Alice poussa doucement la porte du magasin, faisant tinter une sonnette. Face au bric-à-brac et à l'odeur doucereuse qui l'assaillit, la jeune fille eut un mouvement de recul.

- Oui ? Grogna une voix d'homme, s'élevant de ce qui était vraisemblablement l'arrière-boutique.

Alice s'avança, observant les objets et autres machines qui encombraient la pièce, tandis que le vendeur entrait dans la pièce, s'installant derrière le comptoir.

- Bonjour, je voudrais faire réparer un objet. Un pendentif.

La jeune fille tendit une boite au vieux vendeur. Ce dernier n'avait pas un aspect très rassurant, mais il avait une excellente réputation professionnelle. Il ouvrit la boite, révélant une chaîne au bout de laquelle se trouvait le fameux bijou.

Cet objet était particulier : il s'agissait d'une petite cage sphérique d'or blanc ouvragée et très fine, contenant une bille d'or jaune tout aussi sphérique, qui tintait doucement quand on la secouait. Sur le haut de la "cage" était fixé un grenat d'un rouge profond.

Alice était nerveuse. Ce bijou avait appartenu à sa mère, et était à la fois rare et puissant. Le vieux Derviche l'observa quelques minutes avec un monocle, avant de regarder la jeune fille.

- J'en ai pour deux heures.

Alice lui fit un sourire, soulagée.

- Il va de soi que vous ferez preuve de la plus grande discrétion au sujet de cet objet...

Le vendeur acquiesça d'un air blasé, et la jeune fille tourna les talons, regardant sa montre.

*A présent, direction les 4 balais !*

*Ce matin il faisait assez frais, c'est pourquoi Marie se précipita. Elle entra discrètement et se dirigea vers le comptoir.*

-Bonjour Monsieur, dit-elle d'un ton joyeux.

-Que puis-je faire pour vous, répondit-il d'un ton grincheux.

-J'aurais besoin de quelques réparations pour ces objets ci.

*Elle tendit une sorte d'amulette et une bague*

-Ce sont des objets de famille, je compte sur vous pour les réparer au plus vite.

-Ne vous inquiétez pas, repassez d'ici environ une heure et tout sera prêt.

-Merci.

*Marie trainait dans la boutique quand tout à coup une professeur entra. Celle-ci lui fit un signe pour dire bonjour. Marie fit de même.*

*Elle les entendit parler. Marie n'avait jamais aperçu cette professeur auparavant. En tout cas elle lui apparaissait sympathique. Une fois son tour terminait, Marie ne sachant plus quoi regarder décida de quitter la boutique afin d'aller boire un verre aux 4 balais.*

-Merci bien au revoir, je repasserais d'ici une heure, dit-elle en s'adressant au vendeur.

-Au revoir Madame, rajouta-t-elle à l'encontre de la professeur.

Alice fit de nouveau tinter la sonnette.

- ... dimanche prochain !

*Tiens, la boutique n'est pas vide, pour une fois...*

Elle s'avança vers le comptoir, où elle fut surprise de trouver son professeur d'astronomie. Toute conversation entre eux semblait avoir cessé au moment où elle avait passé la porte - et Derviche la fixait, sans sourire - ce qui était sans doute mieux.

- Bonjour. Le salua Alice.

- Humpf.

- Professeur d'Armentary. Fit la Serpentard, avec un signe de tête poli en se trounant vers elle.

*Attendons qu'elle parte. Je n'ai aucune envie qu'elle sache quel objet est en ma possession.*

- Je vous laisse finir, je vais... (Alice jeta un coup d'oeil dans la pièce) faire un tour en attendant.

Alice se déplaçait entre des objets pour le moins curieux, tout en tendant une oreille tout aussi curieuse...

- Mais interdiction de l'utiliser Derviche. De toute façon je le saurais...

Alice n'avait pas vu l'objet qu'avait apporté sa prof. Sans doute un truc en rapport avec l'astronomie, mais pourquoi le vendeur n'aurait-il pas le droit de s'en servir ? *En même temps, il a beau avoir la réputation de faire un travail exemplaire, il n'a pas la tête de quelqu'un à qui l'on ferait confiance...* Pensa Alice en lui jetant un coup d'oeil discret.

*Marie venait de quitter les 4 balais. Elle se dirigeait vers la boutique derviche, impatiente de récupérer ses affaires.*

*Elle entra. Elle aperçu une serdaigle qui lui était inconnue, et Alice. QUe faisait-elle là? Marie s'en fichait de toute manière, ce qui lui importait c'était récupérer ses affaires.*

-Me revoici, je viens chercher mes affaires.

-Ah désolée, ça ne vas pas être possible.

-Comment ça? Vous m'aviez dit que vous auriez fini d'ici une heure. répondit-elle d'un ton surpris.

-ET bien je n'ai pas eu le temps, je suis désolée, repassez la semaine prochaine.

*Marie soupira*

-Très bien merci.

"Merci mais la tu vois je suis très occupe et puis tes parents ne ton pas appris que l’on ne parle pas comme ca a des personnes en plus qui sont dans ton école. Si tu veux je vais au fond du magasin pour pas entendre ta conversation inintéressante je pense que toi et Laszlo deviendraient amis vous vous ressemblais tellement, inintéressant tout les deux et vous vous croyez supérieur au autres je comprend pourquoi on vous a mis a Serpentard . "

*Marie eu un léger sourir qu'elle essayait de ne pas trop montrer. Marie qui se croyait la seule à contredire Alice et surtout à oser, n'était pas seule. Il fallait à tout prix qu'elle parle à cette fille.*

*Marie se dirigea vers le fond où se trouvait la dite fille*

-Bonjour, chuchota-t-elle. Je m'appelle Marie et toi?

- Merci mais là tu vois je suis très occupée et puis tes parents ne t'ont pas appris que l’on ne parle pas comme ça à des personnes en plus qui sont dans ton école. Si tu veux je vais au fond du magasin pour pas entendre ta conversation inintéressante je pense que toi et Laszlo deviendraient amis vous vous ressemblais tellement, inintéressant tout les deux et vous vous croyez supérieur au autres je comprend pourquoi on vous a mis a Serpentard.

Alice soupira d'un air ennuyé. Ce que la nouvelle génération pouvait se montrer envahissante, parfois ! Hier Diland, et aujourd'hui Weasley... Dire qu'elle n'avait fait que lui demander un service - elle avait même pensé à préciser "s'il te plait" !

*Être fille de héros de guerre lui monte à la tête, visiblement.*

Pour couronner le tout, ce fut Diland qui entra dans la boutique, souhaitant récupérer ses objets que le vendeur bien trop sollicité n'avait évidemment pas eu le temps de regarder.

Alice tapota le comptoir de ses ongles, impatiente.

- Derviche... Vous n'ignorez pas qui est mon père, n'est-ce pas ?

Le vendeur la regarda d'un air mauvais. Alice n'aimait pas se servir de cet argument, mais elle n'avait pas le choix - elle n'avait que trop attendu et ces deux gamines gâchaient considérablement son plaisir.

- Très bien... Mesdemoiselles, veuillez sortir de ma boutique, s'il vous plait. Je ferme pour une demi-heure.

"- Derviche... Vous n'ignorez pas qui est mon père, n'est-ce pas ?

- Très bien... Mesdemoiselles, veuillez sortir de ma boutique, s'il vous plait. Je ferme pour une demi-heure."

*Pour qui elle se prennait celle-là? Marie hallucinait. Qu'est-ce qu'elle peut m'énerver cette fille, pensa Marie.*

-Tu as raison Rosie mais elle ne peut pas comprendre, viens allons nous en.

*Marie sortit, et se dirigea avec Rosie aux 4 balais*

Les deux jeunes filles enfin sorties, Derviche verrouilla la porte et retourna le panneau sur "closed", avant de fermer les stores d'un coup de baguette. Lorgnant Alice d'un regard mauvais, il se dirigea vers son arrière boutique, et ressorti quelques minutes plus tard avec l'écrin que lui avait confié la Serpentard la veille.

Lorsqu'il sortit le bijou, le tenant par la chaîne, une lueur de convoitise éclaira son regard, tandis qu'il fixait le pendentif qui de balançait légèrement, tintant doucement.

- Comme neuf, Miss Von Gotha... Enfin, c'est un peu présomptueux de ma part, n'est-ce pas ? Il est tellement rare de voir des objets médiévaux uniques rester dans la même famille...

Alice n'était pas étonnée : pour un historien des objets, il était évident que ce pendentif se trouvait quelque part dans la famille Habsbourg.

- Son fonctionnement est-il optimal ? demanda-t-elle, le tirant de sa contemplation.

- Évidemment, grogna le vendeur en lui tendant l'objet - visiblement à contre-coeur.

Alice glissa l'écrin dans sa cape, et en sortit une grosse bourse, qu'elle posa sur le comptoir.

- Avec tous mes remerciements, Derviche.

Ce dernier déverrouilla la porte, et la jeune fille sortit.