Devon L. Christford Gryffondor Sujet: Qui est ce loup mal léché ? | Terminé Jeu 8 Nov - 12:12 DEVON LOGAN CHRISTFORD
♣ Carte d'identité ♣
• Nom/Prénom : Devon Logan Christford • Âge : 17 ans • Descendance : Né-Moldu • Patronus : Coyote • Baguette magique : Bois de rosier, crin de Sombral, rigide, 25,5cm • Orientation sexuelle : Hétérosexuelle • Projet(s) professionnel(s) : En stage dans la boutique d'Honeydukes, en ce moment même. Futur employé ? Qui sait, il ne sait pas encore ce qu'il veut faire de sa vie. • Qualité(s) : Courageux - Persévérant - Ténébreux - Loyal - Attentif • Défaut(s) : Solitaire - Impulsif - Têtu - Malpoli - Rancunier • Manie(s) : La cigarette au bec, tu auras. Tes mains, dans tes poches tu mettras. • Don(s) : Loup-garou. • Avatar : Josh Beech. • [] Post prédéfini. [] Scénario. [X] Inventé.
♣ Vos papiers s'il vous plaît ♣ Caractère : D'après sa psychologue, Devon est quelqu'un de bien dans le fond même si il ne veut pas se montrer comme tel. Ce sont les jeunes d'aujourd'hui, ils veulent jouer les durs pour faire tomber les filles ou juste par principes. Il se présente comme étant un adolescent à problèmes, cela est certain. Prit dans le divorce de ses parents, il n'a jamais sut trouvé sa place et a développé une agressivité soudaine, à cause de son agacement quant à cette histoire. Son éducation n'a pas été particulièrement fructueuse, même si sa mère voulait bien faire, elle ne pouvait s'occuper convenablement de son enfant avec un mari qui la battait, elle comme lui. Le jeune garçon pourrait bien rejeter sa haine sur d'autres pour reproduire ce qu'il a vécu étant enfant, il ne se rend pas compte lui même qu'il est violent, pour lui, c'est tout à fait normal car il a vécu dans cette même violence. Il en a été jusqu'à développer les mêmes addictions que son paternel, depuis l'âge de treize ans, il fume en cachette. Il est même probable qu'il a déjà prit des stupéfiants moldus. Ce dernier est néanmoins quelqu'un de bon. Il n'a jamais voulut faire le mal autour de lui. Sa lycanthropie n'arrangera bien évidemment pas les choses. Il a toujours été présenté comme misanthrope aux yeux des autres, préférant de loin la solitude aux regroupements de masse. Peut-être une phobie de la foule ? Il préfère ne pas se prononcer sur son instinct de loup solitaire. Devon est également un adolescent impulsif qui agit avant tout par simple intuition, ne réfléchissant à ses actes qu'après les avoir commis et parfois, cela lui apporte beaucoup de problèmes. C'est une habitude qu'il a prit, développant ainsi un caractère audacieux qui le mène très souvent dans de sales situations où il a du mal à s'en sortir sans en payer le prix, son altercation avec un loup-garou est de loin la meilleure de toutes les preuves que l'on peut accumuler à ce sujet. Derrière son masque de marbre, se cache un jeune homme attentif et loyal, voulant bien faire même si ce qui résulte de ses expériences n'est pas vraiment ce à quoi il s'attendait au départ. C'est aussi et surtout une vraie tête de mule, quand il a décidé de quelque chose, on ne peut le faire changer d'avis, même par la force. Il est toujours persuadé de bien faire et que ce qu'il a entreprit était la meilleure solution envisageable, surement parce que c'était la seule qu'il avait envisagé. Bien que perturbé et instable, Devon reflète tout de même un grand potentiel et, si il n'était pas aussi fainéant, il pourrait surement avoir des notes bien plus satisfaisantes que celles qu'il a pour le moment. Physique : Serrait-ce présomptueux en disant qu'il est beau comme un Dieu ? Certainement, oui. A vous d'en décidez. Devon est un adolescent assez grand pour son âge, mesurant un peu plus d'un mètre quatre-vingt de haut. Faisant partie des élèves les plus grands de l'établissement. Au niveau de sa musculature, il n'a pas une aussi fière carrure que sa taille, il est svelte, ni trop épais, ni trop fin. Il ne doit pas dépasser les soixante kilogrammes. Même si il n'est pas si musclé que ça, il est tout de même un excellent sportif. Son corps est parsemé de tatouages, représentants pour la plus part des flammes chancelantes qui s'arrêtent au niveau de ses avants-bras. Le crâne ovale et émacié de ce dernier est orné d'une chevelure sombre et courte qui lui arrive jusqu'au milieu de sa nuque. Ses cheveux sont tout de même assez épais, assez grands mais ne descendent pas trop sur le corps de l'adolescent. En se transformant en loup-garou, sa chevelure devient une longue crinière sombre qui descend jusque dans son dos. Les yeux du lycanthrope sont d'un vert émeraude, son regard est sombre, dur et froid. La peau de ce dernier est blafarde, il est presque aussi blanc qu'un linge. Pas une seule teinte colorée sur son corps, comme si il n'avait jamais connu les rayons solaires. Après tout, il a fait ses études à Durmstrang dans les pays du Nord, et a vécu au Nord de l'Allemagne, autant dire qu'il a rarement eut l'occasion de profiter de la chaleur pure et dure. Depuis qu'il vit en Angleterre, il commence à bronzer doucement mais surement. Il a une allure gothique voir même de rockeur, non seulement à cause de ses tatouages mais aussi avec les anneaux noirs qu'il a d'inséré dans le lobe de ses oreilles et qui lui donne cette apparence. Coté vestimentaire, Devon portait autrefois de longs manteaux de fourrures teintés d'un rouge écarlate, l'uniforme traditionnel des étudiants de Durmstrang. En dehors de sa cape de sorcier, il porte des vêtements moldus comme il avait l'habitude de porter. Favorisant les couleurs sombres et froides, bien qu'il mette de temps à autre du rouge, il est souvent habillé simplement d'un tee-shirt et d'un jean. Histoire :
Par où commencer ? Mais par le commencement, bien sur. L'histoire de Devon débuta dans un hôpital de Munich. Rien à voir avec Sainte-Mangouste comme la plus part des sorciers de notre époque car, il faut savoir que le nouveau né est un moldu. Ses deux parents n'ont jamais rien connus du monde magique, son père, Ludwig Strauss était un menuisier allemand comme un autre qui n'eut pas fait de grandes études et qui se retrouva avec bien d'autres métiers sous-payés avant d'en arriver à celui de menuisier. C'est aujourd'hui un homme de 45 ans, moustachu et robuste, certainement licencié depuis bien longtemps mais Devon n'en a jamais su plus. Sa mère n'a pas tardé à divorcer de ce goujat après qu'il eut battue son fils. Pour sa mère, c'était une anglaise à la base qui était partie faire ses études à Munich et qui eut la malchance de tomber sur cet homme disgracieux qui lui avait servit de mari pendant neuf ans. Elle s'appelait Violaine Christford, c'est donc de là que vient le nom de famille de Devon. Il a préféré prendre celui de sa mère que celui de " l'Autre ". Autant dire que l'enfance du bambin n'a pas été de tout repos comme pour les enfants normaux, son père était un ivrogne abusif qui trompait sans cesse sa mère sous ses yeux. Ramenant des prostituées dans leur appartement délabré, dépourvu d'eau chaude depuis deux ans, plus que souvent privé d'électricité pour retard de paiement. Et lui, témoignait qu'ils devaient s'estimer heureux d'avoir un toit qui, dit en passant pleuvait toutes les demi-heures à cause d'une fuite. Violaine avait vraiment du courage pour supporter tout cela, jamais Devon ne connut le luxe, il jouait constamment avec les mêmes jouets usés au fil du temps, trimbalant une même peluche d'ours abîmée par ces multiples chutes. A l'école, les autres élèves ne cessaient de se moquer de lui car ses vêtements étaient sales et laids, chaque soir, sa mère pleurait de ne pouvoir offrir meilleure éducation à son fils qui en devint alors violent avec les autres, sa maîtresse ne faisant que convoquer les parents du petit pour parler de son comportement. C'était bien évidemment Violaine qui prenait. Ludwig commença à la battre en témoignant qu'elle élevait bien trop mal leur enfant et q'elle devait en payer les conséquences. Autant dire que le petit avait tout pour que son enfance vire au cauchemar... C'est à l'âge de six ans qu'il fut décidé qu'il voit une psychologue. Madame Olga Schmitz. Les débuts furent difficiles, il y eut de longs moments de silence entre les deux bien que la psychologue essayait de faire céder cette barrière entre eux. Très vite, un lien de confiance s'établit entre eux et, il commença à lui parler de son père. D'abord à l'écoute, elle avait du mal à croire les paroles de l'enfant mais dut s'y résigner en croisant pour la première fois le paternel de Devon. Alors que Devon n'avait que sept ans, Violaine décida de divorcer et s'enfuit à Hambourg, espérant pouvoir tout recommencer à zéro. Mais quel traumatisme cela a put être pour le jeune garçon, il continuait à être violent envers les autres sans vraiment le vouloir mais par simple habitude de voir son père faire. Bien qu'ayant déménagé, il garda contact avec sa psychologue qui décida de se rendre elle aussi dans une ville proche de Hambourg afin de pouvoir continuer à suivre les progrès de son petit protégé avec qui elle développa un lien particulier, comme une mère de substitution. Très vite, Violaine trouva un nouvel époux, plus aimant cette fois, il n'était ni ivrogne ni drogué, ayant un emploi stable et ressemblant bien plus à un père que Ludwig. Il s'appelait Adam Rosenwald, c'était un fonctionnaire allemand qui était tombé amoureux de la mère de Devon lorsqu'elle le rencontra pour la première fois dans un café d'Hambourg. Bien que ce nouveau père accordait beaucoup plus d'intérêt à son fils adoptif, ce dernier ne put jamais vraiment accepter Adam dans la famille, si bien qu'il décida de garder le nom de famille de sa mère et n'adopta aucunement celui de son père adoptif. Alors âgé de 9 ans, il évolua grandement et finit par avoir certains problèmes à l'école bien plus sérieux que de simples bagarres. Il avait été accusé de vol, de triche, il était devenu le bouc-émissaire de la classe et tout le monde riait de lui derrière son dos. Tout ça, il en parlait chaque mardi avec sa psychologue. Olga finit par découvrir le potentiel magique de son patient, lorsque celui ci lui confessa les moqueries de ses camarades, il se mit en colère rien qu'en y repensant, tellement il était frustré, il fit léviter autour de lui quelques dossiers sans même sans rendre compte, le regard rivé sur ses pieds. Crescendo, au fil des séances, sa psychologue lui en apprit plus sur le monde des sorciers qu'elle fréquentait puisque son époux était le directeur officiel de l'école de sorcellerie Durmstrang et elle, avait fait des études sur les moldus jusqu'à devenir psychomage puis, psychologue tellement elle était passionnée par l'univers moldu. Devon lui, commença à être fasciner par ce monde magique et fit part de cela à ses camarades de classe pour pouvoir être pour la première fois écouté et intéressant pour les autres. Les moqueries devinrent plus grandes encore, on le prit vite pour un fou, un jeune garçon encore fascinait par les contes de fées. Il n'eut pas le courage d'en parler à ses parents, encore moins à Adam qui était de loin le plus rationnel des deux et qui ne supportait déjà pas les dessins animés fantastiques que regarder chaque matin Devon. Pourtant, ils allaient devoir croire à cette histoire car, un jour, sur recommandations d'Olga, une lettre de Durmstrang fut adressé à Devon dans le but qu'il rejoigne l'école de sorcellerie et développe ses talents de sorcier... A primes abords, les parents demeurèrent sans voix. Olga les éclaircit plus sur le sujet en leur parlant du monde magique, de toutes ces merveilles et surtout de Durmstrang. Il faut savoir qu'habituellement, cette école n'accepte que les sorciers de sang pur, des écoles ayant deux parents sorciers de pure souche mais, il arrive qu'il y est certaines exceptions pour des sorciers de talent et elle avait chaudement recommandé à son mari la candidature de son petit protégé. Comment aurait-il put refusé cela à son épouse ? C'est alors que, le coeur battant, Devon découvrit le monde magique par l'intermédiaire de ses courses pour ses fournitures scolaires en compagnie d'Olga et de sa mère, Adam étant bien évidemment trop occupé avec son travail, d'après lui. Il obtint une magnifique baguette en bois de rosier, contenant un crin de Sombral, assez rigide et mesurant 25,5cm de long. Il eut aussi un animal de compagnie : Bouffe-tout, son énorme rat... Et enfin son balais, un assez rustique certes mais vraiment pas mal pour un premier balais ! Lors de sa première année, il essaya de se démarquer des autres dans certains cours mais n'y parvint pas sauf en cours de vol où, il était l'un des meilleurs. C'était un sportif dans l'âme, et cela fut confirmé lorsque dans sa troisième année d'étude, il fut recruté dans l'équipe de quidditch en temps que remplaçant. Ce n'était vraiment pas mal du tout pour un troisième année, né moldu par dessus tout ! Au cours du quatrième match de son équipe, le gardien se blessa sévèrement en ayant reçu un cognard dans le bras gauche et que son balais fut pulvérisé. C'est au cours de ce match qu'il se fit connaître dans toute l'école, il ne laissa passer que cinq points et permis la victoire de son équipe. Ce fut sa quatrième année la plus chargée, le gardien ayant quitté Durmstrang après sa septième année, il fut engagé comme gardien titulaire et ses résultats scolaires commencèrent à se dégrader davantage encore. Mais le pire de tout, à la fin de cette année là, il décida de faire le mur avec quelques uns de ses amis de dortoir et, en pleine forêt, se fit agresser par un loup-garou qui le mordit et le transforma à son tour en lycanthrope. Ses amis prirent leurs jambes à leur cou à la vue de la bête et laissèrent Devon gisait dans son sang à l'orée de la forêt. Le lendemain, le garde-chasse de Durmstrang le retrouva et l'amena rapidement à l'infirmerie. Jamais ses parents n'ont crut cette histoire de lycanthrope jusqu'à ce qu'ils retrouvent un matin leur fils nu dans un parc, ayant tout ravagé autour de lui. Lors de sa cinquième année, il passa ses BUSES et les eut de justesse bien que ses résultats furent assez piètres. Il quitta finalement Durmstrang après sa sixième année pour allez à Poudlard, Adam étant muté à Liverpool pour son travail, il dut se résoudre à le suivre avec sa mère... ♠ Quel fil conducteur guiderait tes actes ? - Trouver ta place et ton utilité dans le monde ♠ Quel genre de métier te faisait rêver en première année ? - Auror ♠ Quelle est ta matière préférée ? - Défense contre les forces du mal
♣ Test RPG ♣ [Hs : Sous autorisation d'Alice, je poste ici mon test rp pour obtenir le titre de loup-garou, bien que ça ne fasse pas partit des choix possibles] Cela faisait déjà un mois, à peu près. Un mois qu'il était cloîtré dans sa chambre dans le noir total, l'épaule gauche bandée d'un tissu blanc virant sur le gris à cause du temps et immaculé d'un rouge écarlate. Toutes les nuits, il se réveillait en sursaut, suant par tous les pores de sa peau en haletant. Ses blessures se réveillaient, ce mal atroce le submergeait à nouveau comme lorsque l'on lui a affligé pour la première fois. Quel calvaire ! Et ses parents, des moldus qui ne savaient absolument rien du monde magique et qui ne voulaient en aucun cas croire à sa version des faits. A la question : Comment t'es-tu blessé ainsi ? Il répondait durement : Je me suis fait mordre par un loup-garou. Ce fut déjà une lourde tâche de leur faire comprendre qu'il existait un autre monde, celui des sorciers mais alors, leur faire avaler cette histoire de lycanthrope anthropophage qui lui aurait sauté dessus lors d'une sortie nocturne dans une des noires forêts qui entouraient Durmtrong, c'était inimaginable. Son ignorante de mère témoignait que cela devait s'agir tout bonnement d'une altercation avec un banal loup, mais ce n'était malheureusement pas aussi simple. Elle-même avait du mal à croire à son témoignage, c'était pour dire... Ainsi, il était le seul adolescent de tout le pays a être enfermé dans sa chambre pendant les vacances d'été qui resplendissaient sous un soleil de plomb. Assit sur son lit malodorant, souffrant le martyr en silence, jouant les durs malgré la douleur, le torse mis à nu dans l'obscurité de sa chambre. Sa seule compagnie, Edward, son rat. Autant dire que les conversations étaient loin d'être intéressantes, tout ce que ce misérable animal faisait c'était de rongé constamment un morceau de fromage virant au vert depuis le temps qu'il le mordillait. De temps à autre, sa mère venait voir dans sa chambre si tout se passait bien mais cela faisait déjà bien longtemps que Devon ne parlait plus à sa mère. Il lui en voulait de ne pas le croire, et elle, elle en était désolée mais elle se rangeait du coté de la raison et non pas de l'imagination. Pour elle, cela était tout bonnement fantasque et elle avait encore du mal à croire à cette histoire de Durmstrong... Un soir, suivant son esprit rebelle, le blessé décida de sortir l'espace d'une heure ou deux pour prendre l'air. Malgré les interdictions de sa mère, il allait bel et bien s'évader de sa chambre qui lui servait actuellement de cellule de détention. Cette petite évasion n'avait rien de méchant et cela ne lui coûtera rien après tout, ce fut également son dernier songe avant de quitter sa chambre le mois dernier et résultat, il fut retrouvé le lendemain par le garde-chasse de Durmstrong, gisant dans la forêt avec l'épaule en sang. Dés que la maison toute entière s'endormit, que la télévision fut éteinte et que les murmures cessèrent enfin dans le couloir, le jeune inconscient se leva doucement de son lit grinçant en rallumant quelques minutes sa lampe de chevet, enfilant en deux temps trois mouvements des vêtements plus convenables que son boxer à rayures et, se faufila discrètement en dehors de sa chambre. Toujours sur la pointe des pieds, il arracha les clefs du porte-clefs et ouvrit lentement la porte de devant. L'air frais ! Quel bonheur ! Même si il faisait un peu froid, c'était bien plus agréable que d'être enfermé à l'étage avec cette chaleur étouffante, étant obligé de réquisitionner tous les ventilateurs de la maison pour ne pas mourir de chaud. Devon longea la rue par le trottoir, les mains dans les poches, profitant de la douce froideur de cette nuit. Il ne savait pas l'heure exacte mais à en juger son temps d'attente, il devait être près de minuit, peut-être vingt-trois heures mais pas plus de une heure du matin en tout cas. On entendait encore quelques sonorités provenant de quelques maisons festives, certaines personnes traînaient encore dehors, mais aucune ne fit vraiment attention à notre rôdeur. Sot comme il était, il n'avait pas encore fait attention à la forme de la lune en cette belle soirée. Ronde, comme un ballon, pleine, parfaite... Éclairant d'une lumière folle toute la ville, elle était aussi belle que la dernière fois, en ce soir fatidique qui lui avait coûté son humanité. Il était éprit depuis depuis quelques minutes déjà d'un soudain mal de crâne, il avait sans doute prit froid... C'était ce qu'il espérait, pour tout dire. Loin de là. Il allait en prendre conscience tôt ou tard, malheureusement. Ce fut seulement lorsque ses maux furent insupportables que, au bout de la rue, il s'agenouilla péniblement et décida de rentrer au plus vite chez lui. Une nouvelle douleur le secoua, il s'écroula brusquement au sol en gémissant. Allongé sur le dos, il ouvrit les yeux et perçut l'éclat de la pleine lune. C'était déjà trop tard, le temps qu'il comprenne ce qu'il lui arrive, la transformation avait déjà commencée... Ses os s'entrechoquèrent, lui arrachant un cri de douleur. D'affreuses griffes noires se formèrent au bout de chacun de ses doigts, il écarquilla les yeux sous cette vision d'horreur. Ses pupilles devinrent verticales, ses iris se rétractèrent et prirent une couleur jaune pâle. Au lieu d'hurler, il rugit. Sa bouche s'étirant bruyamment en un long museau qui se parsema soudain de poils, une toison de poils commença à apparaître et à couvrir l'ensemble du corps de l'étudiant. Ses membres s'allongèrent, il se releva en enserrant son crâne de ses mains griffues en continuant à rugir férocement, sa tête étant ornée d'une crinière sauvage et brune, ses dents devinrent des crocs acérés. De plus en plus, il ressemblait à un loup indomptable. Le lycan tituba un peu en continuant à se plaindre à sa manière, ses vêtements s'étirant en même temps que son corps jusqu'à ce que certains craquent et ne soient plus que des tissus déchiquetés qui couvraient son corps poilu. Haletant, bavant un peu, la bête déambula négligemment dans les rues moldues, désormais désertes. Grognant sur les chiens de garde qui osaient le provoquer, les faisant partir les jambes au cou d'un seul mugissement. Devon avait complètement quittait ce corps monstrueux, c'était une bête qui avait prit sa place... Explorant la petite ville allemande en cette nuit noire, causant la panique sur son passage. Ne s'arrêtant qu'à l'aube...
♣ Toi, sans caractéristiques magiques ♣ • Prénom ou pseudo : Ryan / Nagel • Âge : 18 ans • Comment as -tu connu le forum? : Il faut poser cette question à Abby, c'est elle qui me l'a montré è_è • As-tu des doubles comptes ? : Sachant que je suis nouveau, non ~ • Veux-tu être parrainé(e)? : Sauf si vous en trouvez l'utilité • Un petit mot ? : Mot© Requiem for a prophecy
Dernière édition par Devon L. Christford le Sam 10 Nov - 14:16, édité 5 fois