait toujours de la même façon.

    Mais pas lui. C’était bizarre et Léna ne s’y attendait pas le moins du monde. Ils avaient continué à être proches, à être tactile. Et c’était peut-être à cause de ça que le jeune homme était retombé dans le piège qu’est l’amour. Pourtant, ce n’était pas les filles qui lui avaient manqué cette année. Alors pourquoi n’avait-il pas réussi à l’oublier. N’aurait-il du pas resté amis ? Non Léna ne l’aurait pas supporté. D’accord ils s’étaient quittés mais néanmoins elle tenait beaucoup à lui et elle avait besoin de lui à ses côtés. Elle avait besoin de lui comme soutien. Elle ne pouvait pas s’imaginer sans lui à ses côtés, sans lui pour la faire rire, pour la consoler, pour la faire chier à longueur de journée.

    Et c’était dans ça que Léna trouvait qu’ils avaient eu beaucoup de chances. Ce n’était pas tous les couples qui quand ils se quittaient, arrivaient à garder un tel lien entre les deux personnes. Mais si l’un des deux re-tombait amoureux, était-ce les mêmes règles ? Avaient-ils le droit de continuer à être aussi proche ? Cela risquait sans doute de blesser la personne encore amoureuse.

    *Pauvre Léna, cette histoire te travaille bien plus que je ne le pensais.*

    Le contact était rompu. Il avait lâché ses mains et regardait le sol tout en se passant une main dans les cheveux. Elle s’en doutait, elle l’avait blessé. Mais les choses devaient être claire, elle ne pouvait pas lui faire croire qu’elle l’aimait encore alors que c’était faux. C’était injuste pour lui mais aussi pour elle. Elle avait avoué son erreur et ne ferait sans doute jamais la même par le futur mais maintenant ce qui était fait était fait et on ne pouvait revenir en arrière. Ce qui lui restait était peut-être de consoler le jeune homme de quelque manière que ce soit. Le rassurer par les paroles ? Léna ne savait pas bien faire ça. Mais le rassurer par un câlin ou autre chose dans le genre lui ferait sans doute plus de mal que de bien. Alors autant s’abstenir.

    *Sage décision.*

    Ce ne fut pas grand-chose qui sortit de sa bouche à ce moment là, un simple « Oh ». Mais c’était peut-être même pire que tout un discours. Elle était tellement gêné d’avoir fait ce qu’elle l’avait fait. Non mais comment avait-elle pu être aussi idiote. Bon elle était assez impulsive et ne réfléchissait pas souvent aux conséquences de ses actes. Mais ça lui faisait peur d’avoir peiné le jeune homme. Et si a cause de ça plus rien ne pourrait être pareil désormais. Peut-être ne voudrait-il pu être aussi proche d’elle qu’actuellement, pour se protéger. C’était surement égoïste de sa part mais Léna avait vraiment envie de conserver le lien qu’elle avait avec Zim’. C’était son Zimmou après tout et elle avait besoin de lui.

    Il comprenait. Enfin c’est ce qu’il était en train de lui dire. Mais comment pouvait-il comprendre qu’on soit assez idiote pour faire une blague de si mauvais goût. Il devait la haïr à l’intérieur de son être. Et plus Léna l’observait, plus elle se sentait mal. Il semblait bouleversé par ses paroles. On pouvait voir la peine qu’il avait se dessiner sur son visage. Il serrait les dents, peut-être pour garder sa dignité. « C’est pas grave » qu’il disait. Mais ca se voyait qu’il ne pensait guère ses mots. Bien sûr que pour lui ce n’était pas rien du tout. Son espèce de sourire forcé la confortait d’ailleurs dans cette idée. Mais que pouvait-elle faire pour le jeune homme, désormais. Elle l’ignorait.

    *Peut-être que tu devrais le laisser tranquille tout simplement.*

    Il plongea son regard dans le sien tout en posant ses mains sur les épaules de Léna. Ce contact la gênait encore plus qu’elle n’était. Si elle avait pu se transformer en souris et se cacher dans un tout petit trou. Elle l’aurait fait. Mais qu’est ce qu’elle avait honte avec tout ça. Finalement, le jeune homme décida de reprendre la parole. Chaque mots qu’ils prononçaient faisait culpabiliser un peu plus la jeune fille.

    - On reste pote, hein ?

    Léna fut surprise par les dernières paroles du jeune homme. Elle fut en même temps un peu soulagée qu’il tenait quand même à rester ami avec elle. Mais son soulagement fut de courte durée, surtout quand elle vit Zimmou se diriger vers le fauteuil, s’y assois et se cacher derrière ses bras. Elle ne voyait plus son visage mais dans cette position, il semblait bien triste. Qu’elle était idiote. Non mais franchement, quelle idée.

    La jeune fille s’avança et s’agenouilla prés de lui. Elle posa ses bras croisés sur ces genoux. Bon là s’il regardait dans sa direction au lieu de se cacher, il avait une belle vue sur son décolleté mais aussi sur son pendentif. La jeune fille ne le quittait plus depuis que Kieran lui avait offert l’autre jour sur les toits de Poudlard. Léna n’avait pas fait attention qu’il était aussi voyant pour le jeune homme dans cette position. Sinon elle aurait fait un peu plus attention. Non elle ne voulait pas le quitter, mais elle ne voulait pas non plus que ses amis fassent attention à ce bijou. Elle ne voulait simplement pas qu’on lui pose des questions dessus. Oui car Léna avait toujours été une quiche pour mentir.

    Bref, revenons à nos moutons. Léna réfléchissait à une phrase, à un mot qui pourrait réconforter le jeune homme. Qu’est ce qui pouvait réconforter quelqu’un dont le petit cœur venait tout juste d’être maltraité.

    – Zimmou, sache que jamais je n’ai voulu te faire du mal. Je t’aime, peut-être pas de la même façon que toi, mais une chose est sure, c’est que je t’aime vraiment et sincèrement et que je serais toujours là pour toi.

    Elle ne voyait pas son visage, caché par ses bras. Mais elle espérait vraiment qu’il ne faisait pas couler quelques larmes, même si ce n’était pas son genre. Parce que si c’était le cas, elle se sentirait vraiment trop coupable, si c’était possible d’ailleurs de se sentir encore plus coupable. Faire pleurer son ami était sans doute la pire des punitions, à ce qui aurait du être au début une simple blague censé être un minimum drôle.

    *Quel sens de l’humour …*

    – Je sais que tu dois me haïr en ce moment même. Mais quand tu me trouveras un peu moins minable, j’espère qu’on pourra retrouver notre relation si unique.


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyDim 5 Mai - 11:10

    Caché à l'intérieur de ses bras, un nouveau défi s'imposait à lui : rire silencieusement. Il se retenait de rire depuis un bon moment déjà, alors sourire et rire ne serait-ce qu'un peu était un Ô immense soulagement. Sauf qu'il savait pertinemment que Léna ne tarderait pas à le rejoindre et qu'il fallait se faire discret. Tenir encore un peu et ne pas rire bruyamment, ce qui se révélait toutefois moins compliqué que ne pas rire du tout.

    C'est donc comme prévu que la blondinette vint le rejoindre et il l'entendit s'agenouiller près de lui. Il fit en sorte d'ouvrir légerement les bras afin d'observer discrètement Lénouche lui parler, mais ce qu'il vit était, ma foi, bien plus intéréssant : c'est-à-dire qu'il avait une magnifique vue sur le décolleté de la jeune fille. Bon, ça avait beau être sa meilleure amie, il n'en restait pas moins que c'était toujours une nana qui avait des nichons, hein. Et il sentit même un filet de bave s'étendre au coin de ses lèvres : très distingué. Fort heureusement pour lui, Lénouche ne pouvait pas voir qu'il matait, parce que sinon, soyons bien clair, il ne serait plus de ce monde depuis fort longtemps.

    Mais le collier ne la jeune fille monopolisa un peu son attention, si bien qu'il le dérangeait dans sa contemplation. C'était que la babiole ne passait pas innapperçu, aussi. C'était une espèce de fleur rouge un peu moche qu'il n'avait jamais vu auparavant. Mais il reporta bien vite son attention sur l'autre "objet" de ses convoitises, écoutant la mouche à moitié :

    - Zimmou, sache que jamais je n’ai voulu te faire du mal. Je t’aime, peut-être pas de la même façon que toi, mais une chose est sûre, c’est que je t’aime vraiment et sincèrement et que je serais toujours là pour toi.

    *NE PAS RIRE.*

    C'était trop dur ! Bon sang, c'était comme si la rouge et or avait comprit le manège et qu'elle faisait tout pour le griller. Sauf qu'il était persuadé que ce n'était pas le cas. Léna avait l'air sincère et malgré son fou rire qui ne tarderait pas à venir, il trouvait ça très mignon qu'elle lui dise ce genre de choses. Et il ne manquerait pas de la charier sur ça un peu plus tard.

    Ses épaules étaient marqués de quelques convulsions tant il se retenait de rire mais qu'il espérait discrète, auquel cas il ne manquerait pas de se faire cramer en beauté. Remarque, Lénouche pourrait toujours penser qu'il chialait, sait-on jamais.

    - Je sais que tu dois me haïr en ce moment même. Mais quand tu me trouveras un peu moins minable, j’espère qu’on pourra retrouver notre relation si unique.

    Son coeur accélera tout comme sa respiration qu'il essayait de garder régulière et il sortit enfin sa tête de ses bras pour faire face à Léna qui avait, honnêtement, l'air dépité. Il gonfla ses joues au maximum pour se retenir encore un peu mais ne put s'en empêcher plus longtemps : il éclata de rire, un de ces rires bruyant qui attirait toute l'attention - mais sincèrement, il n'en avait rien à foutre - et qui ne passait pas inapperçu, libérant ainsi son fou rire qu'il conservait depuis trop longtemps, maintenant.

    Tony virait presque au rouge tant il riait, manquant de souffle à plusieurs reprises et se tenait les côtes, ayant maintenant mal au ventre. Il riait depuis quelques minutes déjà et ne semblait pas apte à s'arrêter, ne faisant pas le moins du monde attention à Lénouche qui devait être complètement désemparée.

    Sans cesser de rire, il trouva tout de même le souffle de s'exclamer :

    - T'aurais vu ta tête !

    Et il rigola, encore et encore, bougeant dans tous les sens comme un enfant de huit ans, remuant le fauteuil sous son poids. Et sans s'arrêter, il imita éxagéremment la voix de son amie, allant un peu trop loin dans les aigus, faisant mine d'être tout tristounet et porta une main sur son coeur :

    - « Oh Zimmou, j'espère qu'on pourra retrouver notre relation si unique... »

    Et il éclata de rire, encore et ce, durant des minutes entières, sans s'arrêter. Pendant un moment, il crut même qu'il allait mourir de rire tant son souffle lui manquait mais il souriait toujours, cet idiot.

    Enfin, il s'arrêta progressivement. Reprenant sa respiration petit-à-petit, sans cesser de sourire, toutefois. Reprenant un air sérieux qui cachait toujours un léger sourire en coin, il pointa la mouche du doigt et lui dit :

    - C'est pas bien de se foutre de ma gueule, Lénouche.

    *MOUAHAHAHAHAHAHAHAH.*

    - Tu m'aimes, hein ? affirma-t-il tout en lui donnant un petit coup fraternelle sur l'épaule.

    Il souffla un bon coup et s'enfonça un peu plus dans son fauteuil. Enorme. Vraiment énorme. Il était si fier de lui ! Cette histoire, il ne manquerait pas de la raconter aux autres Gryffondor. Et Serdaigle. Et Poufsouffle. Et... A tout le monde, en fait ! Mais surtout, il n'oubliera pas de charier Léna à propos de ça, encore et encore... Voilà ce que c'était de se moquer de super Zizou, on s'en mordait les doigts. Lénouche en avait fait la propre expérience et il ésperait qu'elle retiendrait la leçon une bonne fois pour toute. Et dire que c'était elle qui avait commencé à jouer à ce jeu là, au départ...

    - Au fait, c'est quoi ce collier ? demanda-t-il, curieux, en pointant le pendantif qui scintillait au cou de Léna.
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Léna Taylor
GryffondorLéna TaylorGryffondor

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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyDim 5 Mai - 12:13




    Et là, il éclata de rire. Et elle comprit à quel point elle avait été eue. Alors comme Zimmou avait réussi à comprendre son petit manège et s’en était lui-même servi pour la piéger. Mais comment avait-il fait ? Peut être en avait-elle trop fait et s’était de ce fait trahie par son comportement. En même temps, elle n’était pas très crédible en tant que pseudo-amoureuse de Zimmou, son pote depuis toujours. Quoi que lui non plus n’aurait pas du l’être quand il la faisait à son tour marcher. Mais finalement ce concours de circonstance avait favorisé cette blague. Léna se sentait stupide d’avoir cru cet imbécile et surtout de s’être montré aussi gentille. Quelle idiote. Elle avait essayé de peser ses mots pour le ménager, mais lui n’en avait strictement rien à faire. Elle aurait du tout simplement l’envoyer boulet comme d’habitude.

    *Allez, sans rancune Léna, tel est pris qui croyait prendre.*

    Mais quand même, c’était elle qui avait commencé le jeu, c’est elle qui aurait du le gagner. Et puis d’habitude Zimmou n’était pas aussi réactif. Il virait au rouge tellement il rigolait cet imbécile. Il allait finir par s’étouffer comme ça. En plus il rigolait fort, on devait l’entendre dans tout Poudlard avec cette voix qui portait autant. Léna quand à elle, était quand même pas mal désemparé, elle était passé de « Faut le consoler le pauvre petit chou » à « Mais quel abruti ce mec ». Non mais quand même, qu’est ce qu’il avait pu lui faire peur avec cette blague. La jeune fille n’osait pas imaginer toutes les situations si cela avait été vrai. Mais heureusement pour tout le monde, ce n’était rien.

    Il se foutait littéralement de sa gueule. En fait dans ce jeu, chacun s’était foutu de la gueule de l’autre en y prenant un malin plaisir. Mais maintenant le jeu était fini et ils revenaient tout les deux à la réalité des faits. Léna n’était absolument pas jalouse qu’il veule se taper Summer Diland, ça ne la regardait pas et il faisait ce qu’il voulait avec son corps. Zimmou n’était pas amoureux d’elle, et il pourrait aller gambader vers d’autres près exactement comme le ferait d’autres moutons.

    *Comparer Zimmou avec un mouton, pourquoi pas.*

    - T'aurais vu ta tête !

    Non elle n’avait pas vu sa tête et heureusement d’ailleurs, parce qu’elle avait quand même assez honte de s’être fait avoir aussi facilement. Non mais quand même, elle était quelqu’un de réfléchi parfois et c’était Zimmou qui avait réussi à la piéger. La honte quand même. Non mais t’inquiète Zimmou, t’es pas lent d’esprit, hein. Il remuait dans son fauteuil comme un gamin. Visiblement, sa connerie l’avait bien fait rire lui.

    *Arrête ça t’as bien fait rire toi aussi.*

    Oui il fallait avouer que finalement tout ça avait été bien marrant. Les deux jeunes avaient le même genre de délire. Ils s’étaient tous les deux faits avoir et maintenant ils étaient plus ou moins quitte. Mais ça n’allait surtout pas empêcher la jeune fille d’essayer de le piéger à nouveau. Après tout, il fallait garder la bonne ambiance et puis c’était également leur façon de marcher aux deux petits loups.

    Cet idiot essayait d’imiter sa voix tout en reprenant ses paroles. Et qu’est ce que ça le faisait rire tout ça. Non mais franchement, devait-elle aussi l’imiter au début quand elle lui a avoué ses sentiments ? Ah la la mais qu’est ce que vous voulez, c’est les enfants. Et tout comme eux, Zimmou était encore un peu jeune dans sa tête. Léna quant à elle, se laissa tomber dans un fauteuil à côté de son ami. Finalement il réussi à se calmer légèrement mais il gardait quand même cet affreux sourire de vainqueur au coin de ses lèvres.

    Léna n’aimait pas forcément perdre et avec son petit air, il lui faisait bien comprendre que c’était lui qui avait été le plus fort sur le coup. Mais ce n’était pas grave, l’année venait tout juste de commencer et Léna avait beaucoup de temps devant elle pour se payer sa tête à nouveau. Elle esquissa un sourire. Non mais franchement, comment être vexé plus de deux minutes avec ce genre de mec dans la pièce.

    - C'est pas bien de se foutre de ma gueule, Lénouche.

    – Puis-je te rappeler que tu viens de faire de même pendant une bonne dizaine de minutes mon cher Zim’.

    Et pan. Si ce n’était pas bien de se foutre de sa gueule à lui. Le contraire était tout aussi mal. Mais l’un et l’autre savait surement que ce n’était pas fini. Même Zimmou, elle en était sure, lui referait des blagues un jour ou l’autre. Il avait toujours marché comme ça de toute façon, et il n’y avait pas de raison pour que cela change aujourd’hui.

    Non mais franchement, il était idiot, complètement idiot. Et il était un peu trop fier de sa connerie au goût de Léna. Elle avait du mal à faire rien que semblant de lui faire la gueule 2 minutes. Alors tant pis, elle lui faisait un sourire. Elle abdiquait, il avait gagné. Enfin pour cette fois, soyons claire. La guerre était loin, très loin d’être fini.

    *Montre lui qui est le boss un peu.*

    - Tu m'aimes, hein ?

    Mais bien sûr qu’elle l’aimait. Elle l’aimait beaucoup même. C’était son poto. Son frérot. Bref, il faisait parti de sa famille un peu. Et même s’il s’engueulait parfois, même si Zimmou lui faisait pétait des câbles, même si parfois elle en avait marre de lui. Il restait quand même son frangin et rien ni personne ne pourrait leur enlever cette relation qu’ils avaient. Bon là, elle l’aimait qu’un petit peu quand même. N’exagérons pas, elle avait quand même la haine d’avoir été eu comme un gamin de quatre ans et demi.

    – Un tout petit peu alors, pour l’instant.

    Annonça t-elle le sourire aux lèvres. On mais franchement. En plus, elle connaissait bien le phénomène, et il allait surement raconter à pas mal de gens qu’il avait réussi à avoir Léna Taylor. Qu’il l’avait bien roulé dans la farine. Et bref qu’il était tout simplement le plus fort, à point c’est tout. Ne te crois pas gagnant trop vite, mon cher, tu pourrais vite le regretter, je t’assure. L2na avait-elle déjà un plan en tête ? Non peut-être pas mais en tout cas elle y réfléchirait très attentivement pour préparer au mieux sa vengeance.

    - Au fait, c'est quoi ce collier ?

    Premier réflexe : porter sa main à son cou. Il pendait tranquillement à la vue de tout le monde. Ce n’était pas que ça la dérangeait qu’on voit son collier mais ce qui la dérangeait nettement plus, c’était surtout que Zimmou lui pose des questions dessus. Elle ne se sentait pas vraiment prête à lui dire maintenant d’où il provenait. Kieran lui avait offert quelques jours plus tôt, chose qui l’avait extrêmement touché. Et elle ne voulait pas gâcher ce petit souvenir en racontant tout à son ami. Elle n’avait rien dit à Ruth non plus. Mais elle savait que la jeune fille ne réagirait surement pas de la même façon. C’était sa meilleure amie. Elle poserait surement pleins de questions mais c’est tout. Mais contrairement à Ruth, le dire à Zim’ la laissait perplexe. Et pourtant, elle voulait simplement garder tout ça pour elle. C’était son petit cocon à elle, et elle ne voulait pas qu’on vienne lui briser.

    *T’es bien mignonne Lénouche, mais si tu veux rien lui dire, va p’tetre falloir que tu songes à un mensonge.*

    Il n’y avait peut-être pas forcément besoin de mentir. Non parce que la jeune fille n’aimait pas vraiment ça. Quand il fallait mentir pour une blague, ça passait mais là, non ce n’était déjà plus du tout le même chose. Et elle ne pouvait. Mais avec un peu de chance, elle pourrait divaguer sur un autre sujet.

    – Oh ça, c’est un cadeau.

    Annonça t-elle d’un petit air absent, se remémorant la scène. Ce garçon n’était vraiment pas le même quand on le connaissait. Mais est-ce que Zimmou, lui, le connaissait assez pour ne pas voir du même œil que les autres Kieran ? Léna en doutait. Et puis d’une manière générale, il n’aimait pas vraiment les garçons qui s’approchaient d’elle. Mais bon, Léna faisait simplement ce qu’elle voulait, à point c’est tout.

    *Tu crois qu’il va se suffire d’une réponse comme ça.*

    Oui. Peut-être pas après tout. Mais bon, ses histoires avec les garçons ne le regardaient pas forcément, de même que les filles qu’il se tapait régulièrement ne regardaient pas Léna. Mais bon, même avec cette logique, Léna pensait bien que Zimmou n’allait pas la laisser s’en tirer comme ça. Mais elle, ne pouvait ou ne voulait pas lui en dire plus pour l’instant. Alors qu’est ce qu’elle devait faire ? Changer de sujet ? Pourquoi pas avec un peu de chance, cette stratégie allait marcher.

    – Et sinon, tu crois réussir à tenir longtemps le petit jeu qu’il y a entre Rebecca et toi ? Parce que c’est quand même une pro dans le domaine de la séduction.

    Oui, il lui en avait parlé vaguement de ce défi entre elle et la Serdaigle, alors la jeune fille rebondissait là-dessus. Elle ne savait pas si ce serait suffisant pour qu’il oublie le collier mais ca valait quand même la peine d’essayer.


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Anthony Zimmer
GryffondorAnthony ZimmerGryffondor
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MessageSujet: Re: [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ...   [Zimmou/Léna] C'est un mec, il rentre dans un café, et plouf ... EmptyDim 5 Mai - 13:17

    Il était heureux qu'elle ne l'ait pas mal prit. Elle souriait, riait avec lui et rien ne lui faisait plus plaisir. Elle lui avait même dit qu'elle l'aimait ! Bon, elle avait ajouté "un peu" mais il savait qu'elle le taquinait. Cette affirmation suffisait à le rassurer. Elle ne lui en voulait pas de s'être moqué d'elle et au fond, elle ne pouvait pas vraiment sachant qu'elle avait fait la même chose. C'était même elle qui avait commencé, en fait.

    Avant de répondre à sa dernière question, elle porta instinctivement une main à son coup, à ce pendentif qui rendait Tony curieux. Lui demander d'où il sortait avait été une quelconque façon de changer un peu de sujet, de passer à autre chose au lieu de rire encore sur cette blague, combien même il était fier de lui.

    - Oh ça, c’est un cadeau.

    *Mais encore..?*

    Il n'apprenait pas grand chose. "Un cadeau", certes, mais de qui ? Sa grand-mère ? Est-ce que Lénouche avait une grand-mère, déjà ? Il restait sceptique devant sa courte réponse et attendait impatiemment qu'elle lui en dise plus. Il haussa un sourcil et l'observait en silence, la questionnant d'un simple regard qui en disait long.

    - Et sinon, tu crois réussir à tenir longtemps le petit jeu qu’il y a entre Rebecca et toi ?

    Et Tony en oublia presque le collier, un sourire débile collé aux lèvres. Ah, Rebecca, Rebecca, Rebecca... Il ignorait combien ce jeu durerait mais il ésperait secrètement que la Serdaigle ne tarde pas à succomber à son charme Ô combien abracadabrant. Le problème, c'était qu'elle pouvait avoir n'importe quel mec, alors Tony de plus ou de moins... D'un autre côté, il savait qu'elle n'était pas insensible à sa beauté viril (XD), il lui faisait tout de même de l'effet. Mais ce n'était pas suffisant et peut-être qu'elle était plus doué que lui...

    - Parce que c’est quand même une pro dans le domaine de la séduction.

    ...par contre, il détestait qu'on le lui dise ! Raaah. Lui aussi, c'était un pro ! Enfin presque. OK, il ne tenait jamais bien longtemps, c'était comme si son zob avait sa propre vie... n'empêche qu'il pouvait tenir, il le savait !

    - Je tiendrai.

    *T'essais de te persuader, là, on est d'accord ?*

    - Moi aussi, je suis un pro, ne l'oublies pas.

    Clin d'oeil rempli de sous-entendu pleins de bons souvenirs, vers sa condisciple.
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