Requiem for a prophecy Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter |
| | [Perso] Correspondance anonyme | |
| Auteur | Message |
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Rebecca McMillan Serdaigle
| Sujet: [Perso] Correspondance anonyme Lun 13 Aoû - 14:57 | |
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Rebecca était de bonne humeur ce matin. Elle s’était levée du bon pied et s’amusait à chantonner tout en se préparant. Dehors, il faisait beau. La journée serait sans doute sympathique. On était samedi et la jeune fille avait tout son temps devant elle. Il était dix heures du matin et la belle se levait juste. Elle s’en allait dans la salle de bain qui était vide. C’était rare mais tant mieux, la Serdaigle n’allait évidemment pas se plaindre. Elle prit une bonne demi-heure pour se doucher puis encore une pour se maquiller et pour se coiffer. Elle portait une mini jupe marron avec des pois blanc, crème puis un tee-shirt simple crème avec un bon décolleté. Enfin prête, elle quitta le dortoir. Il y avait encore une ou deux filles qui dormaient mais la plupart étaient déjà partis. Donc Rebecca descendit dans la pièce principale de la Salle commune. Il y avait quelques personnes qui discutaient entre eux. Le week-end commençait donc les gens étaient assez enthousiastes. Certains étaient comme à leur habitude désespérant. Mais comme Rebecca était de bonne humeur, elle ne s’abaisserait pas à les critiquer, du moins pas aujourd’hui. Elle les salua tranquillement puis quitta la pièce. Elle sortit de la salle commune et se promena doucement dans les couloirs de Poudlard. Elle descendit les différents étages pour arriver au rez-de-chaussée puis pénétra dans la Grande Salle. Elle partit s’installer à la table des Serdaigles. La jeune fille prit un petit-déjeuner équilibré. Elle mangea une pomme et un jus de fruit. Elle avala également un bol de céréales. Quelques excès ne faisaient pas de mal de temps en temps donc elle prit un petit gâteau. Les elfes de maisons étaient des êtres inférieurs mais ils faisaient quand même bien la cuisine. Soudain, elle fut attirée par le hululement des hiboux. C’était visiblement l’heure du courrier. La belle leva la tête. L’une d’entre elles vint déposer une lettre pour Rebecca. Quand elle vit l’écriture rose bonbon sur l’enveloppe, elle sut tout de suite que ce courrier venait de sa cousine habitant actuellement en France. Elle ouvrit rapidement cette lettre et commença à lire celle-ci. Cela ne mit pas beaucoup de temps. Rebecca se releva ensuite, prit avec elle la lettre et quitta la Grande Salle. Elle monta les escaliers et retourna dans sa salle commune. Elle monta dans le dortoir prendre sa plume, son encre et un bout de parchemin. Elle descendit ensuite et s’installa à l’une des tables pour rédiger une réponse à Héloïse. Une bonne demi-heure plus tard, elle eut enfin finit. Elle ferma l’enveloppe, marqua l’adresse et le nom de sa cousine. Elle se rendit ensuite à la volière. Elle avait le choix. Des dizaines de chouettes se présentaient à elles. Le courrier n’était plus trop suivi en ce moment. Ce qui était bien, Rebecca détestait l’idée qu’on lise ses lettres personnelles. Après tout, ce qu’elle écrivait ne regardait personne à part elle et son interlocuteur. Elle vit un hibou s’approchait d’elle. Elle lui attacha donc la lettre à sa patte et lui annonça l’adresse où il devait se rendre. L’hibou s’envola par la fenêtre. La belle le regardait s’en aller avec un petit sourire.
– C’est une très bonne journée !
Annonça la belle à voix haute. Il n’y avait personne ici autre qu’elle mais elle s’en fichait, elle était de bonne humeur, ce qui était tellement rare. Rebecca se dirigea vers la sortie. Un petit regard au dessus de son épaule mais l’hibou était déjà loin et on ne voyait plus qu’un point noir à l’horizon. Rebecca savait qu’elle aurait vite des nouvelles de sa cousine.
- Spoiler:
Chère Héloïse,
Je fus tellement heureuse d’avoir eu de tes nouvelles. Quand je vis ta délicieuse écriture sur l’une des lettres, je sentis la chaleur monter en moi. Oui car chacune de tes lettres sont tellement drôle et agréables. Cela fait du bien lorsqu’on vit dans l’Atmosphère pesant de Poudlard. Tu m’as donné de tes nouvelles et bien je pense que c’est à mon tour. Comme je te l’ai dit il y a peu, Poudlard n’est pas vraiment maître de sureté en ce moment. Mais je t’avais dit qu’il n’y avait lieu à s’inquiéter. Et bien peut-être avais-je tord. Les Mangemorts auraient envahis le Ministère. Cela devient de plus en plus confus. Je trouve étrange le comportement des adultes à nos égards comme si pour eux, nous ne valions pas mieux que les elfes de maisons. Tu me demandais donc de quel côté je me plaçais. Et bien, j’avoue que je ne sais pas vraiment. D’un côté, nous avons les personnes se battant contre les Mangemorts. C’est une noble cause mais quand on écoute Taylor cinq minutes, on a du mal à vouloir les soutenir. Non sérieusement, ils se battent mais je ne pense pas que je serais moi-même prête à faire ça. Et puis d’un autre côté, nous avons les Mangemorts. Ils sont pour la pureté du sang, contres les Nés-Moldus et vermine dans ce genre. Je suis d’accord sur le système de classe, les sang-pur et sang-mêlé ne devrait pas avoir la même place que les Sang-de-bourge mais suis-je prête à utiliser des manières aussi radicales ? Je ne pense pas. Alors pour le moment, je me situerais sur la branche des personnes neutres.
La France doit être magnifique à cette période de l’année. Je viendrais sans doute cet été même si tu sais que j’ai un faible pour l’hiver. Bien sûr, nous ne pouvons pas montrer autant notre beauté mais la neige m’a toujours fasciné. Un paysage couvert d’un manteau blanc est tellement beau. Nos retrouvailles seront sensiblement les mêmes que la dernière fois. On s’amusera à faire les quatre cent coups ensembles. Je voulais te demander également si tes voisins magnifiques étaient toujours présents. Je crois qu’on devrait sympathiser avec eux. Ce serait bête de passer à côté de tels créatures. Toute seule tu n’en es pas capable à cause de ta timidité mais je serais là, pour t’aider à aller au-delà de ça. En parlant de chez toi, Maman a encore perdu le médaillon de l’arrière-grand-mère. Elle ne l’a pas vraiment, elle l’a juste oublié chez vous mas ça, elle ne semble pas se rappeler. Je ne lui ai pas encore dit car il est plus marrant de la voir dans cet état. Et puis ce n’est pas de ma faute, si elle n’a aucune mémoire.
Cela me fit très plaisir quand tu m’as dit que tu avais trouvé l’amour. Je trouve ça beau que tu en sois capable et puis vu les louanges que tu fais de lui, il doit être charmant. Mais méfie toi bien quand même, en général, ils sont tous les mêmes. Je suis bien placé pour te dire ça, je ne les connais que trop bien. L’amour me semble quelque chose d’idyllique, quelque chose d’utopique qu’on aimerait avoir mais qui finalement est trop parfait pour exister. C’est pourquoi je ne le cherche pas, je sais à quoi m’en tenir. Fais bien attention à toi. Les hommes ont une utilité évidemment, alors fais attention qu’il ne veuille pas de toi simplement pour ça. Je ne veux pas te monter contre celui que tu sembles aimer, simplement te mettre en garde. Ne fais pas quelque chose que tu regretteras. Si tu n’es pas sûre de toi, garde ta pureté. C’est peut-être déplacé de ma part de te dire ça mais imprime bien ces mots. Une cousine est là pour te donner des conseils et pour te donner son avis. N’hésites pas à m’envoyer un hibou si tu as des questions.
Ne dit pas à Ethan que je t’ai écris. Je n’ai pas envie qu’il sache que j’ai une correspondance avec toi alors que je ne daigne répondre à ses lettres. Un jour, je t’expliquerais pourquoi je me conduis comme ça avec lui mais ce n’est toujours pas le bon moment. Je te prie juste de ne rien lui dire, tu pourrais aggraver les choses entre nous, et tout va déjà assez mal. Tu n’as pas à lui mentir, juste à omettre de lui dire.
Je te dis à bientôt, en espérant avoir de tes nouvelles dans un avenir proche.
~ Ta chère cousine ~
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| | | Jake Wood Serdaigle-Killjoy
| Sujet: Re: [Perso] Correspondance anonyme Mar 14 Aoû - 17:35 | |
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(Sans grande conviction, je modifierais peut être si nécessaire. Désolée aussi pour l'intro ... euh ... nulle <_<)
Preuve de banalité, les jours se ressemblaient. La routine. L'errance était une activité bien particulière que Jake s'amusait à réaliser la plupart des jours de la semaine mais aussi ceux du week-end. Le temps était à l'ennui avec les vacances qui étaient quasiment présentes, et les élèves se faisaient plus calmes. Perdu depuis quelques minutes, ses pas le menèrent à l'endroit le plus fréquenté par des volatiles soit disant utiles. Affirmation que Jake ne s'était jamais avisé de vérifier, trop peu aimé par sa famille pour recevoir de quelconques parchemins. Ce n'était pas plus mal, au moins, les frais de papiers et d'encres se faisaient moindres. Et puis, Jake n'avait jamais réellement apprécier écrire, en sachant que n'importe qui pouvait tomber sur les courriers. Manque de confiance. Mais qui pourtant était bénéfique. La tête scrutant le sol, les pieds foulants le sol, seuls certains hululements lui faisaient relever la tête légèrement. Puis subitement. Recevant un hibou en pleine tête, laissant ainsi par mégarde sa lettre, Jake manqua de clôturer la vie à cet être ... remplit de plume. Énervé, il déclara quelques mots à l'adresse de celui-ci, profitant ainsi d'être seul également pour prendre possession de la lettre perdue. Curieux, il débuta la lecture de celle-ci. Se fut tout d'abord un sourire qui se dessina sur ses lèvres puis une sorte de frustration. Il n'y avait pas de signature claire, à son regret. En temps normal, celui-ci se serait débarrassé de cette lettre, mais Jake avait besoin de prendre l'air, de s'amuser. Arrivant à sa salle commune, il s'installa dans un coin calme pour débuter la rédaction de sa réponse. Une heure plus tard, c'était avec un sourire sur son visage qu'il achevait sa lettre, transportant ainsi avec lui une joie étrange, et remettant la lettre entre les pattes d'un oiseau sournois. - Spoiler:
Chère cousine,
Je suis si heureuse d'avoir de tes nouvelles, moi qui pensais ne plus pouvoir lire ta douce écriture très explicite. Ta lettre a bien mis du temps à me parvenir, je commençais à douter sérieusement des performances de ces étranges volatiles hideux. Mais l'on dirait que rien ne les décourage ! Dans tous les cas, je pense que le plus important est que ta lettre soit arrivée à destination et entre de bonnes mains !
En ce qui concerne ton jugement porté sur les adultes, ce n'est pas surprenant. Leur premier rôle semble être celui de veiller sur nous afin qu'aucuns écarts tels que les tient ne soient en mesure de se produire, mais en réalité nous ne sommes que de vulgaires sujets soumis à eux. C'est pourquoi on perçoit très vite le caractère de ta mère à travers toi. Et eux, ne songent qu'à nous détruire la vie à petit feu. Pourquoi penses-tu que j'étais aussi pensive? Je suis partie de chez moi il y a quelques jours car ils étaient trop oppressants envers moi. Non je ne suis pas partie pour faire fleur dans la rue. Cela donnera une bonne leçon à mes parents. Il ne faut pas se leurrer ... Les adultes ne savent pas mieux réagir que nous dans certaines situations ... La dernière fois, un feu s'est déclenché chez notre tante et tout ce qu'à trouver ma mère à faire d'intelligent a été de rajouter du vinaigre dans les flammes. Je ne t'explique pas le résultat.
D'ailleurs à propos de ton camp dévoilé, je me doutais que tu choisirais la facilité. C'est vrai, la neutralité n'implique dans rien. Si un camp prend le dessus, il sera toujours temps pour toi de changer ton objectif, on ne sait jamais quelque fois que le camp adverse serait plus offrant. Cependant méfie toi ! A vouloir trop jouer le caméléon, tu risques de te perdre ! Mais je dois avouer que j'ai du mal à simuler ta personne en train de se battre contre des mangemorts dérangés ou même contre ton entourage cinglé. Une situation comique sans doute. Enfin de compte, tu fais bien de rester neutre, cette position te sied à merveille !
La France est toujours aussi splendide depuis ta dernière visite. Le soleil ne cesse de sourire au territoire entier avec comme compagnon des culottes roses. Je t'assure, depuis la dernière fête régionale, les habitants ont adopté une coutume étrange. Je te rassure je n'y participe guère, toutefois maman semble avoir prit son parti avec les culottes vertes. Je désespère. Quant à nos retrouvailles, je ne doute pas une seule seconde qu'elles seront superbes, autant dire qu'elles seront féériques. Et fantasmagoriques. Pourquoi ? Hé bien, justement la raison de l'emploi de cet adjectif concerne ton interrogation. Les beaux gosses de voisins sont encore présents, et je pense qu'ils ne sont pas près de partir. Ils ont enfin trouvé de l'occupation. Je peux te dire que nous avons réalisé un parcours formidable ! Le résultat est tout à fait épatant. Je me surprends moi même ! Le Danois a gentiment proposé une petite soirée avec le Hollandais et le Français ! Magnifique ! Je te laisse deviner la suite des évènements ... Cette soirée qui devait simplement être une simple soirée basique s'est transformée en partouze amicale ! J'étais aux anges ! Je te laisse donc imaginer le déroulement du reste lorsque tu me feras part de ta présence ! Ils nous accueilleront les bras ouverts ! Je sais, je sais ... tu dois en ce moment même te dire que je suis complètement folle mais maman m'a si gentiment encouragé .. A ce propos, je suis vraiment désolée de ne pas t'avoir mise au courant dans ma lettre précédente mais j'avais peur de ta réaction ...
Ha oui ! Justement je comptais t'en parler ! Papa l'a retrouvé près du banc dans le jardin. Tu n'imagines pas à quel point mes parents étaient furieux ! C'est d'ailleurs pourquoi ils ont pris la décision de le revendre pour m'en faire profiter au niveau vestimentaire, secteur ... décalé. Oui ma mère a vraiment insister, trouvant important et nécessaire d'être bien vêtu lors des extras. Comme tu l'auras compris, nous ne possédons plus le bijou. C'est pourquoi je te conseille de ne rien dévoiler à ta mère. Enfin je dis ça, mais je ne dis rien. Mais mon petit doigt me dit qu'elle n'appréciera pas. Pour se faire pardonner, ma mère t'a également procuré une tenue similaire à la mienne, en espérant que tu en feras bon usage.
Concernant mon petit ami, tu ne te trompes pas. Il est réellement charmant. Et là tu dois encore te poser des tas de questions ... Je me trompe ? Ne t'en fait pas, je n'étais pas encore en couple avec lui quand la merveilleuse soirée eu lieu ! Je ne suis quand même pas aussi sadique, car il est tout à fait angélique ! C'est fou ce qu'il est compréhensif ! Il ne me fait aucune scène et semble tout accepter ! Je crois bien qu'il est sous mon charme ... Mais sans toi je n'y serais pas arrivée ! En effet, j'ai décidé de te ressembler au maximum ! Et le résultat est plutôt satisfaisant ! Mais je te remercie pour tes conseils que je tacherais de ne pas oublier ! Concernant ma pureté, j'en ris encore ! Et moi qui voulais faire vœu de chasteté ! J’espère de tout cœur que tu m'en aurais empêché ! Je n'ai aucune question particulière, toutefois je pense que toi tu en possèdes. J'attends donc avec impatience ton interrogatoire.
Ethan ... Oui bien sûr ! Je comprends ton comportement, même si je ne sais les raisons de tes dispositions. J'espère qu'un jour tu me feras part de ce secret !
Avant de te laisser, je voudrais te dire une dernière petite chose. Au cours de cette lettre tu as probablement du remarquer que j'avais changé de façon brutale. Tu dois songer que tout ceci est étrange ou alors que je suis complètement ivre, mais en fait, tout est logique. Je suis dans le regret de t'annoncer que ta lettre n'est pas arrivée à destination, qui que tu sois. C'est tout le contraire, on dirait que ton messager n'a pas voulu quitter les murs de Poudlard puisque j'y réside également. Tu n'imagines pas à quel point j'ai pris plaisir à rédiger cette lettre, qui je ne doute pas à du te procurer des frayeurs. Fort heureusement pour toi, je ne m'appelle pas d'Acewood ou encore une autre de ces langues de vipère, et puis il faut dire que tu n'as rien déclaré de très compromettant ! Heureusement pour toi ! Je crois que révéler mon identité serait contraire à ce que je suis, et il n'y aurait plus aucun intérêt. Je peux simplement te dire que je ne suis pas ta cousine à moins que l'on ne m'est travesti de façon vulgaire ? J'espère simplement que tu répondras à ma lettre, et ne m'en veux pas, tu m'as tendu une si belle perche. Toutefois, nomme moi comme tu le souhaites. Abruti, bâtard, crétin, peu importe le nom que tu m'attribueras, car cela n'atteindra jamais la surprise que j'ai eu en recevant ta lettre.
Un abruti ?
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