Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.

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Naïa Swan
MinistèreNaïa SwanMinistère
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MessageSujet: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyDim 1 Juil - 11:29

Ce printemps actuel qui ressemblait plus à un sublime été, période contraire à l’hiver, aimé de tous, ou tout du moins d’elle. Soleil rayonnant, chaleureux et apprécié. Petite tenue légère et coquette en toute circonstance. Sourire aux lèvres, pour ne pas changer.
Naïa s’était une fois de plus levée de bonne heure, comme pour ne pas contredire ses bonnes habitudes. Ne s’étant pas gêner pour provoquer un raffut assourdissant, des insultes avaient déjà fait le tour de leur dortoir, comme chaque matin depuis un an, presque un rituel, ce qui au fond, n’atteignait pas le moins du monde Naïa, beaucoup trop habituer à ce raffut, déjà même à Durmstrang. Intouchable, aux premiers abords, parce qu’elle avait toujours le dernier mot. Face aux élèves, comme aux professeurs, le défi était une option non négligeable. Détruire, coûte que coûte, car il fallait être supérieur. Étrangement, personne n’était venu la déranger lorsqu’elle se trouvait dans la salle de bain, tant mieux. Pas que cela la dérangeait, mais les autres filles savaient combien il était complexe de rester dans la même pièce que Naïa, et surtout de devoir subir ses réflexions insupportables. Non, ses réflexions qui possédaient un sens plus que vrai.
Retouchant une dernière fois ses cheveux qu'elle avait laissé ce jour-là détaché, elle enfilait une robe en dentelle et une paire d’escarpin qui s’avérait avoir un rôle bien particulier dans son quotidien. Ses talons étaient comme des seconds meilleurs amis, parce qu’au fond elle, vivre sans eux était impossible, malgré le fait qu'elle soit déjà naturellement grande. Retournant dans son dortoir, avec comme principale expression le mépris qui lui allait si bien, elle foudroyait ses camarades détestables. Un par un. Simplement pour enfoncer encore un peu plus le couteau dans la plaie et creuser davantage le fossé existant.

-Oh ne sortez pas en jupe, vous risqueriez bien d’effrayer votre entourage avec votre pilosité de yéti.

Poignard, couteau, aiguille, pieux, peu importait l’instrument utilisé, le résultat était le même, satisfaisant. Silence de plomb, gêné et vengeur. Les pensées étaient une chose que Naïa employait que très rarement. Pourquoi penser alors que l’on peut tout aussi aisément le dire à l’oral ? Tournant les talons, elle quitta sa salle commune déterminée en direction de la grande salle, lieu parfait pour se retrouver en amis. Du moins, avec sa meilleure amie. Les gens étaient trop inférieurs et décevants pour qu’ils espèrent entrer dans le cœur de Naïa. Les seules personnes qu’elle aimait d’un sincère et véritable amour étaient sa mère, son père et Rebecca. Personne d’autre. Jamais elle n’avait était amoureuse d’un garçon, et il fallait l’avouer. Être victime de ce sentiment serait un enfer, serait destructeur pour elle. Une peur, sa seule peur peut être. Solitaire, mais assez forte pour l’achever.
Parcourant la grande salle, elles s’étaient données rendez-vous ici, comme la plupart des matins, afin de se raconter les derniers potins, mais surtout pour critiquer, et amplifier leur nature. Un monde sans critique était inimaginable. Plutôt mourir. Ne pas pouvoir dire ce que l’on pensait était suicidaire.
S’asseyant à leur table habituelle, Naïa dévisageait chaque personne, choisissant ainsi ses proies, celles qui seraient victime de ses propos injurieux et péjoratifs, toutefois, toujours avec le sourire, peut être légèrement ironique? A vrai dire, elle savait déjà qui serait son ultime victime. Il ne lui restait donc plus qu'à peaufiner au maximum ses sarcasmes pour détruire lentement mais surement cette personne. Jouant de ses ongles sur la table, quelques regards mal disposés se posèrent sur elle. Sourire faux-cul, regard hautain. Soupir, puis joie. Naïa apercevait au loin Rebecca, et rien ne semblait la rendre plus heureuse. Toutes deux se comprenaient. Elles étaient si semblables qu’elles auraient pu être jumelles seulement par leur caractère, et ce fut la seule personne à qui elle offrit un véritable sourire sincère ce matin-là.
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Rebecca McMillan
SerdaigleRebecca McMillanSerdaigle

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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyDim 1 Juil - 15:05


    Un matin de mai comme les autres. La belle réveillée par le chant des oiseaux telle une princesse. Elle se relève gracieusement tout en s’étirant. Rebecca avait le teint frais. Elle souriait. La journée serait surement bonne. En tout cas, la Serdaigle était de bonne humeur. Elle quitta son lit à baldaquin, se dirigea vers sa valise, plongea sa main dedans et en sortit une robe légère. Elle était noire à pois blanc, avec une ceinture rose. La jeune fille se dirigea vers la salle de bain et y resta une bonne heure. C’était pour cela qu’elle se levait avant les autres car elle restait souvent longtemps dans la salle de bain. Bien qu’elle se fichait de la plupart des filles de son dortoir, il valait mieux ne pas s’attirer leurs foudres dés le matin. Bref, Rebecca en sortit enfin, habillé de sa robe qui mettait ses formes en valeur. Elle avait attaché ses cheveux en un chignon travaillé, et s’était maquillé avec soin. Elle était enfin prête pour quitter le dortoir. Un dernier petit coup d’œil dans le miroir et elle partit de la salle commune silencieuse. Elle avait rendez-vous avec sa meilleure amie, Naïa Swann. Elle aimait énormément cette Gryffondor. Elle, au moins, reconnaissait certaines valeurs. C’était surement l’une de seules filles de l’école à ne pas la détester. Naïa et Rebecca se ressemblait beaucoup. Elles aimaient toutes deux jouer avec la gente masculine et avaient un grand pouvoir de séduction. Bien sûr, Rebecca savait qu’elle était quand même meilleure que son amie en matière de séduction, après tout, son tableau de chasse était légendaire et lorsque quelqu’un prononçait le prénom de « Rebecca », peu de personnes ignoraient de qui on parlait. Bien sûr, Naïa était sur le bon chemin pour suivre ses traces. La jeune fille descendit les marches et arriva enfin à la Grande Salle. Elle poussa les grandes portes et pénétra à l’intérieur. Il y avait un peu de monde à cette heure-ci. La belle était resplendissante. Elle souriait. De sa démarche gracieuse, elle parcourra l’allée à la recherche de sa meilleure amie. Elle l’aperçut à leur table. La jeune fille lui sourit. Et Rebecca à son tour, lui renvoya un sourire sincère. Elle se dirigea donc vers elle et s’assit en sa compagnie.

    Rebecca McMillan – J’ai vu cette immondice de Beber en venant. Il est toujours aussi idiot. Je te conseille de ne jamais faire quelque chose avec lui. Autant certaines personnes peuvent surprendre, autant lui, est fidèle à lui-même en toute circonstance.


    Annonça la belle. Et oui, elle était à peine arrivée que les critiques commençaient de plus belle. C’était sans doute l’une de leurs activités favorites. Il n’y avait rien de mieux que de parler sur les autres. Tout le monde n’était pas de cet avis. Mais heureusement, Naïa et Rebecca s’entendait sur ce point. La Gryffondor était friandes de ce genre de discussions. Les deux filles étaient visiblement faites pour s’entendre. Et quand les deux jeunes filles commençaient à critiquer. En général, elles ne s’arrêtaient pas avant d’avoir fait passer tout le monde. Rebecca commençait par le bas monde, visiblement, en parlant du Poufsouffle.
    Rebecca attrapa un cookie sur la table. Elle faisait une exception. D’habitude, la jeune fille prenait quelque chose de plus équilibré mais aujourd’hui elle faisait une exception. Il fallait bien se faire plaisir de temps en temps après tout. Et puis ce n’était pas un pauvre gâteau qui allait lui faire prendre cinq kilogrammes. Naïa semblait en forme aujourd’hui. La discussion serait sans doute assez sympathique.


    Rebecca McMillan – Ah oui, je ne sais pas si je te l’ai dit aussi mais j’ai dit à Tudor que je lui faisais la grève du sexe. Non mais t’imagines, il est resté comme un piquet quand la tomate m’a sauté dessus. Je n’ai pas attendu sa réaction, je suis partie tout de suite. Tant pis pour lui … Bon c’est vrai que je perds un bon coup moi aussi mais …


    La jeune fille se tut comme si elle était en train de réfléchir. La tomate, surnom gentil – ou pas – désignant Constance De Harcourt, l’ex-préfète des Serdaigles avant que Rebecca ne prenne sa place. Cette fille était vraiment détestable. C’était son tour. La belle avait vraiment envie de se lâcher sur elle. La critiquer un bon coup lui ferait sans doute du bien. Elle connaissait bien Naïa et celle-ci renchérirait surement, ce qui était aussi jouissif.

    Rebecca McMillan – Et cette De Harcourt … Sérieusement, comme si elle avait une chance avec Tudor… Au mieux, elle deviendra l’une de ses nombreuses conquêtes mais rien de plus. Tudor est comme moi. Il est incapable d’avoir une vraie relation et d’aimer quelqu’un d’autre que lui. Mais qu’elle continue à courir après lui, au moins, nous verrons quels actes pathétiques, elle est capable de faire !
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Naïa Swan
MinistèreNaïa SwanMinistère
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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyDim 1 Juil - 16:28

Naïa porta son thé saveur fruit rouge à ses lèvres en soufflant doucement, dégustant avec plaisir ces arômes fruités qui lui rappelaient ceux de son enfance. C'est à ce moment-là que Rebecca arriva près d'elle, resplendissante comme à son habitude, s’asseyant à ses côtés, et commençant déjà à faire les critiques de la matinée. A elles seules, elles auraient pu faire le TDP.

-J’ai vu cette immondice de Beber en venant. Il est toujours aussi idiot. Je te conseille de ne jamais faire quelque chose avec lui. Autant certaines personnes peuvent surprendre, autant lui, est fidèle à lui-même en toute circonstance.

Naïa posa sa tasse sur la table, amusée. Il était évident que Rebecca savait de quoi elle parlait, après tout le nom de cette "immondice", comme elle le disait si bien, n'était pas cité dans un fameux article sur le carnet de la Serdaigle, dans un précédent exemplaire du TDP, célèbre journal de l'école que la rouge et or avait eu plaisir à découvrir. Ainsi, les conseils de Rebecca McMillan n'était jamais à prendre à la légère et mieux vallait les suivre pour celui, ou celle, qui tenait à profiter au maximum de sa vie. Une sorte de guide en quelque sorte. Finalement, à n'en pas douter, la Serdaigle méritait amplement son poste de Préfète après la disparition de la précédente. Naïa se surprit à convoiter celui de sa propre préfète, même s'il était un peu tard dorénavant... Mais rien ne l'empêcher de la soudoyer. Avec bref étonnement, la Gryffondor vit sa meilleure amie prendre un cookie. Chose rare, la jeune fille faisant toujours très attention à sa ligne. Mais ce matin, sa bonne humeur l'avait remportée sur la prudence. Erreur. C'est d'abord un cookie pour le plaisir, puis après toute la boite, pensa Naïa en buvant une nouvelle gorgé de thé tandis que son amie reprenait la parole:

-Ah oui, je ne sais pas si je te l’ai dit aussi mais j’ai dit à Tudor que je lui faisais la grève du sexe.

Haussement de sourcil. Ah, première nouvelle intéressante de la matinée. Elle n'était pas au courant de la dernière résolution de son amie. Cela devait ennuyer profondément le Serpentard accro à cette activité, à n'en pas douter.

-Non mais t’imagines, il est resté comme un piquet quand la tomate m’a sauté dessus. Je n’ai pas attendu sa réaction, je suis partie tout de suite. Tant pis pour lui … Bon c’est vrai que je perds un bon coup moi aussi mais …

Le vague souvenir de cette "bagarre" entre les deux Serdaigles lui revint en mémoire, se rappelant encourager Rebecca tandis que d'autre était pour la tomate. Un surnom qui lui allait à la perfection, quelle idée d'avoir une telle couleur de cheveux! A ce qu'il semblait, cette fille était un peu dérangée mais ça ne pouvait pas non plus excuser cette faute de goût et ses actes.


-Et cette De Harcourt … Sérieusement, comme si elle avait une chance avec Tudor… Au mieux, elle deviendra l’une de ses nombreuses conquêtes mais rien de plus. Tudor est comme moi. Il est incapable d’avoir une vraie relation et d’aimer quelqu’un d’autre que lui. Mais qu’elle continue à courir après lui, au moins, nous verrons quels actes pathétiques, elle est capable de faire !

La Gryffondor termina son thé et attrapa une poire qu'elle coupa avec sa baguette avant de porter un quartier du fruit à ses lèvres, tout en répondant à son amie.

-La grève du sexe, en voilà une bonne idée. Tu sais, rien n’est mieux pour les garçons que de leur faire subir la tentation. Jouer les allumeuses, rien de tel pour les dresser.

C’était d’ailleurs sans doute cela qu’il l’avait amené à adopter ce comportement. Naïa n’avait jamais couché avec qui que ce soit, non pas que l’envie manquait, mais c’était un principe. Elle aimait jouer les allumeuses.

Tu connais bien mieux De Harcourt que moi, Rebecca. Mais il suffit de la voir une seule fois pour se faire une idée bien précise de cette fille. Une tomate brûlée et infecte. A n'en pas douter qu’elle n’abandonnera pas de sitôt Tudor ainsi que son poste de préfète. On dirait … un elfe qui s’acharne à la tâche.

Si Rebecca n’aimait pas la tomate, alors Naïa ne l’aimerait pas non plus. Pas qu’elle soit entièrement d’accord avec ce que pensait Rebecca, mais quand il s’agissait de ce genre de personne, c’était une certitude.

Malheureusement pour elle, à moins de faire craquer votre directrice de Maison, qui semble bien intraitable et horripilante, elle n’a que peu de chance de le récupérer. Et puis, pour ne rien arranger, c'est très bientôt la fin de l'année, il est ab-so-lu-ment ridicule d'apporter d'avantage de changement. Puis personnellement, je ne souhaiterais pour rien au monde qu’une bipolaire attardée prenne le contrôle de ma maison.


C’est vrai, quand on repensait à l’acte précédent dans le parc, c’était tout aussi troublant que le refus d’un garçon à une invitation.

Après pour ce qui est du cas « Tudor », laisse la se détruire à petit feu, j'ai très envie de voir ses fameux "actes pathétiques". Elle pourrait à elle seule faire un film historique. « Le destin de la tomate hystérique, et ses nombreux râteaux ! » Rien que pour ça, j’aimerais que le ridicule tue.

Naïa eut un rire. Elle avait eu vent des quelques tentatives désespérer de la Serdaigle pour que les yeux du Serpentard se pose enfin sur elle, sans grand succès. A ce qu’il paraissait, elle avait même introduit un philtre d’amour dans sa boisson. A croire, qu’elle était vraiment désespérée, et irrécupérable, soit bonne à aller à la déchèterie, aucune possibilité de la recycler.

-Je me demande comment Tudor peut s’intéressait à elle. Certes, il est en chasse permanente, mais ce n’est pas une raison pour se taper les plus immondes côté psychologique! Cette fille est instable. Ils n’auraient pas du la renvoyer à Poudlard, non, ce qu’ils auraient du faire, c’était l’interner dans un hôpital psychiatrique.

Oui, l’interner dans un hôpital psychiatrique …
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Rebecca McMillan
SerdaigleRebecca McMillanSerdaigle

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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyLun 2 Juil - 13:49


    La Serdaigle aimait beaucoup se vider l’esprit en critiquant les autres. Cela permettait souvent de la soulager. Elle se fichait que les gens l’entendent ou non. Après tout, les filles la détestaient déjà, alors un peu plus ou un peu moins. Naïa ressemblait beaucoup à Rebecca, tant par son attitude hautaine que sa capacité à charmer la gente masculine. La seule chose qui les différencier était le fait que Naïa soit encore vierge. Celle-ci appâtait les mecs mais ne leur donner rien ensuite. Les pauvres … C’était un peu de la torture. S’amuser avec puis les laisser en plan au moment crucial. Mais le fait que ce soit machiavélique était vraiment intéressant et exaltant. Bref, à part ce petit détail, assez important quand même, elles se ressemblaient énormément. Elles étaient évidemment toutes les deux des belles filles. Après tout, il fallait bien cela pour tous les faire craquer.
    Naïa buvait du thé, et mangeait une poire. Elle aussi, faisait assez attention à sa ligne. Après tout, il ne fallait pas devenir énorme sinon les regards des garçons ne seront plus vraiment posés sur elles. La jeune fille avait écouté sa camarade Serdaigle jusqu’au bout avant de répondre enfin quelques minutes plus tard.


    Naïa Swann – La grève du sexe, en voilà une bonne idée. Tu sais, rien n’est mieux pour les garçons que de leur faire subir la tentation. Jouer les allumeuses, rien de tel pour les dresser.


    Et dans cette matière, la Gryffondor s’y connaissait bien. Rebecca n’avait pas vraiment l’habitude de freiner ses ardeurs. Mais la grève du sexe était la meilleure solution. Au moins, Tudor saurait la prochaine fois qu’il ne devra pas rester immobile face à une telle situation. La Serdaigle avait de la volonté et si elle s’était dit ça, elle le tiendrait, à point c’est tout. La jeune fille s’était quand même demandé de nombreuses fois pourquoi Naïa n’avait jamais concrétisé. Elle ne lui avait pas posé la question. Serait-ce la peur de l’inconnu qui l’en empêchait ?
    Bref, au pire ce sont ces affaires. Rebecca était en train de réfléchir avec qui elle pourrait le faire régulièrement. Certains avaient de la technique, d’autres non. Personne ne résistait à son charme de toute façon. Elle avait donc le choix.


    Naïa Swann - Tu connais bien mieux De Harcourt que moi, Rebecca. Mais il suffit de la voir une seule fois pour se faire une idée bien précise de cette fille. Une tomate brûlée et infecte. A n'en pas douter qu’elle n’abandonnera pas de sitôt Tudor ainsi que son poste de préfète. On dirait … un elfe qui s’acharne à la tâche.


    Rebecca ne connaissait pas si bien Constance De Harcourt que ça. Elle ne l’aimait pas et ne lui avait jamais vraiment adressé la parole. Elle n’aimait pas qu’elle soit préfète. Rebecca n’en faisait qu’à sa tête et ce n’était pas une petite fille immature qui allait lui donner des leçons. Et même si elle reprenait son poste de préfète – chose que Rebecca doute fortement – elle ne lui montrerait certainement pas plus de respect. Rebecca savait qu’elle ne lâcherait pas Tudor de si tôt. Elle s’en fichait. Non à vrai dire, cela restait marrant. Maintenant, cette fille savait qu’ils avaient eu tout deux une aventure.

    Rebecca McMillan – Elle a l’illusion que Tudor fera un jour attention à elle …


    Tudor était-il capable de se poser un jour. C’était bien difficile à y croire. Il est le genre de beau-gosse sans cervelle, ayant toutes les filles à ses pieds et en profitant un maximum. Tant qu’il aura autant la côté, il ne pourra pas abandonner toutes les filles au dépend d’une seule. Enfin c’était l’avis de la belle en tout cas. L’avenir serait sans doute sans surprise.
    Naïa ne connaissait pas bien l’ex-préfète, comme elle le disait, mais si Rebecca se plaisait à la descendre, la Gryffondor allait surement enchérir. Après tout, elles avaient les mêmes ennemis pratiquement toutes les deux. C'est-à-dire, la plupart des filles de l’école. C’était jouissif que les filles les pensent tellement en prédatrice qu’elles préféraient les détester pour cela.


    Naïa Swann - Malheureusement pour elle, à moins de faire craquer votre directrice de Maison, qui semble bien intraitable et horripilante, elle n’a que peu de chance de le récupérer. Et puis, pour ne rien arranger, c'est très bientôt la fin de l'année, il est ab-so-lu-ment ridicule d'apporter d'avantage de changement. Puis personnellement, je ne souhaiterais pour rien au monde qu’une bipolaire attardée prenne le contrôle de ma maison.


    Miss White était une bonne directrice de maison. Elle avait eu l’intelligence de lui confier le poste de préfète après le départ de De Harcourt. Rebecca avait fait son travail sans embûches alors il n’y avait pas de raison qu’elle lui retire son poste maintenant que Constance était revenue. Naïa avait raison, on était déjà en main et il restait seulement deux mois avant les grandes vacances. Rebecca avait donc de grandes chances de conserver son poste jusqu’à minimum la fin de cette année. Evidemment, Rebecca pouvait compter sur le soutien de son amie. Cela faisait beaucoup de bien par moment. Heureusement que la Serdaigle et la Gryffondor s’était trouvé

    Naïa Swann - Après pour ce qui est du cas « Tudor », laisse la se détruire à petit feu, j'ai très envie de voir ses fameux "actes pathétiques". Elle pourrait à elle seule faire un film historique. « Le destin de la tomate hystérique, et ses nombreux râteaux ! » Rien que pour ça, j’aimerais que le ridicule tue.

    Constance était capable de tout pour mettre Tudor dans son panier. Elle lui avait même fait boire une potion pour qu’il tombe sous charme. Quand elle était dans ce genre d’état, Rebecca la qualifié de folle. Elle avait même donné une claque à Duchâteau pour être sorti avec le beau-gosse. Si encore, ils étaient sortis ensemble … Mais selon les derniers ragots, il ne s’était pas vraiment passé de choses entre les deux. Pathétique. Voilà le mot qui qualifier le mieux cette Serdaigle. Si elle voulait séduire, elle s’y prenait mal. Rebecca aurait pu lui donner des cours mais elle ne l’aimait pas assez pour faire un tel geste de sympathie.

    Naïa Swann - Je me demande comment Tudor peut s’intéressait à elle. Certes, il est en chasse permanente, mais ce n’est pas une raison pour se taper les plus immondes côté psychologique! Cette fille est instable. Ils n’auraient pas du la renvoyer à Poudlard, non, ce qu’ils auraient du faire, c’était l’interner dans un hôpital psychiatrique.

    Evidemment. Et encore les personnes résidant dans un hôpital psychiatrique étaient encore trop normales pour avoir avec eux, une fille comme Constance. Rebecca était vraiment méchante lorsque des gens se la mettaient à dos. Elle n’avait pas de limite dans ce domaine là. Bref assez parler de cette fille. A dire vrai, elle était tellement inutile qu’elle ne méritait même pas que Rebecca parle d’elle. Quelle serait donc sa prochaine victime. Rebecca cherchait dans ses pensées d’autres personnes qu’elle aimait bien pousser bout et rendre la vie impossible. Il y en avait tellement. La belle avait beaucoup d’ennemis surtout chez les filles.

    Rebecca McMillan - Ruth Black, tu connais ? Elle est aussi tombée dans les cages de Tudor. Elle se prenait pour une sainte. Une gentille fille avec les garçons, et pourtant elle a décidé de prendre mon exemple. Après, certains disent qu’elle n’a fait que l’embrasser mais une fille comme ça a très bien pu faire plus et pour pas ternir sa réputation …


    Cette histoire avait été rapportée dans le journal de l’école. Très intéressant d’ailleurs. Elle trouvait Black beaucoup moins ennuyante après ça. Elle était presque digne d’intérêt. Oui Rebecca avait bien dit « presque. » Il ne fallait pas exagérer quand même. Elle avait toujours vu cette fille comme le prototype parfait du Gryffondor courageux, stupide, et n’écoutant aucunes règles. Dans cette action, elle devenait un peu plus respectable.

    Rebecca McMillan – J’aurais trop aimé voir la tête de cet idiot de Klaus quand il a lu l’article !


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Naïa Swan
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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyLun 2 Juil - 16:46

Écouter et prendre note, voir la réaction de Rebecca face à ses propos. Pour le moment, l'ensemble semblait positif, elles étaient sur la même longueur d'onde, comme toujours. Étrange de voir comment ces deux garces avaient pu si bien se trouver, alors que l'une était à Poudlard et l'autre à Durmstrang, des kilomètres les séparant, elles ne se seraient très certainement jamais connu si un heureux évènement du destin ne l’avait pas amené à venir apprendre à Poudlard. Non seulement, elles s’étaient rencontrés mais en plus de cela elles s’étaient tout de suite parfaitement entendu, faisant d'elles des amies très proches, alors qu'une compétition et une haine auraient pu naître entre elles. Mais pourtant, Naïa se considérait supérieure d'une certaine manière à Rebecca. Elle n'avait pas eu besoin de céder aux caprices des hommes pour se faire une réputation, très certainement moins ternie que celle de son amie, préférant sa place d'allumeuse à celle plus dévergonder de son amie. Après, chacune adoptait sa manière de chasser et celui qui se considèrait comme le sexe fort, avait bien tort quand les deux jeunes filles étaient présentes.

- Elle a l’illusion que Tudor fera un jour attention à elle …

C'était le seul commentaire oral que Rebecca avait fait quand Naïa avait exposé son point de vue, surenchérissant sur les remarques de la bleu et bronze. Elles étaient d'accord, une nouvelle fois. Naïa n'avait jamais approché -sans doute- le plus célèbre garçon de Poudlard qu'était Laszlo Tudor, simplement parce qu'elle n'en avait pas eu l'occasion, et qu'elle jugeait le jeune homme peut être trop obsédé par le sexe, et donc beaucoup plus difficile à "berner". Naïa était une allumeuse et n'avait jamais franchit la ligne. Cependant, le jeune homme restait une proie intéressante de part son expérience. Un type si semblable à Rebecca et Naïa, accumulant les conquêtes comme un Gryffondor de sa Maison, qui est dit concourant du vert et argent, bien qu'il ait changé de bord, possédant un assez beau tableau de chasse. D'ailleurs, en parlant de sa nouvelle Maison, le temps d'une année, Rebecca semblait s'en prendre maintenant à l'un des rouges et ors qui faisait très souvent parler d'elle ces derniers temps.

- Ruth Black, tu connais ?

Naïa releva la tête, soudainement attentive, un air froid sur son visage. Elle avait déjà entendu parler de cette fille. A vrai dire, elle la détestait déjà sans vraiment la connaitre mais elle avait de bonne raison, et elle n’avait pas à se justifier, cette fille était juste insupportable à la vue!


- Elle est aussi tombée dans les cages de Tudor. Elle se prenait pour une sainte. Une gentille fille avec les garçons, et pourtant elle a décidé de prendre mon exemple. Après, certains disent qu’elle n’a fait que l’embrasser mais une fille comme ça a très bien pu faire plus et pour pas ternir sa réputation …

Bien faire plus ? Rebecca devait probablement penser à une nuit de folie dévoilant ainsi les crocs de cette gryffondor. Le TDP avait même évoqué cet évènement que Naïa avait bien décortiqué, comme il se devait.


-J’aurais trop aimé voir la tête de cet idiot de Klaus quand il a lu l’article !

Klaus petit ami de la détestable jeune fille, enfin ex désormais. Naïa l’avait déjà aperçu dans sa salle commune mais ne lui avait jamais porté grand intérêt, jugeant qu’il était beaucoup trop gentil.

-Oh ce n’est pas difficile à imaginer ! Il a simplement failli s’étouffer avec ses corn flakes et son café. Il aurait très bien pu tuer une personne avec ses gros bras poilus. Un grizzli, si tu veux mon avis.
Et pour ce qui est de sa chère, elle m’insupporte. Je ne la connais pas, mais elle semble si désespérante. Le TDP la suspectait même d’actes SM. Comme quoi … Poudlard semble se diriger vers une autre route que celle qu’on avait pu me décrire.


Cette fille, elle ne l’aimait pas, c’était physique. Physique, purement et simplement.

-Elle devait jouir comme une langouste fraichement périmée. Enfin si Tudor n’a pas subi l’impuissance que sa liste de six kilomètres de long aurait pu lui apporter. Le pauvre doit être à bout de force, sa mitraillette doit commencer à fatiguer. Mais je ne doute pas de son excellence. Avec une liste comme la sienne, tu as du atteindre le nirvana.

Elle venait de lancer des pics à trois personnes en même temps, redoutable. En ce qui concernait Tudor, ce n’était pas réellement dépréciatifs, mais il était nécessaire qu’elle le dise.
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Rebecca McMillan
SerdaigleRebecca McMillanSerdaigle

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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyMar 3 Juil - 11:54



    Naïa Swann – Oh ce n’est pas difficile à imaginer ! Il a simplement failli s’étouffer avec ses corn flakes et son café. Il aurait très bien pu tuer une personne avec ses gros bras poilus. Un grizzli, si tu veux mon avis.


    Cela devait faire un choc de voir dans un pauvre journal que sa petite amie du moment le trompait avec un autre. Evidemment que Klaus avait du être surpris. Il croyait surement que sa belle était la jeune femme parfaite, une fille attentionnée, amoureuse, qui ne lui ferait jamais de mal, et pourtant. A cet âge, en plein dans l’adolescence, rare était les personnes fidèles avec leurs friandises du moment. Strife avait juste était beaucoup trop naïf de croire en Ruth Black, il fallait simplement la regarder pour deviner quel genre de personne elle était. Après tuer quelqu’un … Rebecca en doutait, il paraissait tellement gentil que ça en devenait énervant. Il devait se réveiller et voir que des gens le manipulaient. Rebecca n’avait jamais fait très attention au bras du Gryffondor. Il était également l’un des dernier à ne pas être tombé dans bras, la belle n’avait donc aucun avis à émettre sur lui.

    Naïa Swann – Et pour ce qui est de sa chère, elle m’insupporte. Je ne la connais pas, mais elle semble si désespérante. Le TDP la suspectait même d’actes SM. Comme quoi … Poudlard semble se diriger vers une autre route que celle qu’on avait pu me décrire.


    Ruth Black. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Mais elle était une grande amie de Taylor, fille qu’elle ne pouvait pas voir, même en cauchemar. Elle avait également des affinités avec Constance De Harcourt. Bref c’était une fille qui ne méritait pas grande attention à vrai dire. Pour trainer avec des cas pareils, il en fallait du courage. Après, ce n’était pas une Gryffondor pour rien. Black avait la réputation de la rebelle. Elle était pathétique également. En fait beaucoup de personnes dans cette école étaient pathétique. Cela en devenait vraiment désolant à force. Naïa avait quitté Dumstrang pour venir à Poudlard. La réputation de son ancienne école était assez spéciale. Mais la jeune fille ne posait pas trop de questions sur sa vie à cette école. Le passé était souvent ennuyant bien qu’il fut assez utile pour connaître d’avantage les personnes. Si l’on étudiait leur passé, on en apprenait beaucoup sur leurs faiblesses.

    Naïa Swann – Elle devait jouir comme une langouste fraichement périmée. Enfin si Tudor n’a pas subi l’impuissance que sa liste de six kilomètres de long aurait pu lui apporter. Le pauvre doit être à bout de force, sa mitraillette doit commencer à fatiguer. Mais je ne doute pas de son excellence. Avec une liste comme la sienne, tu as du atteindre le nirvana.


    Tudor, impuissant … Non, même en rêve, la jeune fille ne pouvait pas imaginer une telle chose. Il était vrai qu’il couchait avec beaucoup de monde, tout comme Rebecca, mais cela n’influait en rien sur ses capacités. Les mitraillettes, comme disait Naïa, de garçons comme ça ne fatiguaient jamais. Tudor n’avait pas à s’inquiéter, il avait encore de nombreuses années de tranquillité. Oui Tudor était très bon en cette matière. Il avait de l’expérience et savait comment s’y prendre évidemment. Rebecca avait tout de suite compris pourquoi toutes les filles fantasmaient sur lui. S’il y avait un garçon à tester dans l’école, ce serait bien lui. Mourir sans avoir eu une nuit avec le Serpentard serait vraiment triste. Mais bien qu’il soit très bon, Rebecca restait sur son idée de grève du sexe.

    Rebecca McMillan – Oh oui, tu n’as même pas idée … Ce n’est pas pour rien que toutes les filles sont à ses pieds.


    Voilà c’était dit. Rebecca n’avait pas vraiment envie de s’attarder sur la personne de Ruth Black. Il y avait des personnes bien mieux à critiquer. Comme ce fameux Barney Beber. Imbécile de la plus grande espèce. On pourrait même écrire une encyclopédie sur sa débilité. Rien sur lui n’était bien. Il n’était pas quelqu’un de très séduisant, et même quand il parlait il était inintéressant. Ses conversations tournaient autour des poules ou alors de la Sous-directrice, Marina. Bref, ce gars était vraiment un cas social à interner. Peut-être dans la même chambre que De Harcourt.

    Rebecca McMillan – Ouais j’ai entendu des premières années de Poufsouffle discuter, l’autre jour. Ils parlaient de ce débile de Pouffy, Beber. Et bien tu sais que ce guignol raconte à qui veut bien l’entendre qu’il sort avec la Duchâteau et que Tudor est son meilleur ami.


    Ce garçon était hallucinant. Apparemment, il pensait peut-être qu’en racontant des choses comme ça, il deviendrait populaire et sortirait enfin de la catégorie des gens qui servent à rien. Comme si un raté pareil pouvait sortir avec une fille comme Athalie Duchâteau. Bon Rebecca n’aimait pas la Serpentard, mais il fallait reconnaître que c’était une belle fille. Et elle n’était pas assez désespérée pour sortir avec Beber. Et puis, Rebecca avait également du mal à imaginer le poussin trainé avec Tudor ou même Tintagel. C’était inimaginable. Ces gens là étaient un peu trop bien pour lui. Bref, Beber était inintéressant et en plus il ne savait pas s’y faire avec les filles. Il était maladroit et semblait fantasmer sur Marina. Comme si un type pareil pouvait avoir une chance.

    Rebecca McMillan – Après je trouve Jake Wood étrange. J’ignore comment il fait pour défendre sa pauvre sœur, Jill. Celle-là fait vraiment pitié … S’il ne se sentait pas tout le temps obligé de la protéger, il pourrait surement devenir quelqu’un d’intéressant.


    Elle avait entendu des choses sur Wood. Ce garçon aimait beaucoup cogner sur les gens apparemment. Mathéo lui avait raconté leur altercation. Il l’avait pas mal amoché. Wood devait avoir de la force, ce qui voulait dire un corps pas trop mal. Rebecca devait essayer de le séduire. Juste pour voir s’il était doué. La Serdaigle n’avait jamais encore tenté quoi que ce soit pour ce garçon mais c’était peut-être le moment maintenant qu’elle ne pouvait plus se distraire avec Tudor. Bien sur pour y arriver, elle devait essayer de ne dire aucune méchanceté sur sa sœur. Mais bon, c’était assez difficile. Jill Wood était vraiment désespérante. Amoureuse de Kieran O’Farell alors qu’elle n’avait vraiment aucune chance. En plus, elle jouait les saintes nitouches, et ça avait le don d’énerver Rebecca. Elle ne pouvait rester sans rien dire quand elle voyait la Jill faire ses petites manies.

    Rebecca McMillan – Et qu’est ce que tu penses de ta préfète sinon ?


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Naïa Swan
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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyMer 4 Juil - 15:37

Naïa venait de « critiquer » probablement l’une des plus belles conquêtes de sa meilleure amie, l’un de ses plus beaux trophées. Naïa savait que Rebecca aimait Tudor rien que pour ses compétences sexuelles, c’était une certitude. Et le fait que celle-ci occupait une place importante dans son cœur ne changeait rien au fait que Naïa se voyait dans l’obligeance de dire le fond de sa pensée. Ne jamais dire ce qu’elle souhaitait était inconcevable, c’était un complot irréalisable.

-Oh oui, tu n’as même pas idée … Ce n’est pas pour rien que toutes les filles sont à ses pieds.

Rebecca venait tout juste de confirmer les légères arrières pensées de Naïa. Tudor semblait être un expert, et quand Rebecca le confirmait, il n’y avait plus lieu de douter un seul instant. Probabilité qu’il soit sa prochaine cible, 80%. Une estimation prometteuse. D’autres étaient également à tester selon les manières de Naïa, tel que son meilleur ami, Tintagel ou encore O’Farell. Rebecca les avait évoqués à de nombreuses reprises ainsi que le journal du lycée. Soudainement de l’ambition. Naïa avait eu un panel d’aventures assez divers à Durmstrang, et lorsque les vacances se présentaient, elle profitait également pour goûter aux plaisirs étrangers. Toutefois, celui de Poudlard n’était pas encore complet. L’année n’allait sans doute pas s’achever au compte goutte, elle allait plutôt aboutir comme un mirage.

-Ouais j’ai entendu des premières années de Poufsouffle discuter, l’autre jour. Ils parlaient de ce débile de Pouffy, Beber. Et bien tu sais que ce guignol raconte à qui veut bien l’entendre qu’il sort avec la Duchâteau et que Tudor est son meilleur ami.

Beber. Ce garçon, Naïa ne l’avait jamais fréquenté contrairement à Rebecca. Enfin, elle ne l’avait pas vraiment fréquenté mais plutôt tester… Beaucoup de personnes montaient sur leurs grands chevaux en déclarant être une connaissance d’un tel ou d’un autre, mais c’était complètement puéril. Tout le monde savait que Beber n’était qu’un incapable obsédé par la femme du directeur. La majorité des élèves savaient qui été réellement populaire. Il y avait Rebecca, Tudor, Tintagel, et puis Naïa. Il y avait aussi cette d’Acewood, et Rebecca ne l’aimait pas. Compréhensible. Il s’agissait sans doute de la personne ayant la plus mauvaise foi possible. Elle colportait des ragots à droite et à gauche, laissant ainsi paraître une présence effrayante et obsessionnelle. Au moins, si les deux jeunes filles désiraient faire part d’un évènement ou renforcer leur réputation, il suffisait de se poster devant elle et d’entrer en action. Simple et efficace. C’était d’ailleurs de cette façon là que l’évènement des toilettes des trois balais avait fini dans le TDP.

– Après je trouve Jake Wood étrange. J’ignore comment il fait pour défendre sa pauvre sœur, Jill. Celle-là fait vraiment pitié … S’il ne se sentait pas tout le temps obligé de la protéger, il pourrait surement devenir quelqu’un d’intéressant.

Jake Wood était connu pour être un jeune homme brutal. La kermesse l’illustrait de la meilleure façon possible. Quoique un peu réaliste. Durant était une immondice, et il ne méritait que les pires choses. Cependant, Wood restait un idiot et un névrosé. Naïa avait eu vent de ses actes violents sur quelques demoiselles, provoquant ainsi dans son organisme une frayeur minime qui l’avait poussé à l’éviter. Rebecca ne perdait jamais de temps. Elle venait tout juste d’annoncer sa grève du sexe à Tudor, qu’elle recherchait déjà un autre lascar avec qui prendre plaisir. Quoi de plus normal après tout ? Rebecca et Naïa n’étaient pas des garces pour faire pot de fleur.

-Et qu’est ce que tu penses de ta préfète sinon ?

Première question. Naturellement, d’abord les critiques qui possédaient une place privilégiée. Sa préfète … Naïa ne savait pas trop quoi en penser. Elle avait l’air d’accepter tout ce que pouvait entreprendre ses camarades, ce qui d’un côté était un point relativement positif. Pouvoir faire ce que l’on veut, quand on veut, sans être victime de décisions désagréables par la suite. Aussi, selon les rumeurs, était-elle amoureuse de Moreno, ami de Rebecca et de Naïa.

-Pathétique. Elle court après Mathéo, je trouve ça puéril. Ce ne sont pas les filles qui doivent courir après les garçons comme des soumises, mais l’inverse ! Les mecs sont déjà assez machos comme ça, ils n’ont aucunement besoin qu’on renforce ce trait de caractère.

Jamais Naïa n’avait couru après un homme, et c’était impossible. Elle était beaucoup trop orgueilleuse pour ça. Seul l’amour aurait pu éventuellement l’y obliger, mais depuis toujours, elle le chassait de son cœur.

-Pour revenir à la famille Wood, le pauvre serait traumatisé s’il savait le comportement réel de sa sœur … Tient en parlant de pouffy, méfie toi de Thaïs. Cette fille est vraiment bizarre. D’après ce que j’ai entendu, la nuit elle porte des bonnets de bain, va savoir pourquoi … D’ailleurs je suis persuadée que sa touffe est révélatrice. Un vrai mouton entier. Parce que c’est une certitude, elle ne doit pas friser que des cheveux. Elle pourrait être un airbag que cela serait accepté comme un fait naturel voir même obligatoire. Et puis ce William Cooper … Je trouve qu’il ressemble à un zombie, mais mise à part ça, il n'a pas l'air bien méchant. C’est vraiment flippant parfois les élèves que l’on peut trouver à Poudlard … Dans le monde en général même.

Naïa avait tout au long de sa vie rencontré des personnes plus attrayantes les unes que les autres, mais ce chemin l’avait aussi amené malheureusement à tomber sur des personnes étranges.

-Aussi, le professeur de ... Enfin Spudding, il n’est pas net. Je suis sûre que quand il aperçoit une paire de seins, il ne pense qu’à une seule chose. Tu sais il pourrait remplacer Tudor, tu peux toujours le tester .. ?

Sourire aux lèvres, regard amusé. Naïa déclarait ça pour rire, mais elle l’avait également déclaré comme pour que ce soit pris au sérieux. Après tout, Rebecca était aussi une inconditionnelle de cette activité. Toutes les solutions étaient bonnes. Puis une question refit surface, une question qu’elle s’était posée quelques minutes auparavant. Les yeux songeurs, un air intéressé et une phrase déclarée.

-Tu me conseilles Tudor ?
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Rebecca McMillan
SerdaigleRebecca McMillanSerdaigle

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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyJeu 19 Juil - 14:00




    Rebecca exultait. Elle était dans son élément. Là, au moins, elle ne s’ennuyait pas. Critiquer les autres, il n’y avait que ça de bon et elle ne pouvait le faire qu’avec Naïa. Mathéo, lui, n’aimait pas critiquer. Enfin certaines personnes, ça ne le dérangeait pas mais dés qu’on se prenait à Ambe, ça n’allait plus du tout. Du coup, la belle s’était trouvé une autre copine de critique et cette personne c’était la Gryffondor. Elle faisait ça assez souvent. Il s’en passait des choses à Poudlard et il n’y avait pas assez d’un matin par semaine pour se partager tous les ragots. La jeune fille jeta un coup d’œil aux alentours. Amber n’était pas là. Heureusement, cela aurait été bête qu’elle entende les critiques sur elle. Au moins, elles étaient sûre que la Préfète des Gryffondor n’allait pas se retrouver derrière à écouter.

    – Pathétique. Elle court après Mathéo, je trouve ça puéril. Ce ne sont pas les filles qui doivent courir après les garçons comme des soumises, mais l’inverse ! Les mecs sont déjà assez machos comme ça, ils n’ont aucunement besoin qu’on renforce ce trait de caractère.

    Rebecca était d’accord. Cela faisait des mois que la Préfète courrait après lui et il n’y avait toujours pas quelque chose de vraiment officiel entre eux deux. Il fallait qu’elle se fasse une raison, peut-être n’étaient-ils pas faits pour être ensemble. Ou alors Mathéo était atteint de la maladie de ne pas dire ce qu’il ressent et si elle attendait après lui, elle pourrait attendre longtemps. Elle lui courrait beaucoup trop après. Peut-être si elle l’ignorait, cela aurait été un peu efficace. Mais bon Mathéo courrait pas mal après elle aussi.

    – Ils courent tous les deux … Mais pas dans la même direction, à mon avis.

    Annonça la jeune fille avec un petit ricanement. La fin de l’année arrivait bientôt et s’ils ne se décidaient pas à faire quelque chose, il serait bientôt trop tard. Amber partirait et ils se perdraient de vu. Ah la la, ils n’étaient pas bien débrouillard ces deux là. Naïa pensa qu’il ne fallait pas trop s’attarder sur ce sujet. Elle avait raison après tout. On repassa donc à Jake Wood, garçon de Serdaigle, dont Rebecca pensait bien à essayer. Il était plutôt beau à regarder donc ce ne serait sans doute pas un problème mais il avait un caractère assez difficile. Il était un peu sauvage, mais après tout, ça pourrait peut-être bien donner à la fin.

    – Pour revenir à la famille Wood, le pauvre serait traumatisé s’il savait le comportement réel de sa sœur …

    Rebecca apporta son attention pleine et entière à la Gryffondor. Elle connaissait bien la sœur de Jake pour l’avoir humilier à plusieurs reprises. Mais elle avait toujours considéré cette fille comme une coincée sainte nitouche qui n’avait jamais embrassé un garçon de sa vie. Ses impressions seraient-elles fausses ? En tout cas, c’est ce qu’avait l’air de dire sa condisciple. Quel était donc le comportement réel de sa sœur, de cette Poufsouffle apparemment sans grand intérêt.

    – Pardon ? La petite Jill ne serait pas ce qu’elle laisse croire ? Dis-m’en plus.

    Demanda la jeune fille les yeux pleins de questions. Elle était tout excité à l’idée d’en apprendre de belles sur quelqu’un. Surtout si ce quelqu’un était Jill Wood. C’était l’une de ses victimes favorites, avec Constance De Harcourt. Elle était tellement faible que la provoquer était vraiment jouissif. Rebecca avait son petit sourire en coin. Naïa ne s’arrêtait plus de parler. Elle avait vraiment envie de raconter ses petites anecdotes à la belle Rebecca. Et la Serdaigle n’allait évidemment pas refuser une occasion de critiquer quelqu’un d’autre.

    – Tient en parlant de pouffy, méfie-toi de Thaïs. Cette fille est vraiment bizarre. D’après ce que j’ai entendu, la nuit elle porte des bonnets de bain, va savoir pourquoi … D’ailleurs je suis persuadée que sa touffe est révélatrice. Un vrai mouton entier. Parce que c’est une certitude, elle ne doit pas friser que des cheveux. Elle pourrait être un airbag que cela serait accepté comme un fait naturel voir même obligatoire.
    – Tu es cruel ma cher Naïa, mais j’adore ça.

    Thaïs, elle en avait vaguement entendu parler. Des rumeurs parcourraient sur elle. Elle trainait souvent avec des garçons et semblait avoir très peu d’amies filles. La Serdaigle ne lui avait jamais adressé la parole surement parce qu’elle n’en avait pas encore eu l’occasion. Bon visiblement, elle ne manquait pas grand-chose. Comment pouvait-on dormir avec un bonnet de bain c’était vraiment insensé. Elle avait des cheveux assez étranges. Personnellement, la belle n’aimait pas du tout cette coiffure mais bon elle ne pouvait pas en vouloir aux ringards d’avoir des cheveux assortis à leur tenue et à leur style.

    – Et puis ce William Cooper … Je trouve qu’il ressemble à un zombie, mais mise à part ça, il n'a pas l'air bien méchant. C’est vraiment flippant parfois les élèves que l’on peut trouver à Poudlard … Dans le monde en général même.
    – Il n’est pas qu’un garçon bizarre. Il a des talents cachés, si tu vois ce que je veux dire.

    C’est vrai que l’apparence du jeune homme laissait à désirer. Il avait l’air d’un zombie, les yeux sans cesse défoncés. On ne savait pas ce qu’était exactement les petites pilules qu’il ingérait. Mais en tout cas dans l’action, il était vraiment très doué. La jeune femme ignorait si c’était de nature ou à cause de ces pilules mais en tout cas il fallait qu’il ne change rien. Mais à part ça, il était vrai qu’on trouvait pas mal de personnes étranges à Poudlard et à l’extérieur.

    – Tu as totalement raison. Prenons Alice Von Gotha par exemple, elle avait vraiment un grain celle-là.

    Rebecca se félicitait qu’on ait expulsé un cas pareil. Au moins à l’extérieur, elle ne risquait pas d’effrayer les premières années. Bon, celle qui l’avait remplacé à son poste de préfète était Duchâteau. Bon ce n’était pas terrible comme choix quand même mais c’était déjà mieux que cette fille. Athalie était carrément moins flippante mais elle essayait quand même séduire des hommes. Rebecca n’aimait pas avoir de concurrence surtout de la part d’une fille pareille qui jouait les sainte-nitouche dés qu’elle en avait l’occasion.
    Bref, Naïa reprit la parole et changea de sujet. On en arriva à un professeur : Virgilius Spudding.

    – Aussi, le professeur de ... Enfin Spudding, il n’est pas net. Je suis sûre que quand il aperçoit une paire de seins, il ne pense qu’à une seule chose. Tu sais il pourrait remplacer Tudor, tu peux toujours le tester.. ?

    Rebecca s’apprêtait à contester mais s’arrêta dans son élan. La proposition de son amie n’était pas si stupide que ça finalement. Tudor avait beau être irremplaçable, à cause de la grève de sexe, il fallait bien faire quelque chose. Spudding n’était peut-être pas un mauvais choix non plus. Vu son âge, il devait avoir pas mal d’expérience. Rebecca fit un sourire comme pour répondre par l’affirmative à la Gryffondor.

    – Tu me conseilles Tudor ?
    – Oui en effet, et si t’arrives à l’avoir, je te tirerais mon chapeau. Et surtout un conseil, n’hésites pas à mettre des bâtons dans les roues à la De Harcourt.

    Annonça t-elle. Oui tout ce qui pouvait rendre la vie impossible à Constance était chose à prendre. Rebecca n’aimait vraiment pas cette fille et par simple égoïsme et égo surdimensionné, elle ne voulait pas qu’elle réussisse à avoir Tudor. Tout le monde pouvait y passer dessus mais si elle pouvait empêcher Constance, elle ne s’en priverait pas.

    – Je la verrais bien avec Leo Durant. Au moins, il la ferait peut-être souffrir un peu autant psychologiquement que physiquement …
    Athalie et Barney, ce serait pas mal aussi. Après tout, il dit déjà à tout le monde qu’ils sortent ensemble !



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MessageSujet: Re: [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.    [Perso] Je taille, tu critiques, et nous tuons.  EmptyVen 17 Aoû - 12:23

Naïa arborait encore ce sourire qui semblait éternel, et dont elle ne pouvait faire abstraction. Il n'y avait qu'avec Rebecca qu'elle se sentait aussi bien, elle avait l'impression que toutes deux se trouvaient dans une bulle temporaire, une bulle remplit d'harmonie et de sérénité. Du moins pour elles, mais en aucun pour les autres qui étaient les victimes de leur propos. Il y avait deux groupes bien distincts. Les personnes qui critiquer pour critiquer et par la même occasion se donner un style ou entrer dans les grâces d'une personne, et le second groupe, lui critiquait parce que c'était inné. Naïa ne connaissait pas énormément de personne aussi formidables qu'elle et Rebecca, deux personnalités féminines qui osaient dire le fond de leur pensée avec spontanéité et classe.

– Ils courent tous les deux … Mais pas dans la même direction, à mon avis.

Rebecca ne put retenir un petit ricanement. Naïa suivit la serdaigle dans son acte. Elle n'avait pas tord concernant ce qu'elle déclarait, et c'en était plaisant. L'amour semblait si compliqué de nature... C'est pourquoi elle avait choisi en quelque sorte ce mode de vie. Pourquoi s'acharner à aimer un être qui est infidèle, macho et très possessif alors que l'on sait pertinemment la fin de l'histoire. Un couple brisé. Les relations de courtes durée étaient les meilleures et de loin. Non seulement l'attachement ne se manifestait pas, mais en plus de cela, la diversité était un mot qui devenait maître. C'était ça. Il fallait savoir diversifier son terrain de chasse et savoir viser au bon moment et sur la bonne personne. Rebecca, elle, ne faisait d’exception avec personne. Tout le monde avait le droit de se rendre dans son lit, ou presque. Naïa était cependant un peu plus sélective ... Quand elle repensait que sa meilleure amie s'était tapée ce serdaigle horrible, elle en avait des hauts de cœur ..

– Pardon ? La petite Jill ne serait pas ce qu’elle laisse croire ? Dis-m’en plus.


Un sourire et un regard satisfait. Attiser la curiosité de son entourage était si agréable.
Naïa avait perçut pas mal d'avis dépréciatifs concernant la petite Wood, mais ce n'était que des rumeurs, elle n'en avait pas la certitude. Mais il n'y avait rien de mieux que les rumeurs pour se forger une réputation. Quoique celle de la pouffsouffle laissait totalement à désirer ...

– Tu es cruel ma cher Naïa, mais j’adore ça.


D'ordinaire, n'importe quelle personne qui aurait été la receveuse de cette déclaration l'aurait probablement mal interprétée ... Mais Naïa percevait ses dires comme un compliment, et il l'était. Le regard étincelant, elle faisait un petit signe de tête comme pour vouloir dire qu'elle n'y pouvait rien, et c'était la réalité. Tout ce qu'elle pouvait dire ne lui demandait aucune réflexion, c'était naturel.

– Il n’est pas qu’un garçon bizarre. Il a des talents cachés, si tu vois ce que je veux dire.


Gloussement léger. Ce garçon n'était pas bizarre ? Rire. Il ne l'était certainement par pour Rebecca comme elle venait de le dire. Il était vrai que tous garçons qui savaient lui faire atteindre le nirvana n'étaient pas bizarre pour la serdaigle. Un critère de sélection personnel mais que Naïa comprenait parfaitement. Elle voyait tout à fait ce qu'elle voulait dire, c'était si logique que la question ne se posait même pas.

– Tu as totalement raison. Prenons Alice Von Gotha par exemple, elle avait vraiment un grain celle-là.

Hochement de tête. Cette fille était vraiment plus qu'étrange, une fille a caser dans la même catégorie que Durant. Non seulement elle semblait hystérique mais en plus bipolaire, mais surtout atteinte. Ses réactions l'avaient vendues en quelque sorte. Elle avait même eu une aventure avec un professeur de ce qu'on disait ... Fallait-il vraiment être aussi folle ? Pas que Naïa n'envisageait pas quelque fois d'avoir une aventure avec un professeur .. mais celui qu'elle avait volontairement choisi était peut être un peu trop ... Étrange lui aussi ? En conclusion, Poudlard était réellement une école peu fiable. Parfois, des regrets s'installaient ... Durmstrang était sans doute mieux, mais cet établissement n'offrait pas ce qu'elle désirait plus que tout.

– Oui en effet, et si t’arrives à l’avoir, je te tirerais mon chapeau. Et surtout un conseil, n’hésites pas à mettre des bâtons dans les roues à la De Harcourt.

Une réaction qui plaisait plus que tout à Naïa. Rebecca le lui conseillait réellement et ne semblait pas vouloir l'en empêcher. Elle au moins savait partager. La de Harcourt ... Cette pessimiste hystérique insupportable alias, la tomate. Naïa ne l'aimait pas. Elle n'aimait rien chez elle. Ses cheveux étaient horribles, sa tête également, mais le pire était son comportement. Un comportement similaire à celui d'une internée. Psychopathe. La proposition que Rebecca venait de lui faire l'enchantait réellement. Si en plus d'avoir un beau mec populaire dans son palmarès elle pouvait détruire la pauvre vie d'une fille atteinte ... C'était le jackpot. Elle s'en donnerait à cœur joie.

– Je la verrais bien avec Leo Durant. Au moins, il la ferait peut-être souffrir un peu autant psychologiquement que physiquement …
Athalie et Barney, ce serait pas mal aussi. Après tout, il dit déjà à tout le monde qu’ils sortent ensemble !


Grand acquiescement. Les fous devaient êtres ensembles, et les gens normaux ensembles. Pas de mélanges, simplement pour éviter la naissance de race hybride infecte. L'image de ces deux couples se dessinaient alors dans son esprit, avec en prime quelques idées ... sadiques.

-La jeune jill est un vrai pot de colle périmé. Tu sais ... ta dernière conquête .. Kieran je crois? Elle le suit comme un vrai toutou. C'est pitoyable sincèrement. Elle pense être un chiot tout mignon mais en réalité c'est un clébard qui mériterait bien de se rendre aux ordures. Aux ordures pour ne pas être recyclé. Elle est irrécupérable.

Tout ce qu'elle disait était vrai, et elle ne possédait aucun doute quant à l'approbation de Rebecca sur ces propos.

-Je dois avoir ça dans le sang, j'ai du hériter du caractère de ma mère !

Un ton amusé, parce qu'elle n'en pensait pas moins. Elle avait été un peu gâtée pourri durant son enfance, mais elle l'assumait. Et son sale caractère était sans doute le fruit de l'absence de son père. Ce n'était pas de sa faute.

-Pas un garçon bizarre ?! Je t'en prie ! Il a une tête de droguée ! Tout comme cette Von Gotha ... Et encore ! Lui c'est moins flagrant ! Je dirais même qu'à côté d'elle, c'est un ange ! Cette fille est complétement atteinte, un peu comme la tomate si tu veux mon avis.

Von Gotha ... Une fille à papa, mais seulement elle était différente de part son comportement maladif.

-C'est officiel alors. Lazslo Tudor, tu es ma prochaine proie !


Une affirmation qu'elle s'engageait à respecter fermement.

-Pour ce qui est de l'autre cruche abominable, je m'en donnerais à cœur joie. Deux trophées en un !


Sourire sadique et enthousiasme. Des plans se dessinaient déjà dans un coin de sa tête, comme une vulgaire garce qui prépare en douce ses actions si convoitées.

-Une dernière chose, concernant les deux couples que tu as eu l'intelligence d'imaginer ... J'ai un plan. Qui pourrait peut être fonctionner ou non.

Les idées fusaient en masse, et cette sensation, elle l'adorait.
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