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![Je fais quoi, moi? Rien. Du tout. [Libre - 1 à 2 personnes] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Je fais quoi, moi? Rien. Du tout. [Libre - 1 à 2 personnes] Ven 25 Mai - 4:10 | |
| La main posé sur la pierre froide, elle s'était arrété sans la moindre raison apparente, passant ses doigts sur l'aspect imparfait des pierres avant de laisser tomber sa main et de pénétrer les lieux. La volière était déserte, si l'ou oubliait la multitudes de ses trucs à plumes qui étaient perchés un peu partout. L'odeur peu agréable des fientes, mélangé à celle des volatiles ne donnait guère envie de s'y attarder plus longtemps que nécessaire. Un amateur d'oiseau n'aurait pourtant vu là que le formidable étalage de rapaces nocturnes des plus accueillants. Mais elle... Elle était vraiment stupide. Levant les yeux jusqu'au sommet intérieur de la tour, Elisabeth entra un peu plus. Oui, vraiment stupide. La jeune Serdaigle n'avait nul habitude de se dénigrer ainsi pourtant... Enfin quand on va à la volière, c'est qu'on a une raison, quoi! Un courrier a envoyé semblait être le motif le plus ordinaire et, surtout, le plus crédible. On pouvait venir également admiré la vue, mais cela semblait assez étonnant de la part d'un Serdaigle ou d'un gryffondor quant on a la tour d'astronomie à porté de main... Façon de parler bien sûr. La jeune Elisabeth jeta un coup d'oeil dehors, mais il n'y avait personne dans les alentours. Après un vague passage aux vitres du château, elle décida de s'y enfoncer carrément.
Complétement stupide. Pourquoi était-elle là, sérieusement? Elle n'avait aucune lettre à envoyé -il aurait déjà fallut en rédiger une- et pour l'envoyer à qui? L'orphelinat? Merci bien, déjà qu'ils avaient insisté pour qu'elle rentre pour les vacances de Paques, elle en avait soupé de leur inquiétude délirante! Okay, les mangemorts étaient de retour, okay! Au cas où ils n'auraient pas percutés, elle était au château, elle savait quand même ce qui s'y passait, zut! A les entendre, ils avaient déjà pris le contrôle... Mais peut-être était-ce le cas en effet... Entre disparition, ré-apparition et meurtres, Elisabeth s'étonnait que les parents laissent leurs enfants à Poudlard... Mais refusait de quitter l'école en question. Pour aller se terrer dans ce trou paumé qu'elle cotoyait que trop souvent? Sans façon...
De toute manière, ce n'était pour penser politique, désastres et orphelinat qu'elle était venut ici. Elle était to-ta-le-ment débile!
*Folle surtout! Mais c'est justement ça qui est délirant!*
Un vague sourire se dessina sur les lèvres de la Serdaigle. Il était vrai qu'elle était totalement débile, mais folle, elle savait déjà qu'elle l'était. Comment aurait-elle pu survivre jusque là autrement? Pardon? Ah oui, c'est vrai, je ne vous ai pas encore présenté Shane... Chers amis, voici Shane, le petit trouble fête, Shane, voici... tes futurs admirateurs! Bien, à présent, chut, intéressons-nous à ce que faisait. La Serdaigle avait quasiment atteint la chouette effraie... perché à 5 mètres du sol. Pardon? Comment? Heu... je sais pas, elle a claqué des doigts et hop! Enfin, servez-vous de votre tête, elle a poussé quelques volatiles génants et grimpé sur l'espèce de poteau central. Bah attendez, faut bien que les sorties "moldus" servent à quelque chose, hein!
"Chuuuut-chut-chut-chut..." murmura-t-elle alors qu'elle approchait doucement la main du rapace.
Doucement, elle avança sa main... le caressa quelques secondes... puis... alors que sa main descendait dans le dos de l'oiseau, celui-ci s'ébouriffa les ailes et Elisabeth, un sourire victorieux aux lèvres, lui arracha une poignée de plumes. Piallant dans tous les sens sa douleur, l'oiseau nocturne fondit sur son bourreau et lui pinca et piqua les doigts. Heureusement pour elle, elle n'était qu'à une demi-douzaine de mètres de haut. Se baissant, elle descendit ses mains, continua la descente alors que la chouette s'envolait par une des ouvertures puis sauta les deux ou trois mètres qui lui restait à franchir avant d'atteindre le plancher des vaches... Enfin presque. Mais peu importe.
Elisabeth éclata de rire. Echo de celui de Shane qui vibrait dans tous son être. Il la pressait de les compter, ce qu'elle fit après avoir vérifié qu'aucun nouvel arrivant ne lui gâcherait son plaisir. 6 plumes... Yeh! Plus qu'il ne lui en fallait! Les deux de trop lui servirait sans aucun doute. Hummm...? Pardon? Vous expliquez? Aaaah... bah comment dire...compliqué. Eh oui, il était bien loin le temps où elle tirait la queue des chats, quand elle ne leur écrasait pas, pour faire un concours de cri de chats avec Shane, mais ses passe-temps ne s'était guère... pacifiés. Aujourd'hui, elle menait sa petite vengeance contre Antoine De Tailmantier, un français qui se croyait tout permit. En découvrant ces plumes blanches dans les affaires d'Antoine, Axel allait faire une drôle de tête. Depuis plus d'une semaine, Elisabeth lui volait ces plumes, et en avait mit une dans la trousse de son camarade qui avait été accusé, à tort bien sûr, d'être le voleur. Quelle ne serait pas sa surprise en découvrant toutes les plumes dans sa table de nuit? Pire en encore, en voyant des plumes de Son oiseaux parmi elles?! Encore plus jouissif quand il verrait d'autres élèves écrire avec!
S'installant à la lumière, la sorcière sortit une sorte de couteau suisse et commenca à taille la pointe des plumes. Sinon, ça aurait vraiment débile! Pardon? Bah, c'est vrai, vous avez déjà essayé d'écrire avec une plume pas taillé, vous? Non? Essayez, vous verrez la différence... Elle aurait pu faire avec un peu de magie, mais elle aimait bien manier son couteau.
Leur couteau.
Par petites touches puis en ralentissant le rythme par des découpures plus en précision, la jeune Serdaigle forma la pointe de la plume comme si elle avait été faite pour écrire. Elle se stoppa soudain. Dans le calme ambiant des lieux, le moindre bruit ressemblait au mugissement des eux d'un torrents. Et celui des pas qui grimpaient les marches pour entrer ici, oui ici-même, était parfaitement distints! La jeune Serdaigle cacha rapidement les plumes dans une des poches intérieures de sa cape et fourra son canif dans sa poche avant de faire mine de regarder dehors.
Vraiment juste le timing! |
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