Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »

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Léopold Durant
Serdaigle-KilljoyLéopold DurantSerdaigle-Killjoy

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MessageSujet: « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »   « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! » EmptyMer 8 Fév - 7:51

Léopold's laboratory.

« Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! » 350982labo

C'était dans les sous-sols de la Cabane Hurlante que le jeune Serdaigle de Poudlard avait décidé d'installer son "atelier de travail", comme il se plaisait à le nommer. En vérité, ça ressemblait plus à une salle de torture, ou un laboratoire douteux mélangeant plusieurs odeurs suspectes. Il avait choisi cet endroit avant tout pour la crainte qu'il inspirait à ses camarades, mais aussi, et surtout, parce qu'il était caché aux yeux de tous, accessible uniquement via un saule cogneur du parc ou via une trappe de la Cabane Hurlante, dissimulée par une petite étagère de fonction.
Ainsi, Léopold savait toujours ce qu'il allait faire pendant les jours de sortie à Pré-Au-Lard...

Durant traversa l'obscure passage obstrué par la boue, une torche à la main, un sac porté en bandoulière en guise de bagages.
Arrivé dans un cul-de-sac, il donna un grand coup de pied, ce qui provoqua un bruit métallique. Ce qui semblait un amas de terre était un fait une petite porte, qui donnait sur une pièce ressemblant à un débarras. Des centaines d'objets y étaient entassés... Une étrange odeur de putréfaction embaumait l'air ambiant, des miaulements de chats-inféris se faisaient entendre par moment, avant de disparaître progressivement dans un silence tombal. Les jours de pluie, quelques gouttes d'eau réussissaient à franchir le mur terreux.

Le Serdaigle éteignit sa torche avec un sourire malsain, retira son sac et commença à le fouiller pour en sortir quelques fioles d'un liquide hétérogène.

*Merci Bébémoggie d'avoir prétexter un besoin de recueillement dans le bureau de ton défunt père...*

Mais déjà avant l'arrivée de Lockwood, Léopold avait pu dérober certains ingrédients à l'ancien professeur de Potions. Ce qui lui faisait maintenant une certaine collection...
Il posa les bouteillettes sur une petite étagère. Il regarda tout autour de la pièce et afficha un sourire satisfait : il pouvait enfin commencer ses expériences dans un environnement confortable, sans personne pour fourrer son nez dans ses affaires.
En parcourant son nouveau bureau, il shoota malencontreusement dans une patte décomposée, qui s'était sûrement détachée d'un corps-essai.
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William Cooper
Gryffondor-KilljoyWilliam CooperGryffondor-Killjoy

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MessageSujet: Re: « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »   « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! » EmptyMer 8 Fév - 10:27

Il lui avait tout noté sur un parchemin. L'heure, la marche à suivre, etc. Seulement, les traces de doigts de Durant avaient fait baver l'encre, et en plus il écrivait super-mal. En s'esquintant ses yeux brouillés par l'acide qu'il avait tenter de fabriquer à base de salive mandragore (mauvais choix, trop de mélanine désaturise les couleurs, il avait l'impression d'évoluer dans un film en noir et blanc vu à travers une bouteille), il s'était rendu compte que ce qu'il avait pris pour un "9h" était en fait un "7h", et donc qu'il avait deux heures de retard en plus à sa demi-heure habituelle. Il avait du mal à se rappeler qui était Durant, mais il lui semblait que c'était un mec cool qui lui achetait du produit moldu de temps en temps.

Il repéra l'arbre décrit dans la note, et s'arrêta sous ses branches. Le gars lui avait dit de rester discret, les branches le dissimulait plutôt bien, c'était un bon point...


*Hein ? Pourquoi ça bouge, on m'a vu ?*

PAF.
Grosse droite made in branche en plein bide, atterrissage à 10 mètres. Le Gryffondor leva un regard vaseux facilement hébétable sur l'arbre, qui finissait de se trémousser avant de reprendre un aspect normal. Il resta cinq bonnes minutes sous le choc, avant de retenter de déchiffrer le mot de Léopold.


*Prendre un... Un quoi ? Et appuyer nanana racine. Racine ?*

Regard vers l'arbre, l'une des racines ressortait particulièrement de la terre, formant un gros noeud en surface.


*Bref j'dois en faire quoi de ça ? Tiens un écureuil. Bim, dans ta mouille. Euh... Ah oui. Prendre un... Un bâton ?*

Instant de réflexion, temps nécessaire à remettre les mots - et une partie de ses neurones - en place. Il se leva en tanguant un peu, à la recherche d'un bâton, ce qui ne manquait pas avec la Forêt Interdite pas loin. Il prit le plus long qu'il pu trouver, jouant un instant au sabre laser contre un arbre.

- La Force est avec toi, jeune Skywalker. Mais tu n'es pas encore un Jedi.


*J'devais faire un truc.*

Il se secoua la tête encore une fois.


*Arbre, bâton, racine. Appuyer. Bieeeeen Will !*

Il retourna vers le saule cogneur, appuyant de loin sur la racine, avant de s'avancer prudemment sous les branches. Immobiles.

- Coooool.

A côté de la racine, il y avait une sorte de trou. Sans doute le passage évoqué. Sans se poser plus de question, il y descendit et le parcourut, devant se plier en deux à cause de son mètre 90 de haut. Des couinements lui firent baisser la tête sur des ratons albinos bizarrement ailés.

- Salut mes coeurs, mettez-vous pas sous les pieds de tonton-Spud.


Arrivé au bout du tunnel, cul de sac. Dans l'obscurité, impossible de relire le mot de Durant... Et après avoir vécu deux ans chez les moldus, se servir de sa baguette n'était plus un réflexe. Il tâta donc le mur pendant un bon quart d'heure, avant de pousser une porte métallique. Lumière, il y était.


*Drôle d'odeur. Waw c'est autant le bordel que vers mon lit, c't'endroit !*

- Hey Popold. T'es toujours là ? Désolé du r'tard, j'ai mal lu ton mot, si t'aimes bien. C'est quoi ce truc ? Désolé, j'ai du mal, j'vois pas les couleurs aujourd'hui, si tu veux.

Il tenait entre ses doigts une sorte de création métallique dotée de pattes d'acromentules qu'il regardait avec une fascination mêlée d'hébètement dû à l'acide, ce qui lui donnait globalement un air assez stupide.
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Léopold Durant
Serdaigle-KilljoyLéopold DurantSerdaigle-Killjoy

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MessageSujet: Re: « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »   « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! » EmptyJeu 9 Fév - 15:36

- Hey Popold.

*Immondice décérébrée, heureusement que je vais te soulager de tes neurones atteints...*

Assis sur un tabouret, droit (ou presque), les yeux brillants d'avidité, Léopold Durant afficha une moue dégoûtée à l'entente de ce surnom. Mais il ne fit rien, pensant compenser ce manque de répondant dans quelques instants. Si on ne connaissait pas un minimum son visage, on aurait pu croire qu'il faisait parti du décor, à cause de son allure piteuse et de ses formes dégingandées.

- T'es toujours là ? Désolé du r'tard, j'ai mal lu ton mot, si t'aimes bien. C'est quoi ce truc ? Désolé, j'ai du mal, j'vois pas les couleurs aujourd'hui, si tu veux.

Cooper était plus grand qu'il n'y paraissait, en fait Durant ne l'avait qu'observé de loin.

*J'espère pour toi que tu loges sur ma table d'opération, dans le cas contraire je me verrais dans l'obligation de te couper quelques centimètres de tes horribles pieds.*

Il se leva silencieusement en ne quittant pas des yeux la tête de Cooper... Ou plutôt, le cerveau de Cooper. C'est à ce moment-là que son rat-ailé Marius surgit de derrière le Gryffondor et se posa dans les bras de son maître.
Tout en le caressant, le Serdaigle clama de sa voix stressante, accentuée par les ronronnement de son hideux animal :


- Quelqu'un sait que tu es ici ?

Il continuait de fixer méchamment le grand garçon, en commençant à tourner autour de lui comme un rapace. Cooper était le premier élève à franchir son antre... Il se devait donc de le gracier... correctement.
Marius-le-rat s'envola alors, comme s'il lisait les pensées de son maître, et se posa près d'un os qu'il commença à lécher.
Léopold avait glissé une main dans une poche de son pantalon feu-de-plancher, et en sortit une petite seringue métallique en souriant de plaisir...
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William Cooper
Gryffondor-KilljoyWilliam CooperGryffondor-Killjoy

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MessageSujet: Re: « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »   « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! » EmptyJeu 9 Fév - 18:54

Sans attendre de réponse - peut-être parce qu'il ne se souvenait même plus d'avoir posé une question - il commença à triturer les pattes de cette étrange... Création. Deux d'entre elles étaient pourvues de roulettes de petites voitures (ou en tout cas, ça y ressemblait fortement). S'amusant un instant à en faire rouler une dans le vide, il se prit un coup de patte de l'acromentule-cyborg, qu'il lâcha dans un sursaut. Il l'observa fuir avec fascination, propulsant ses pattes à roulettes grâce à celle qui n'en avaient pas... Jusqu'à rentrer dans un meuble. Et encore. Et encore.

*Bien sûr, ce truc est aveugle... Trop cool !*

Sursaut, un truc avait bougé... Ah non, c'était le type, oui, il avait bougé. Will ne l'avait pas vu, en fait, il se fondait bien dans son environnement.

*Ouais, comme les caméléons, si t'aimes bien.*

Re-sursaut, un truc blanc avait faillit lui rentrer dedans. Il eut un geste de recul un peu dégoûté quand il vit que le "truc" en question était sans doute la maman des rats chelous du tunnel. Version bourrelets-30-centimètres-de-long. A priori, Léopold ne se rendait pas compte que ce n'était pas un chat - en même temps, vu le bruit de moteur asthmatique de l'animal, on pouvait sans doute se tromper, par accident. Dans le doute, il essaya de détailler discrètement la bestiole...

- Quelqu'un sait que tu es ici ?

Sa voix évoquait un peu les psychopathes des films d'horreur, mais le Gryffondor lui fit un grand sourire débordant d'amitié masculine. Léopold lui tournait autour, comme s'il essayait d'imprimer le moindre détail de son anatomie dans sa mémoire.

*Il a peut-être pas la mémoire des visages, ou un truc comme ça. En tout cas, j'me rappelais pas de sa tête, mais... P*tain il a un drôle de regard, le pauvre, ça doit pas marcher fort avec les cailles...*

Le rat-chelou venait de s'envoler à nouveau - assez lourdement, son poids l'entrainait carrément vers le sol - et il allait se mettre à philosopher sur son existence quand son neurone intelligent lui rappela que son "pote Popold" lui avait posé une question.

*De quoi ? A ouais...*

- Luke Skywalker, peut-être, mais il m'a promis qu'il resterait dans la forêt !

... Comme si le Serdaigle allait comprendre quoi que ce soit. Mais bon, du moment que les choses étaient évidentes pour lui, il estimait qu'elles l'étaient pour tout le monde. De toute façon ça n'avait pas d'importance, le type venait de sortir son matos de sa poche.

Sueurs froides. Le Gryffy se mit subitement à transpirer, se grattant nerveusement l'avant-bras gauche.


- Qu's'tu fous Popold ? J'y touche plus à tout ça, moi.

Il pouvait entendre les battement de son coeur résonner dans son crâne. Et il se rendait compte qu'un seul, qu'un tout petit fix, c'était tout ce qui lui fallait, là, non ?... Il recula d'un pas. Il était surveillé, il pouvait réussir à tirer un trait là-dessus.

- Puis faut pas partager son matos, t'sais, avec tous les mecs positifs et tout ça...

Un nouveau pas en arrière fit tomber une pile vacillante de trucs métalliques dans un grand fracas, et il manqua de tomber aussi. Retrouvant l'équilibre, son regard se fixa sur la seringue, comme si elle était le seul élément existant de la pièce.
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MessageSujet: Re: « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! »   « Et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus ! » Empty

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