C’état la fin de la journée et le p’tit Barney était bien fatigué. Après une journée de cours aussi épuisante, ce n’était pas étonnant. Il n’avait eu que la pause du déjeuner pour s’en remettre. En plus Marina, sa poule avait été malade toute la nuit, donc il n’avait presque pas dormi. Autrement dire que c’était assez dur de garder les yeux ouverts en cette journée. Heureusement pour lui il avait eu cours avec la femme de sa vie, Marina Lauréana. Cette heure avait été la plus rapide. Il était tellement heureux de la voir qu’il ne pouvait s’empêcher de répondre à toutes les questions qu’elle posait. Elle l’avait même freiné à la fin car il ne laisser pas les autres en placer une. C’était compréhensif. Mais à la fin du cours, elle l’avait collé. La raison officiel, c’est qu’il avait mis le bazar en cours à cause de sa stupide maladresse, la version officieuse est qu’elle était bien trop amoureuse de Barney et qu’elle voulait le voir également en dehors des cours. Ah qu’il était aux Anges le Poufsouffle quand il avait entendu sa sanction : une semaine de retenue avec son amour, sa belle, sa futur femme, celle de ses rêves.

Bon sinon, il avait encore un problème sur les bras. Il fallait évincer ce stupide Franky. D’accord c’était son mari mais il était vieux et ennuyant. Au moins, lui, avec la fougue de la jeunesse et était nettement plus marrant. Et mieux encore, il avait la classe. Mais il avait entendu que ça se passait mal entre le couple. Bon d’accord, il était encore une fois en train de suivre sa future femme pour voir si elle allait bien. Mais elle avait entendu l’amour de sa vie en parler. Tout n’était pas au beau fixe avec la magnifique déesse brune. Cela rendait le sourire au jeune homme qui était de très bonne humeur ces jours-ci. Il avait toujours cru en sa chance avec Marina mais là encore plus maintenant qu’il était au courant.

D’ailleurs il devait s’empresser de mettre au courant sa sœur Brenda de l’avancée de son couple. Elle était la première fan de son frère et avait le droit à la vérité la pauvre. Elle était tellement banale, qu’il lui fallait bien des histoires fantastiques. Barney adorait lui raconter les histoires de Poudlard, il avait l’impression d’être puissant. En plus sa sœur y croyait dur comme fer. Alors être considère comme un demi-dieu par quelqu’un faisait quand même pas mal plaisir. Il décida donc de se mettre immédiatement à l’écriture de la lettre. Il sortit un parchemin, de l’encre et une plume. Il s’assit à la table dans la salle commune et se mit au travail.



Ma chère Brenda,

J’espère que tu vas bien et que tout se passe bien pour toi à la maison et dans le monde Moldu. Pour moi tout va bien, je suis toujours à ma place à Poudlard. Je ne t’ai pas oublié, ne t’inquiète pas. D’ailleurs je t’envoie cette lettre afin de te donner un peu de mes nouvelles. Tu le mérite d’ailleurs, je ne peux te laisser dans l’ignorance.

Je vais donc commencer par mes amours. Avec Athalie, je dois t’avouer que ce n’est pas vraiment la joie. La pauvre petite est toujours folle de moi, mais je ne sais pas. Tu sais, je pense que je vais rompre avec elle, elle devient trop accrochée et je ne voudrais pas la faire souffrir d’avantage. Sinon Rebecca McMillan m’a encore fait des avances mais tu me connais j’ai refusé. J’aime bien me faire désirer. C’est une magnifique créature mais je sache un plus gros gibier : Marina. C’est une déesse qui sera bientôt mienne, je te l’assure. Elle est tellement magnifique puis je l’ai entendu parler de moi alors que je passais par hasard. J’en suis certain, elle est folle de moi. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne quitte son mari pour moi.

Sinon Tudor est proche de moi comme jamais. Si je ne savais pas ce que je savais, je croirais qu’il me fait des avances. Non ne t’inquiète pas, il n’est pas gay. Il est comme moi, à l’affut de sa prochaine proie. Il a un pote Tibus. Il est sympa aussi. Il m’apprécie beaucoup d’ailleurs mais bon c’est moi le premier meilleur ami de Las’. Comment pourrait-il préférer quelqu’un d’autre à moi qui ait fait toute sa réputation. Ah si je m’égarais, je pourrais t’écrire un très long parchemin. Mais bon, il ne faut pas que tu saches tout quand même ma pauvre Brenda.

Je te laisse, et te fais des bisous. Embrasse maman pour moi et surtout dis lui que tout va bien ici. Ne fais pas trop de bêtises.


Barney.




Voilà le jeune homme avait fini d’écrire la lettre. Il posa son parchemin sur la table et monta au dortoir des garçons pour aller chercher une enveloppe. Il laissa la lettre sur la table pendant ce temps-là. Donc il chercha et remua sa valise de font en comble pour trouver la belle enveloppe jaune canari. Il savait comme ça que sa sœur chérie le reconnaîtrait immédiatement sinon elle mettrait un petit moment. Il redescendit donc dans la Salle commune quand il vit quelqu’un. Cette personne tenait sa lettre entre ses mains et lisait ce qu’il avait écrit …