Quel pur bonheur ! Une douce odeur commençait à flottait dans l'air, la fumée légère commença à embrumer leur cabine si bien que de l'extérieur, on pouvait voir un nuage grisâtre se former autour des deux septièmes années. Le tatoué commença à prendre ses aises, passant ses bras le long de son siège tout en relevant la tête, cigarette en bouche. Soudain, son paquet de cigarettes se mit à léviter au dessus de la table qui le séparait de la Serdaigle et se mit à voler en la direction de cette dernière qui l'amenait à elle. Devon haussa un sourcil en la voyant opérait tout en se redressant convenablement. A son tour, elle en sortit une du paquet et l'alluma tout en la posant à l'entrée de ses lèvres. Il n'était pas au courant qu'elle aussi fumait. Néanmoins, elle ne pouvait pas être aussi accro que lui. La nicotine était la seule véritable addiction du sorcier allemand. Alors baignait dans un peu plus de fumée odorante, cela ne le dérangeait pas plus que cela, bien au contraire. Humer pareille odeur, il le ferrait bien tout le temps.

Pendant ce temps, alors qu'il regardait encore les quelques personnes sur le quais en train de saluer leurs mômes ou bien les élèves retardataires qui se hâtaient pour entrer à temps dans leur wagon, il perçut, dans la masse de parents qui s'étaient regroupés non loin du train, sa mère. Elle semblait plus hargneuse que tout à l'heure, elle fulminait presque qu'il l'est laissé en plan. Mais il s'en moquait, après tout, ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle était en rogne contre lui. Pendant tout l'été il a eut droit à pareil spectacle, et quand ce n'était pas son tour, c'était à celui de son abruti de mari. Lui aussi il le détestait, même si son père biologique n'était pas un saint, loin de là, ce gars là était à foutre dans le même sac d'après lui. Il aurait préféré vivre tout seul avec sa mère que de se trimbaler un type pareil. On dirait que sa mère veut vraiment lui pourrir la vie en se remariant avec un idiot, une seconde fois. Quoi qu'il en soit, il détourna son regard de celui de sa mère alors qu'il crachait à nouveau une colonne de fumée de son gosier.

Il ne se préoccupa pas non plus de ce que faisait la brune, trop occupée à recraché de la fumée tout en regardant par la fenêtre du train ce qu'il y avait en dehors. Le lycanthrope avait encore du mal à avaler le fait que cette dernière puisse sortir avec ce type répulsif. Cela le déboussolait même d'être jaloux pour pareilles broutilles. Mais si il serrait sortit avec un autre, peut-être qu'il aurait put faire comme si de rien n'était, qu'il s'en moquerait totalement mais là, c'était Jake. Ce mec, Devon ne pouvait pas le supporter. Pourquoi ? Il n'en savait pas plus. Dés ses premiers jours dans l'école de sorcellerie, ce tocard lui avait tapé sur les nerfs. Mais il essaya de ne plus y penser, après tout, cette fille ne l'intéressait pas plus que cela. Il n'avait eut qu'un seul moment charnelle avec elle, dans un endroit peu commode qui plus est. Et à l'origine, elle l'avait quand même " kidnapper ". Lorsqu'enfin le train sortit de la gare et fonça à travers un décors rurale, le train prenait plus de vitesse et l'on ne voyait presque plus l'environnement qui entourait le wagon avec la rapidité de l'engin. Pendant ce temps, Abby lui posa La question... Un soupire franchit ses lèvres simplement comme toute réponse, si ça ne tenait qu'à lui, il serrait resté enfermé dans sa chambre et aurait continué sa vie monotone. Avec cet air blasé, elle comprendrait bien sans aucun mots ce que ça lui inspirait de retourner dans cette école. Il devrait en plus de ça reprendre son boulot à mi-temps chez Honeydukes, pauvre de lui... Si seulement sa mère était moins radine, il aurait son argent de poche comme tout adolescent !

Voilà que maintenant elle lui parlait de l'actualité de Poudlard. Le retour de nouveaux élèves, étant donné qu'il n'était là que depuis une année, il ne connaissait absolument rien aux anciens élèves ou membres du personnel. Il répondit donc durement à cette dernière :

- Ecoute moi, Abby, ça va faire un an seulement que je suis à Poudlard alors je ne connais aucun anciens élèves et c'est mieux ainsi ! Je ne connaissais qu'une dizaine de personnes l'an dernier et la moitié vient de quitter l'école. Et même si je les connaissais, je n'en ai rien à foutre. Expliqua t-il clairement, sans hausser le ton.

Il finit sa cigarette qu'il écrasa contre la table en la tournant plusieurs fois sur elle-même alors que les cendres s'amassèrent sur la table. Se réinstallant piètrement sur son siège, il passa ses mains derrière sa tête après s'être débarrassé de sa veste en cuir. Peut-être pourra t-il finir sa sieste dans le train, enfin, on est sur de rien, Abby serrait capable de le violer dans son sommeil... Et voilà que maintenant, un abruti venait de faire irruption dans leur compartiment. Il n'eut le temps de protester que cet idiot commença à parler de zombie et d'autres trucs morbides tout en pointant vers eux une main hideuse qui fut automatiquement repoussé par un sortilège sortant de la baguette de la Serdaigle. Cette dernière, tout comme l'aurait fait Devon, ne manqua pas de rappeler ce type à l'ordre en lui demandant de se casser d'ici au plus vite. Tant de menaces, mais aucune exécution. Tant pis maman, pensa t-il avant de se lever et de pousser ce malade assez violemment pour qu'il se cogne contre le compartiment d'en face :

- Vire de là, taré. La prochaine fois que tu me refais un coup comme ça, je t'explose la face à coups de poings. Sur ces belles paroles, il referma la porte coulissante tout en le médusant du regard.

Léna était heureuse d’avoir retrouvé sa meilleure amie. Leurs relations avaient été plutôt tendues, éloignées l’an passé. Et Léna comptait bien arrange tout ça pour que cette année, elles soient aussi soudés qu’auparavant. Ruth était son amie depuis le premier jour à Poudlard et malgré leurs caractères, elles étaient encore là six ans après. Leur amitié était faite pour dure, la jeune fille le savait.

– Toi aussi tu m’as manqué Léna, tellement manqué. Que je suis heureuse que toi au moins tu sois là avec moi.

La jeune fille s’était levé et avait prit son amie dans les bras. C’était étrange pour Ruth de faire ça mais cela faisait tellement de bien de se retrouver. Les paroles de son ami l’avaient touché. La belle avait le sourire jusqu’aux oreilles. Elle était tellement heureuse qu’elles se soient retrouvées. Rien ne pourrait venir gâcher ce moment de retrouvailles fort en émotion.

– COUCOU ! C’est trois galions le voyage entre notre compagnie.

Rectification. Tibus et son acolyte pouvait venir gâcher ce moment. Mais ce n’était pas grave, Léna était de trop bonne humeur pour que cela ne l’ennuie. Et qui disait le Poufsouffle voulait dire le Serpentard aussi. Il apparut d’ailleurs peu de temps après lui. Léna garda le sourire observant la bêtise des deux jeunes hommes. Ils avaient quelque chose d’attachant.
Néanmoins ce qui laissa Léna bouche-bée fut comment Tudor vint dire bonjour à Ruth. Il la tripoté presque. La Gryffondor avait bien entendu parlé de ce qu’il s’était passé entre eux dans le TDP mais elle ne pensait pas qu’ils étaient encore en si bon termes.
Et puis Tudor s’intéressa à Léna. D’ailleurs elle s’en serait bien passé vu ce que celui-ci lui annonça.

– C’est le fait de voir ton revenant de prof préféré qui te rend si joyeuse Lénouche ?



*Sincèrement c’est le fait que je sois surprise de te voir toucher ma pote comme ça … Quoi Lénouche c’est quoi ce surnom … Attend une seconde t’as dit ton prof préféré ?*

Tudor n’avait pas dit ça par hasard. Il parlait forcément de Mogg. Mais c’était carrément impossible. Il était mort, enterré six pieds sous terre. La jeune fille regardait le Serpentard les yeux grands ouverts. Elle était incapable d’ouvrir la bouche tellement elle était abasourdi. Si cette espèce de psychopathe était de retour, l’année allait être vraiment dur. Comment oublier toutes les combines de ce mec pour lui pourrir la vie.
Tibus passa un bras autour de la jeune fille. Elle ne comprit pas trop mais ne releva pas.

– Mogg ? Lucifer Mogg, le prof de potions ? Tu te fiches de nous, là, il est mort et enterré. Enfin mort c’est sur, enterré nettement moins. T’as bien vu comme moi la petite cérémonie en son hommage dans la Grande Salle et tout le tralala, l’année dernière ?!

Pourquoi avoir fait autant de choses s’il n’était même pas mort. Léna ne comprenait pas. Et puis qu’il l’ait réengagé après tout ça. C’était quand même tout à fait incroyable. Elle, qui pensait que le proviseur était quelqu’un de censé, elle s’était trompé.
Soudain Tibus se mit à rire. Léna le regarda avec un air surpris.

– Non mais ils ont du s’tromper … C’type est constamment cadavérique en même temps, ils ne pouvaient pas savoir.

Léna esquissa un sourire. Ce garçon était quand même complètement tarée mais il arrivait à faire rire les gens c’était le principal. Il commença à délirer complètement et à se jeter à la fenêtre et cria. Léna ne put s’empêcher de rire quand elle vit sa tête.
Soudain le jeune Mogg. Gamin du psychopathe entra.

– Une … une … une convocation pour toi Ruth.

Léna regarda d’un œil perplexe la jeune fille. Comment avait-elle fait pour s’attirer des ennuis alors qu’ils n’étaient même pas encore arrivés à Poudlard. Elle regarda son amie l’interrogeant du regard tandis qu’elle était en train de lire sa lettre.

– C’est … c’est … ce n’est pas possible ! Je ne sais pas quelle drogue a prit Lauréana durant les vacances mais il va falloir qu’elle me donne l’adresse de son fournisseur. Je suis convoqué à la réunion des préfets.

Léna était stupéfaite. Ruth préfète ? Lauréana avait vraiment perdu la tête, c’était peu dire. D’un autre côté, c’était plutôt avantageux pour elle. Elle était quand même sur que Ruth la laisserait faire à peu près ce qu’elle voulait.
Mais la jeune fille comprit quelque chose d’autre. Si elle était convoquée, cela voulait dire qu’elle allait rester seule avec ces deux énergumènes. Elle regarda sa meilleure amie et lui murmura.

– Par pitié, ne me laisse pas seule avec eux !


Mais la jeune fille devait être tellement dans son truc qu’elle ne remarqua pas Léna et les laissa tout les trois dans cette cabine. Tibus était toujours à ses côté tandis que Tudor était en face. Léna souriait tellement ces deux cas l’amusait.

– Bon on se fait une partouze ou bien ?

Annonça t-elle avec un sourire. En effet, elle essayait de se mettre au niveau des deux jeunes hommes. A vrai dire ce n’était pas compliqué. Tu criais le mot « Sexe » et tu avais toute leur attention. Bon elle les connaissait assez bien pour savoir qu’il pourrait prendre cette phrase au pied de la lettre, elle se rattrapa donc, toujours souriante.

– C'était une blague, vous inquiétez pas, hein !

– Salut les filles ! Oh, pardon, salut Moreno. Vous avez votre équipement de vampire-killer ? …

Visiblement Tudor n’avait pas vraiment changé pendant ces vacances. Toujours aussi tarée. Il lui répondit par un signe de la main. Il était toujours avachi sur Summer et voyant que ça ne la dérangea pas, il ne se dérangeait plus. C’était étrange. L’année dernière, il aurait été incapable de voir ce genre de scène entre les deux. Mais bon, le petit n’était pas dans son état normal. Et puis, voilà, il avait l’impression que rien n’avait plus d’importance depuis le départ d’Amber. Et puis il n’avait plus envie d’être aussi mal que l’année dernière. Bon être au point de cet été n’était pas le meilleur moyen non plus mais en tout cas tant que lui était bien. Et puis tout d’un coup sans savoir pourquoi il se retrouva sur le sol. C’était Aaron qui venait de le soulever et de le balancer à terre. Il n’avait pas tout compris. Ok, il l’avait remballé quand il était venu le voir aux Caraïbes mais ce n’était quand même pas une raison pour être aussi violent.

– Ca va pas bien dans ta tête toi ! Tu aurais mieux fait de rester dans tes fichus Caraïbes, Crétins !


*Je demandais que ça pauvre abruti.*

Mathéo ne comprenait pas. Il était venu dans les Caraïbes pour lui et maintenant il aurait mieux fait d’y rester. Trop logique ce type. Mais Mathéo en avait tellement rien à foutre qu’il ne voulait même pas le frapper. Oui le pauvre n’était pas dans son état normal parce que sinon il s’en serait pris une à peine poussé sur le sol.

– Vraiment navré de devoir vous faire subir ce pitoyable spectacle.


*Abruti.*

C’était plutôt lui qui était pitoyable à laisser entrevoir ses états d’âmes. Enfin Mathéo était peut-être mal placé pour dire ça mais bon. Pour une fois qu’il avait rien fait, il s’en prenait plein la tête. Et s’il désirait tellement voir son frère partir, il avait qu’à lui payer le billet pour les Caraïbes. Mathéo commença à se redresser quand Tibus lui mit un coup de pieds. Qu’est ce qu’ils avaient tous aujourd’hui ?
Aaron s’était installé à côté de Summer. C’était donc pour ça sa colère ? Parce qu’il avait un kiff pour la fille. Et bah lui qui croyait qu’il préférait les mecs. Mais bon son frère avait toujours été assez bizarre et on pouvait encore plus le remarquer dans ce genre de situation.
Athalie s’agenouilla près de lui comme si elle voulait l’aider. Mathéo n’était pas son meilleur ami en temps normal. Mais il fut touché qu’elle prenne sa défense.

– Relax Aaron, je ne suis pas sûre que ton frère méritait ça. Je crois … qu’il a passé de mauvaises vacances. N’est-ce pas Mathéo ?

– A vrai dire mes vacances étaient géniales du peu que je m’en souvienne jusqu’à qu’Aaron se pointe du moins.

Lança t-il. Athalie avait voulu le défendre mais ses vacances aussi douteuses qu’elles avaient pu paraître lui avait permis d’oublier un peu son chagrin. Normal vu qu’il était bourré et avec une fille différente du matin au soir mais bon … Chacun se console à sa manière on va dire.
Mais soudain ce fut la Poufsouffle qui commença à parler.

– Non, ton frère vient de me violer et c’était plutôt agréable en fait. C’est bien pour cela que tu l’as jeté comme si c’était un vieux débris ?


*Demi-frère en réalité. Me donne pas plus de lien avec lui que j’en ai.*

Puis elle partit peu de temps après que mini Mogg vienne la voir. Ils se retrouvèrent donc tous les trois. Le jeune homme se releva et remercia d’un signe de tête d’Athalie, trop fier surement pour que les mots sortent vraiment.
Il s’assit sur la banquette d’Athalie, lançant des regards froids à son « frère ».

– Si tu veux tant marquer ton territoire, pourquoi tu ne lui pisses pas carrément dessus ?


*T’es crade quand même Mathéo, quand tu t’y mets mon pauvre.*

– Et t’as peur de quoi ? En général on ne vise pas les mêmes personnes …


*C’était petit là.*

Après avoir fait décollé le malheureux Durant hors de leur compartiment pour le voir s'écraser contre celui d'en face à la grande surprise des quatrième années qui s'y était réfugié pour le trajet jusqu'à la prestigieuse école magique, l'allemand proclama de façon presque inaudibles quelques injures dans sa langue natale tout en médusant du regard ce personnage morbide qu'était le Serdaigle. Il referma par la suite la porte coulissante de sa cabine avant d'allez s'asseoir sur sa banquette en cuir là où il avait laissé ses affaires et plus particulièrement, son paquet de cigarettes qu'il prit soin de reprendre en main bien que cela ne lui servait à rien, il fit tourner la boîte légèrement déchirée sur les cotés où l'embout d'une clope sortait le bout de son nez dans sa main. Peu intéressé par les verdoyantes prairies anglaises qui commençaient à apparaître sous les yeux des passagers, apparemment, seuls les premières années semblaient stupéfaits à la vue de cette cambrousse. Et après, on disait que dix-sept ans était l'âge bête, au moins, lui il n'était le visage collé contre la vitre, le nez aplatit contre celle ci pour admirer le paysage des plus banaux qui s'offrait à lui jusqu'à ce que la buée provoquait par sa respiration saccadée dut à son enthousiasme vienne recouvrir les vitraux qui l'entouraient. Si il y avait quelque chose ici qui gâchait la vue, ce serrait plutôt la fumée émise par les cigarettes des deux adolescents. Devant le silence surement pesant de Devon, sa camarade se permit de rendre la conversation plus constructrice bien que le sujet n'allait pas égayé son interlocuteur. Dés lors qu'il entendit parler de ce " Jake ", il vit rouge. C'était un peu devenu son mot taboue de l'été, le mot interdit, la personne dont il ne voulait en aucun cas pensé mais qui venait le narguer tout de même. Abby tenta alors de faire entendre raison au lycanthrope qui n'écoutait qu'à moitié ce qu'elle lui disait, ou plutôt le quart de ce qu'elle disait vu qu'elle fut coupé en plein milieu de sa phrase. Mais de toute manière, le rouge et or s'en moquait qu'elle se justifie. Après tout, entre elle et lui il n'y avait absolument rien de plus qu'une relation d'une nuit. Intérieurement, il voulut se persuader qu'elle pouvait embrassé qui elle voulait, après tout, ce n'était pas ses affaires à lui. Il préférait être libre de faire ce qu'il voulait plutôt que de se mettre avec une fille et une seulement, bien qu'il ne passait pas chaque nuit en compagnie d'une demoiselle, il préférait de loin la diversité et même si ce n'était qu'une fille ou deux chaque mois, cela lui convenait amplement.

Ainsi donc, la bleue fut coupé en plein élan lorsqu'un gamin haut comme trois pommes ouvrit lentement la porte de leur compartiment. Il aurait put se lever systématiquement, croyant que c'était Léopold, pour allait lui coller ses phalanges sur la joue de telle sorte qu'elles soient imprimées à vie sur sa face de rat. Oui, il faisait preuve de misanthropie par moment, surtout à l'égard de ce genre de type glauque. Mais fort heureusement, c'était un jeune garçon qui avait porté l'écusson des rouges et ors l'an dernier si la mémoire de Devon ne lui jouait pas des tours. Ce dernier remit à la brune un parchemin qu'elle lut silencieusement alors que le tatoué s'avachie une fois de plus à sa place. Sortant une nouvelle cigarette du paquet, il écrasa la sienne sur la table et laissa le mégot traîner sur celle ci, glissant le bout de sa drogue entre ses lèvres avant de l'allumer doucement à l'aide de son briquet moldu. Heureusement que sa mère ne lui avait pas confisqué, c'était son seul et il se voyait mal allumer ses cigarettes avec un Incendio, il risquerait gros en faisant pareille bêtise. Ne prenant pas connaissance du document, il fut étonné lorsque Abby le prévint qu'elle devait partir mais qu'elle reviendrait pour finir cette discussion. Il s'en moquait, qu'elle revienne ou non. Et puis, d'après lui, elle ne reviendrait pas et cela c'était bien mieux. Cela lui laissera donc un peu de temps seul, il en profita donc pour s'allonger sur la banquette pendant que la sorcière se glissait hors du compartiment, il ferma doucement ses paupières pendant que sa cigarette se réduisait encore et encore, tombant en cendres sur le haut du Gryffondor qui n'en avait que faire. Très vite, elle se réduisit jusqu'à ce qu'elle se finisse complètement et tombe en fumée qui monta au plafond de la cabine, il déposa le mégot sur la table au milieu et se replongea dans un sommeil lourd avant de lancer un sortilège pour bloquer l'accès au compartiment, ainsi, il dormira plus tranquille...